Utilisateur:Leonard Fibonacci/Barlaam et Josaphat

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Enluminure du XIIIe siècle figurant Josaphat annonçant son départ. Mont Athos, Iviron cod. 463

Barlaam et Josaphat ou Joasaph est une version christianisée de la « Vie du Bodhisattva » un récit bouddhiste en sanskrit.

Il en existe un très grand nombre de versions en différentes langues parlées au Ier millénaire dans l'espace indo-perse. L'histoire de ce récit légendaire a pu être retracée depuis un texte du Bouddhisme mahāyāna en sanscrit datant du IIe – IVe siècle, jusqu'à une version manichéenne, qui a ensuite trouvé sa place dans la culture musulmane en langue arabe sous le nom de Kitab Bilawhar wa-Yudasaf (Livre de Bilawhar et Yudasaf), texte bien connu dans le Bagdad du VIIIe siècle. Elle est traduite en géorgien au IXe ou Xe siècle, où elle est alors christianisée. Cette version chrétienne est ensuite traduite en grec au Xe – XIe siècle par saint Euthyme l'Hagiorite (en) puis en Latin au milieu du XIe siècle. À partir du XIIIe siècle, la Légende Dorée, livre en français de Jacques de Voragine en assure la plus grande diffusion.

Dans la version chrétienne, le roi Abenner ou Avenier d'Inde persécutait l'Église fondée dans son royaume par l'apôtre Thomas. Lorsque les astrologues ont prédit que son propre fils serait un jour chrétien, Abenner a pris le jeune prince Ioasaf (Josaphat) et l'a isolé de tout contact extérieur. Malgré cet enfermement, Josaphat a rencontré l'ermite Saint Barlaam et s'est converti au christianisme. Josaphat a gardé sa foi, même face à la colère de son père ou à ses tentatives pour le convaincre. Finalement Abenner s'est lui même converti, a remis son trône à Josaphat, et s'est retiré dans le désert pour devenir un ermite. Josaphat lui-même plus tard, abdiquera et se cachera avec Barlaam son ancien professeur.

Balauhar et Budasaf ou Bilawhar wa-Yudasaf est un récit légendaire de l'histoire musulmane de Siddharta Gautama originellement en langue Sogdien (Moyen-iranien)[1]. Il a pénétré le monde chrétien sous le nom de Barlaam et Josaphat.

Barlaam et Josaphat ou Joasaph est une version christianisée de l'histoire de Siddharta Gautama, qui est devenu le Bouddha[2].

Dénomination[modifier | modifier le code]

L'œuvre initiale écrite en Sanscrit au début de l'ère chrétienne est intitulée Vie du Bodhisattva[3]. Selon Lionel Obadia, Barlaam serait dérivé de Bouddha (« l'éveillé ») et Josaphat de Bodhisattva[4] (« être promis à l'éveil »)[5]. Toutefois, même si les débats autour de cette question se sont apaisés, on ne peut pas dire que « cette transposition des deux concepts centraux du bouddhisme[5] », fassent consensus[5].

Le mot sanskrit (Bodhisattva) a été changé pour Bodisav (ou Budasaf) lors de la traduction en langue iranienne par des manichéens quelque siècles plus tard[3] (VIe ou VIIe siècle), puis en Yudasaf ou Judasaf dans un document en arabe probablement au VIIIe siècle[3],[6]. Le titre de la version arabe est Kitab Bilawhar wa-Yudasaf (Livre de Bilawhar et Yudasaf). L'histoire est traduite en géorgien au IXe ou Xe siècle[7] où elle est alors christianisée. Le jeune prince y est appelé Iodasaf et se convertit au message du Christ, sous l'influence du vieil ermite Barlaam, au grand dam de son père[3]. Cette version christianisée est ensuite traduite en grec au début du XIe siècle[7] par saint Euthyme l'Hagiorite (en) (Joasap) et en Latin au milieu du XIe siècle sous la forme de Josaphat[3],[7].


