Utilisateur:Leonard Fibonacci/Caradawc map Bran, Togodumnus, Tiberius Claudius Cogidubnus et sa fille Claudia

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Caradawc est donné comme fils de Bran dans les Triades Galloises.

Certains critiques estiment que ce serait la forme du nom du roi Caratacos que l'on trouve dans les Triades Galloises. Il y est donné comme fils de Bran. Toutefois le nom du père de Caratacos est Cunobelinos, mais d'après fr:wp, il existe "une 'généalogie qui se termine avec: Caratauc map Cinbelin map Teuhant (Caratacus fils de Cunobelinus fils de Tasciovanus) ce qui est historiquement correct. En gallois cela correspond à Caradog ap Cynfelyn ap Teuhant." Caratauc peut sans problème correspondre à Caratacos. Toutefois, à nouveau pour cette identification, il faut admettre que Caratauc correspond à Caradawc ce qui n'est pas assuré et conduit à une contradiction (Bran vs Cinbelin)

Caratacos (Brythonic Caratācos, Moyen gallois Caratawc ; Gallois Caradog ; Breton Karadeg ; grec Καράτακος ; (latinisé en Caratacus, grec Καρτάκης) est un roi et chef militaire breton de la Bretagne insulaire qui a dirigé la résistance à la conquête romaine de la Bretagne par Claude Ier en 43 ap. J.-C. jusqu'à sa capture en 51.

Mais elle lui donne comme fils un certain Guidgen[1]. En gallois cela correspond à Gwyddien ap Caradog ap Cynfelyn ap Teuhant."

Le père de Caradawc/Caratacos[modifier | modifier le code]

Selon Dion Cassius[2] il est le fils de Cunobelinos, roi du peuple celte des Catuelanis, mort avant 43 et le frère de Togodumnus. Caratacos et son frère Togodumnos mènent la défense de l'île contre les légions d'Aulus Plautius, mais ils sont défaits dans deux batailles, la première peut-être sur le fleuve Medway et la seconde sur la Tamise. Togodumnos disparaît peu après selon Dion Cassius, et Plautius peut permettre à Claude la capture de la ville de Camulodunum, mais Caratacos survit à cet épisode.

Vitrail de l'hôtel de ville de Colchester. JC Even 1982

En 51, selon Tacite[3], il mène les Silures et les Ordovices du pays de Galles contre le propréteur Publius Ostorius Scapula. Ostorius le défait, mais Caratacos parvient à s’échapper, tandis que sa famille est prise. Prenant la direction du nord, il se réfugie chez Cartimandua, la reine des Brigantes, mais celle-ci le trahit et le livre aux Romains. Il est conduit à Rome pour orner le triomphe du vainqueur avec toute sa famille, mais le discours qu'il prononce devant l'empereur Claude le sauve. Lui et sa famille peuvent vivre dans la paix à Rome. Selon Dion Cassius[4], quand il vit la richesse de Rome, il aurait dit « comment osez-vous, vous qui possédez tant de luxes, convoiter nos pauvres tentes ? »


Légende et histoire[modifier | modifier le code]

Curieusement Geoffroy de Monmouth dans son Historia regum Britanniae ignore le personnage de Caratacus et manque l'occasion d'évoquer sa carrière épique. Il comble le vide dans la chronologie de son récit en lui substituant la figure semi-historique d 'Arvirargus. Aucune tradition galloise authentique n'évoque non plus Caratacus à l'exception d'une généalogie qui se termine avec: Caratauc map Cinbelin map Teuhant (Caratacus fils de Cunobelinus fils de Tasciovanus) ce qui est historiquement correct. Mais elle lui donne comme fils un certain Guidgen[5]. En gallois cela correspond à Gwyddien ap Caradog ap Cynfelyn ap Teuhant.

