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Le Consolidated PBY Catalina, l'un des hydravions à coque les plus célèbres.

La Galerie Hydraulica située au Villard du Planay est un centre d'interprétation de culture scientifique et industrielle mettant en valeur l'histoire de l'industrialisation en Tarentaise. Le rôle de l'hydroélectricité et ses applications industrielles y sont mis en valeur à travers une scénographie muséale et des maquettes interactives. (photo)

Histoire[modifier | modifier le code]

Compagnie générale d'électrochimie[modifier | modifier le code]

Particulièrement utilisés entre les deux guerres mondiales, les hydravions à coque comptaient alors parmi les plus grands avions existant ; leur coque robuste leur permettait de décoller de lieux que l'absence de terrains d'aviation suffisants n'aurait autrement pas permis de desservir.

Industrie (article détaillé)[modifier | modifier le code]

Les

Forme de la coque[modifier | modifier le code]

Les hydravions à coque ont l'avantage d'être plus marins que les hydravions à flotteurs (qui reposent uniquement sur des flotteurs), du fait de la forme de leur coque, analogue à la carène d'une vedette rapide, dont les formes planantes facilitent le déjaugeage. Pour éliminer plus rapidement la friction contre l'eau, la coque présente un redent (ou redan) légèrement en arrière du centre de gravité.

Réserve de flottabilité[modifier | modifier le code]

La coque, dont l'avant est en forme de « V », est volumineuse, de façon à fournir une importante réserve de flottabilité. Pour leur permettre d'affronter des mers formées sans risque, les hydravions à coque disposent en effet d'une réserve de flottabilité allant de 70 % à 100 % ; dans ce dernier cas, la réserve de flottabilité permet de supporter le double du poids prévu pour l'appareil sans qu'il ne coule[1].

Flotteurs d'appoint[modifier | modifier le code]

Les hydravions à coque sont toujours plus stables sur la mer que les hydravions à flotteurs[2], d'autant plus qu'ils ont fréquemment de petits flotteurs d'appoint sous les ailes. En effet, dans la mesure où la relative étroitesse de leur coque ne procure pas une stabilité initiale suffisante, ces flotteurs — situés sous les ailes et non sous le fuselage — fournissent un couple de redressement très élevé en cas de basculement accidentel sur le côté. En temps normal cependant, sur une mer parfaitement lisse, ces flotteurs ne touchent pas la surface de l'eau[1].

Les hydravions à coque peuvent affronter des mers plus formées que les hydravions à flotteurs, qui ne peuvent atterrir ou décoller que sur des surfaces où les vagues ne dépassent guère une trentaine de centimètres.

Inconvénients[modifier | modifier le code]

Ce type d'hydravion a l'inconvénient, sur le plan de la rentabilité commerciale, d'entrainer un poids accru, du fait de la nécessité de concevoir une coque réellement apte à résister aux contraintes générées par la mer[3]. Or un tel accroissement du poids ne se justifie qu'en l'absence d'aéroport, et lorsque les seuls plans d'eau utilisables peuvent être agités.

L'usage de l'hydroélectricité[modifier | modifier le code]

Le Hughes H-4 Hercules, le plus grand hydravion et l'avion le plus large et le plus haut jamais construit.

Les hydravions à coque dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Flying Boat Design Considerations - GlobalSecurity.org
  2. « Seaplanes are always better on the water than float planes » — Flying float planes and sea planes
  3. Rapports, volume I, Blondel La Rougery, 1921 [présentation en ligne]
  4. (en) Raiders of the Lost Ark : Did You Know?- IMDb
  5. a et b Voir Diacritiques : "Les esperluettes de Patrick Deville".
  6. The Aviator - Trivia, sur imdb.com (consulté le 22 mars 2016).
  7. Le Savoia S.21 était en réalité un biplan.
  8. (en) Helen McCarthy, Hayao Miyazaki: master of Japanese animation : films, themes, artistry, Stone Bridge Press, Inc., 1999, p. 164