Ce nom a été adapté en Ioasaph en Grèce au XIe siècle, puis comme Iosaphat ou Josaphat en Latin[7].



« Une version assez romancée de la vie du Bouddha, intitulée Vie du Bodhisattva, écrite en Sanscrit au début de l'ère chrétienne fut traduite quelque siècles plus tard en langue iranienne par des manichéens, (Bodhisattva devenant Budasaf), puis en arabe probablement vers le VIIIe siècle (Judasaf), puis en géorgien au IXe siècle (Iodasaph), où elle est alors christianisée, le jeune prince Iodasaf étant converti, au grand dam de son père, au message du Christ, par Barlaam un vieil ermite. Cette version christianisée est ensuite traduite en grec au Xe siècle par saint Euthyme l'Hagiorite (en) (Joasap) et en Latin au XIe siècle sous la forme de Josaphat[8]. »

La première adaptation christianisée a été le récit épique géorgien Balavariani datant du Xe siècle. Un moine géorgien Euthymius d'Athos (en), a traduit l'histoire en grec[9] quelque temps avant sa mort, lors d'une visite à Constantinople en 1028. L'adaptation grecque a été traduite en Latin en 1048 et est devenue rapidement bien connu en Europe de l'Ouest sous le nom de Barlaam et Josaphat

Selon la Catholic Encyclopedia de 1913, Ioasaph (en Géorgien Iodasaph, en arabe Yūdhasaf ou Būdhasaf) est dérivé du sanskrit bodhisattva[2],[10].

L'original bouddhiste[modifier | modifier le code]

Frise kouchane représentant de Bodhisattva, c. IIIe siècle. Musée Guimet

La première version connue de ce récit légendaire est contenu dans le livre en sanskrit appelé Lalila-Vistara[11] ou Lalitavistara sūtra. Il a ensuite été dérivé, à travers une variété de versions intermédiaires (arabe et Géorgien), de l'histoire de la vie de Bouddha[2]. Wilfred Cantwell Smith (en) (1981) a retracé l'histoire de ce texte du Bouddhisme mahāyāna en sanscrit datant du IIe – IVe siècle, jusqu'à une version manichéenne, qui a ensuite trouvé sa place dans la culture musulmane en langue arabe sous le nom de Kitab Bilawhar wa-Yudasaf (Livre de Bilawhar et Yudasaf), texte bien connu dans le Bagdad du VIIIe siècle[12].

Version musulmane[modifier | modifier le code]

L'histoire de Bilauhar u Buddsaf a été traduite en Pehlevi pendant la période sassanide et en arabe à l'époque de l'islam[13]. Ce n'est pas une traduction stricte du livre Buddhacarita (Vie de Bouddha) en sanscrit, mais une collection de légendes[14]. Une première version du Pañchatantra en arabe (Kdlila wa Dimna) a été réalisée vers l'an 750 à partir d'un rendu Pehlevi, et d'une interprétation turque du Buddha Carita[14].

La version arabe s'appelle Kitab Balauhar wa Budasaf[14] ou Balauhar wa Budasaf dans les versions du VIIIe – Xe siècle[15],[16],[17]. Son nom varie de Budasaf en Yudasaf, puis en Yuzasaf[18],[19],[20],[21],[22],[23],[24].



Perse[modifier | modifier le code]

La légende de Balauhar et Budasaf apparaît dans les textes persans comme Bilawhar wa Yudhâsâf dans le livre Ayn al-Hayat de Muhammad Baqir Baqir (1616-1698)[33],[34],[35],[36].

Yuz Asaf mort à Srinagar[modifier | modifier le code]

Le lien entre le personnage légendaire et Yuz Asaf enterré à Srinagar est controversé.