Par contre, Hector Boece dans son Historia Gentis Scotorum (histoire du peuple écossais), saisit l'opportunité d'inclure Caratacus dans son histoire fictive faisant de lui le fils de Cadallanus, seigneurs des Brigantes, et frère de Voada, la première épouse d' Arvirargus. Plus tard Cadallanus épouse Cartimandua, qui devient de ce fait la belle-mère de Caratacus[6].

Cunobelinus[modifier | modifier le code]

Cunobelinos (mort en 41) est un roi breton mi-historique mi-légendaire. Nommé Cynfelyn ou Kynvelin dans la tradition galloise il a été mis en scène par Shakespeare sous le nom de Cymbeline. Il a trois fils, Amminios, qui chassé par son père se réfugie auprès de Caligula [7], Togodumnus, et Caratacos[8].

Le souverain légendaire[modifier | modifier le code]

Geoffroy de Monmouth dans son Historia regum Britanniae présente Kimbelin comme le fils et successeur de Tenuantius, c'est-à-dire Tasciovanos. Il aurait été élevé à Rome par Auguste et serait devenu un vaillant guerrier. Son amitié pour les romains est telle qu'il accepte de payer volontairement un tribut dont il pouvait se dispenser. Contemporain de la naissance de Jésus-Christ il règne dix ans et laisse deux fils l'ainé nommé Guiderius et le cadet Arvirargus qui seront successivement rois de l'île de Bretagne[9].

Sa cour aurait été située sur une Colline Blanche (Londres?) car le barde Taliesin dit de lui-même "j'ai été sur la colline blanche, à la cour de Kynvelin"[10].

Togodumnus[modifier | modifier le code]

Togodumnus (mort 43 ap. J.-C. ?) est un roi historique de la tribu bretonne des Catuvellauni à l'époque de la conquête romaine de la Grande-Bretagne. Il peut probablement être identifié avec le roi légendaire Guiderius de Historia regum Britanniae de Geoffroy de Monmouth. On considère habituellement qu'il prend la tête avec son frère de la résistance des Bretons face aux Romains mais qu'il est tué dès le début de la campagne. Toutefois, des spécialistes estiment désormais qu'il se range du côté des Romains et qu'il est la même personne que le roi client Tiberius Claudius Cogidubnus, dont le nom original devait être Togidubnus ou Togodumnus.

Carrière[modifier | modifier le code]

Togodumnus est uniquement connu grâce à l'Histoire romaine de Dion Cassius, selon laquelle il est un fils de Cunobelinos[11]. Il succède probablement à son père comme roi des Catuvellauni, dont le royaume dominait du sud-est de l'île de Bretagne à cette époque. Leur territoire controlait les domaines d plusieurs autres nations, dont ceux de leur voisins les Trinovantes, et peut être aussi les Dobunni plus à l'ouest. Il avait deux frères connus, Adminius et Caratacus. À la fin du règne de Cunobelinos, Adminius avait obtenu le contrôle des Cantiaci du Kent, mais chassé de la Bretagne en 40, il cherche refuge auprès de l'empereur romain Caligula. Ce dernier prépare un plan d'une invasion de la Bretagne, mais il abandonne son projet à la dernière minute[12].

En considérant la répartition des pièces de monnaie il apparaît que Caratacus, suivant l'exemple de son oncle Epaticcus, avait conquis les Atrébates, principaux rivaux des Catuvellauni, au début de la décennie 40[13]. Le roi des Atrébates, Verica, se refugie à Rome et donne ainsi un prétexte au nouvel empereur, Claude, pour entreprendre la conquête de la Bretagne en 43[14].

Mort de Togodumus[modifier | modifier le code]

Selon le récit de Dion, Togodumnus est le premier chef de la résistance aux côtés de Caratacus, mais il est tué après la bataille près Tamise. Le commandant romain Aulus Plautius traverse le fleuve et envoie un message à Claude lui demandant de se joindre à lui pour la progression finale vers la capitale des Catuvellauni, Camulodunum (Colchester). Dion indique que par leur féroce résistance les bretons voulaient venger Togodumnus, et que Plautius doit demander l'aide de l'empereur pour terminer la conquête[11]; Toutefois, comme Claude n'est un empereur guerrier qui ne séjourne pas plus de seize jours en Bretagne et il est probable que les Britanniques n'étaient pas encore vaincus. Le commandement passe à Caratacus, qui reprend le combat contre l'occupation romaine et demeure indépendant jusqu'en 51.

Togodumnus et Togidubnus[modifier | modifier le code]

Tacite évoque un roi qui règne sur plusieurs territoires comme fidèle allié des Romains à la fin du Ier siècle[15], nommé Cogidumnus dans plusieurs manuscripts mais Togidumnus dans un[16]. Une inscription endommagée, le nommant «...gidubnus», le place à Chichester[17]. La similitude des noms a conduit certains dont Barry Cunliffe de l'université d'Oxford[18], à avancer qu'il s'agissait du même homme. John Hind propose que Dion a commis une erreur en écrivant que Togodumnus meurt après la bataille de la Tamise : car le mot grec « φθαρεντὸς », c'est-à-dire « péri », doit être une mauvaise interprétation de Dion du mot latin plus ambigu, amisso, signifiant « disparu », utilisé dans une de ses hypothétiques sources. En fait, Togodumnus est défait plus que tué, et les Bretons cherchent à prendre leur revanche plutôt qu'à venger sa mort. Il en vient à proposer qu'ensuite Togodumnus, s'étant soumis aux Romains, est nommé par eux « roi ami  » des territoires des Regnenses, Atrébates, Belgae et Dobunni, devenant ainsi le roi fidèle évoqué par Tacite[19].

Cogidubnos, ou Tiberius Claudius Cogidubnus[modifier | modifier le code]

Cogidubnos, ou Tiberius Claudius Cogidubnus (ou Togidubnus, ou Togidumnus) était le roi du peuple celte des Regnenses, un peuple de l'île de Bretagne au Ier siècle, après la conquête romaine de l'île en 43, comme le note Tacite dans la Vie d'Agricola.

Chichester et la villa romaine voisine de Fishbourne, qui était le palais de Cogidubnos, était sur le territoire des Atrebates avant la conquête romaine. Cogidubnus était donc peut-être l'héritier de Verica, le roi des Atrebates dont la chute fut le prétexte de la conquête. Par la suite ces terres firent partie du domaine des Regnenses, sur lesquelles Cogidubnos régnait probablement auparavant. Les bains publics, l'amphithéâtre et le forum de Silchester ont dû être construits à l'époque de Cogidubnos.

L'inscription de Chichester[modifier | modifier le code]

La capitale de Tiberius Claudius Cogidubnus est supposée être Noviomagus (actuelle Chichester) où se trouve l'une de ses inscriptions le mentionnant ainsi qu'un certain Pudens[20] :

L'inscription de Chichester
[N]EPTVNO·ET·MINERVAE

TEMPLVM
[PR]O·SALVTE·DO[MVS]·DIVINA[E]
[EX]·AVCTORITAT[E·TI]·CLAVD·
[CO]GIDVBNI·R[EG·MA]GNI·BRIT·[21]
[COLE]GIVM·FABROR·ET[·Q]VI·IN·E[O]
[SVNT]·D·S·D·DONANTE·APEAM
[...]ENTE PVDENTINI·FIL

N]eptuno et Minervae | Templum | pr]o salute do[mus] divinae | ex] auctorita[te Ti.] Claud. | Co]gidubni Reg(is) Magni Brit(anniae). | Colle]gium fabror. et qui in e[o | sunt] D.S.D. donante aream [----]ente Pudentini Fil.
À Neptune et Minerve, pour le bien du Temple divin, par l'autorité de Tiberius Claudius Cogidubnus, grand roi des Bretons, la guilde des forgerons et ceux qui y étaient ont donné ce temple à leurs propres frais [...]ens, fils de Pudentinus , a présenté le parvis. (selon en:wiki)

Il s'agit d'un autel à Neptune et Minerve pour le salut de la Maison Impériale, et dont la construction fut ordonnée par Cogidubnos et réalisée par le collège des fabri.

Son nom, sa vie[modifier | modifier le code]

Le nom Cogidubnos est « breton » (brittonique), mais son nom romain Tiberius Claudius [--]gidubnus montre qu'il reçut la citoyenneté romaine de l'empereur Claude, soit vraisemblablement à partir de 43, lors de l'invasion de la Bretagne. Cette fidélité à Rome peut être mis en rapport avec celle de Verica, roi atrébate exilé à Rome après la conquête de son royaume, peut-être par Caratacos.

Son royaume-client a pu s'étendre de Noviomagus jusqu'à Calleva Atrebatum, actuelle Silchester, au nord, et durer jusqu'aux années 80. Après cette date, le territoire en fut complètement intégré à l'Empire romain.

Difficultés de dénomination[modifier | modifier le code]

Dans l'inscription de Chichester, les deux premières lettres du nom natif du roi, donné au génitif, manquent. Il est généralement reconstruit sous le nom de « Cogidubnus », d'après la majorité des manuscrits de Tacite, mais certains, dont Charles E. Murgia, [5] croient que « Togidubnus » est la forme la plus linguistiquement correcte en tant que nom celtique. Les noms romains « Tiberius Claudius » indiquent qu'il a reçu la citoyenneté romaine de l' empereur Claude, ou peut-être de Néron.

Il est presque contemporain de Togodumnus, un prince de la tribu des Catuvellauni mentionné par Dion Cassius, [7] et la similitude de leurs noms en a conduit certains, dont le Dr Miles Russell de l'Université de Bournemouth [8] et l'éminent professeur archéologue Barry Cunliffe de l'université d'Oxford, [9] à suggérer qu'ils pourraient être une seule et même personne, faisant ainsi du roi Fishbourne un fils de Cunobelinus et un frère de Caratacus. Cependant, les sources ne semblent pas confirmer cette hypothèse : selon Dion, Togodumnus fut tué en 43 au début de la conquête romaine de la Grande-Bretagne, tandis que Tacite dit que Cogidubnus resta fidèle à Rome en tant que roi client jusqu'à la fin du 1er siècle. siècle. Il n'est bien sûr pas rare que deux personnes portent des noms similaires (cf. Dubnovellaunus ). Comme l'inscription de Chichester soutient Tacite, l'interprétation de Cunliffe semble impliquer une erreur dans l'histoire romaine de Dio ou dans sa transmission, et certains, y compris John Hind, ont soutenu que Dio a mal interprété ses sources comme lisant que Togodumnus était mort alors qu'il avait simplement été vaincu. . [dix]

wp:en estime qu'il n'est "probablement pas [...] apparenté à Claudia Rufina, une femme d'origine britannique dont le mariage avec Aulus Pudens à Rome dans les années 90, est mentionné par le poète Martial . [6]

Claudia Rufina[modifier | modifier le code]

Claudia Rufina est une femme descendant d'une famille de la province romaine de Bretagne (située au sud de l'île que nous appelons Grande-Bretagne aujourd'hui) qui vivait à Rome vers 90 et était connue du poète Martial. Il se réfère à elle dans ses Épigrammes (XI, 53), la décrivant comme « caeruleis [...] Britannis edita » (« jaillie des Bretons bleus », probablement en référence à la coutume britannique de se peindre avec du pastel). Il la loue pour sa beauté, son éducation et sa fertilité.

Elle est probablement identique à la « Claudia Peregrina » (« Claudia l’Étrangère ») dont Martial décrit le mariage avec son ami Aulus Pudens, un centurion d'Ombrie à qui plusieurs de ses poèmes sont adressés (Épigrammes IV, 13). Elle peut aussi être la Claudia dont Martial compare la grandeur au colosse Palatin, une statue gigantesque qui se dressait autrefois près du mont Palatin (Épigrammes VIII, 60)[22].

Une inscription fragmentaire trouvée à Chichester indique qu'un soldat romain nommé Pudens a fait don au roi britannique, Tiberius Claudius Cogidubnus du site sur lequel un temple à Neptune a été édifié. L'inscription précise que Pudens avait épousé à Rome, la fille de ce roi nommée Claudia Rufina (CIL VII, 17).

Le mariage de cette femme britannique, Claudia Rufina, rend tout à fait probable que les Pudens et Claudia Rufina de Martial soient les mêmes que les Pudens et Claudia Rufina de l'inscription de Chichester.

Une partie de la critique a identifié ce Pudens et cette Claudia, à ceux qui sont mentionnés par Paul de Tarse dans sa Deuxième épître à Timothée en compagnie d'un Linus. Comme d'autres textes chrétiens antiques disent que l'évêque de Rome appelé Linus était un fils de Pudens et Claudia, ils ont supposé que Claudia Rufina et son mari Pudens étaient chrétiens et qu'ils étaient les parents de cet évêque de Rome. Toutefois, l'identification de ces deux personnages ne repose que sur leurs noms et d'autres Claudia et Pudens sont maris et femmes à l'époque et donc sont eux aussi éligibles pour cette identification. Il y a en général consensus pour estimer qu'il n'y a pas assez d'éléments pour les identifier.

L'inscription de Chichester[modifier | modifier le code]

La capitale de Tiberius Claudius Cogidubnus est supposée être Noviomagus (actuelle Chichester) où se trouve l'une de ses inscriptions le mentionnant ainsi qu'un certain Pudens[23].

Théories disputées[modifier | modifier le code]

Dans le christianisme primitif[modifier | modifier le code]

La Deuxième épître à Timothée du Nouveau Testament contient un passage où Paul de Tarse salue « Eubulus, Pudens, Linus, Claudia, et tous les frères[24]. » Les Constitutions apostoliques rapportent que l'évêque Clément de Rome a été nommé par l'apôtre Pierre après que l'évêque « Linus, fils de Claudia » qui avait été ordonné par Paul soit mort[25],[26]. Cette partie des Constitutions apostoliques est datée du IIe siècle. D'autres textes chrétiens plus tardifs disent que Linus était le fils de Pudens et Claudia. Il a donc été supposé que les Claudia et Pudens mentionnés ici pourraient être les mêmes que Claudia Rufina et son mari. William Camden a fait cette identification, citant John Bale et Matthew Parker[27]. L'historien du Vatican, César Baronius, est parvenu à la même conclusion dans ses Annales Ecclesiastici[28]. Au XVIIe siècle, James Ussher a accepté, et identifié le Linus mentionné comme le premier évêque de Rome de ce nom[29]. John Williams a fait la même identification au XIXe siècle[30]. Ce serait ce saint Pudens qui aurait été un sénateur romain qui aurait hébergé l'apôtre Pierre lors d'un de ses séjours à Rome. Sa demeure à Rome serait devenue une des premières églises domestiques de la ville et ce serait elle qui aurait donné naissance au titulus Pudentis qui était aussi connu comme ecclesia Pudentiana[31]. Un titulus atteste d'une église des premiers temps du christianisme à Rome. Il s'agissait d'un édifice privé transformé en lieu de culte avec le pouvoir d'administrer les sacrements. Les actes du synode du pape Symmaque (499) mentionnent son existence comme très ancienne église.

Cependant, la coïncidence des noms est insuffisante pour faire une telle identification. En effet, le nom Claudia a été porté par chaque membre féminin de la gens Claudia, qui était une importante famille de l'aristocratie romaine[32], et le nom Pudens n'était pas un cognomen rare[33]. En dehors de cette coïncidence et du rang sénatorial des deux Pudens, il n'y a aucune preuve d'un lien entre les Claudia et Pudens mentionnés par Martial et les Claudia et Pudens de la deuxième épître à Timothée. On note d'ailleurs l'existence d'un Titus Claudius Pudens, mari de Claudia Quintilla. Ce couple a perdu un fils en bas âge qui a été immortalisé sur une inscription trouvée sur la route entre Rome et Ostie (CIL VI.15,066).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. HG 16 dans EWGT p.11.
  2. Dion Cassius, Histoire romaine, LX
  3. Tacite, Annales, livre XII, 33-38
  4. Dion Cassius, Histoire romaine, LXI
  5. HG 16 dans EWGT p.11.
  6. Chapitre III.5 - 9.
  7. Suétone Vies des douze Césars: Gaius Caligula, Librairie générale française Paris 1973, chapitre XLIV p.265.
  8. Dion Cassius Chapitre 60 § 20.
  9. Histoire des rois de Bretagne, traduit et commenté par Laurence Mathey-Maille, Édition Les belles lettres, coll. « La roue à livres », Paris, 2004, (ISBN 2-251-33917-5) § 64-65 p. 101.
  10. in Les Quatre Branches du Mabinogi et autres contes gallois du Moyen Age. Trad. Pierre-Yves Lambert (1993) p346 L'histoire de Taliesin
  11. a et b Dion Cassius, Roman History 60.20-21
  12. Suétone, Caligula 44-46; Dion Cassius, Histoire romaine 59.25
  13. (en) John Creighton, Coins and power in Late Iron Age Britain, Cambridge University Press, 2000; Philip de Jersey (1996), Celtic Coinage in Britain, Shire Archaeology
  14. Dion Cassius, Histoire romaine 60:19
  15. Tacitus, Agricola 14
  16. (en) Charles E Murgia (1977) "The Minor works of Tacitus: a study in textual criticism", Classical Philology 72, p. 339
  17. (en) J. E. Bogaers (1979) "King Cogidubnus in Chichester: another reading of RIB 91", Britannia 10, p.  243-254
  18. (en) Barry Cunliffe (1999), Fisbourne Roman Palace, Tempus (ISBN 0-7524-1408-9)
  19. (en) J. G. F. Hind, "A. Palutius' Campaign in Britain: An Alternative Reading of the Narrative in Cassius Dio (60.19.5-21.2)", Britannia Vol. 38 (2007), p.  93-106)
  20. Roman Inscriptions of Britain, 92 - CIL VII, 11.
  21. La cinquième ligne de l'inscription était autrefois restituée ainsi R[·LEGAT·AV]G·IN·BRIT ("roi et légat en Bretagne"), mais cela est désormais considéré comme une lecture erronée.
  22. Martial, Epigrams, ed. & trans. D. R. Shackleton Bailey, Harvard University Press, 1993.
  23. Roman Inscriptions of Britain, 92 - CIL VII, 11.
  24. Nouveau Testament, Deuxième épître à Timothée, 4, 21.
  25. Constitutions apostoliques, (en) livre VII, 46, 6.
  26. (en) William Smith, Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology Vol 1, p. 761-762.
  27. William Camden, Britannia, Chapter "Romans in Britaine" § 54.
  28. César Baronius, Annales Ecclesiastici, Bloc VII, Sec. 56, p. 64 ; Blocs IV et V, p. 111-112 ; Blocs I et II, p. 148,150 ; Bloc IV, p. 228 {pagination basée sur l'édition de 1614 des Annales Ecclesiastici.
  29. James Ussher, Britannicarum Ecclesiarum Antiquitates, Dublin, 1639, p. 10-12.
  30. John Williams, Claudia and Pudens, 1848.
  31. (en) « Praxedes and Pudentia », Catholic Encyclopedia (consulté le ).
  32. William Smith, Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology Vol 1, p. 761-762.
  33. William Smith, Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology Vol 3 p. 602.