Pour Lang (1960) la connexion du Yuzasaf bouddhiste avec le Cachemire résulterait en partie d'une erreur d'impression dans l'édition arabe de Bombay faisant référence à la légende de la Sagesse de Balahvar qui fait mourir son héros le prince Yuzasaf au "Kashmir" (en arabe: كشمير) par confusion avec Kushinara (Pali : كوشينر)., le lieu traditionnel de la mort du Bouddha[37][38]. La dissociation des Yudasaf avec la ville hindoue de Kashinara et d'association avec le Cachemire se retrouve dans plusieurs histoires du Cachemire locaux du 17ème siècle partir, conduisant à des traditions associées à la Roza Bal sanctuaire de Srinagar.

Identification of Yuzasaf with Jesus[modifier | modifier le code]

Selon Per Beskow, en 1895, le fondateur de l'Ahmadisme (une des redances de l'Islam), Mirza Ghulam Ahmad a fait la première identification de la tradition locale du Cachemire Josaphat avec Jésus de Nazareth, la publication de cette allégation dans Masih Hindustan-mein (Ourdou 1899, traduction anglaise de Jésus en Inde, 1978)[39].

Version chrétienne[modifier | modifier le code]

L'histoire de Barlaam et Josaphat ou Joasaph est une version christianisée et tardive de l'histoire de Siddhartha Gautama, qui devint le Bouddha[2]. Au Moyen Âge, ils ont tous les deux été considérés comme des saints chrétiens, étant entrés dans le calendrier grec-orthodoxe à la date du 26 Août[40], et dans le Martyrologe romain de l’Église d'Occident comme « Barlaam et Josaphat » à la date du 27 Novembre[41]. Dans la tradition slave de l'Église orthodoxe orientale, tous deux sont commémorés le 19 Novembre (correspondant au 2 Décembre dans le calendrier grégorien)[42],[43].

Selon la légende, le roi Abenner ou Avenier d'Inde persécutait l'Eglise chrétienne, fondée dans son royaume par l'apôtre Thomas. Lorsque les astrologues ont prédit que son propre fils serait un jour chrétien, Abenner a pris le jeune prince Ioasaf (Josaphat) et l'a isolé de tout contact extérieur[11]. Malgré cet enfermement, Josaphat a rencontré l'ermite Saint Barlaam et s'est convertit au christianisme. Josaphat a gardé sa foi, même face à la colère de son père ou à ses tentatives pour le convaincre. Finalement Abenner s'est lui même converti, a remis son trône à Josaphat, et s'est retiré dans le désert pour devenir un ermite. Josaphat lui-même plus tard, abdique et se cache avec Barlaam son ancien professeur[44].

La légende[modifier | modifier le code]

La légende grecque de « Barlaam et Ioasaph » est parfois attribuée à Jean de Damas (676-749)[45]. Cette attribution est toutefois fortement contestée[45]. La première adaptation christianisée a été le récit épique géorgien Balavariani datant du Xe siècle. Un moine géorgien Euthymius d'Athos (en), a traduit l'histoire en grec[46] quelque temps avant sa mort, lors d'une visite à Constantinople en 1028. L'adaptation grecque a été traduite en Latin en 1048 et est devenue rapidement bien connu en Europe de l'Ouest sous le nom de Barlaam et Josaphat[47]. Cette version en latin a facilité l'entrée de la légende dans les langues romanes[45].

L'histoire de Barlaam et Josaphat était populaire au Moyen Âge. « Les premières version en français datent du XIIIe siècle. L'inclusion de La vie de Barlaam et Josaphat dans la Légende Dorée de Jacques de Voragine (c. 1228-1298) en a assuré la plus grande diffusion[45]. » Elle apparaît aussi dans la scène des trois coffrets dans la tragi-comédie « Le Marchand de Venise » de William Shakespeare, via la traduction anglaise que William Caxton a effectuée depuis une version latine[48]. Une version en Moyen haut-allemand a été décrite par Heinrich Heine, comme « pouvant être la fleur de la création littéraire religieuse à l'époque du Moyen haut-allemand[49] ».

Le jour de sa fête[modifier | modifier le code]

Barlaam et Josaphat ont été canonisé et inclus dans les éditions du Martyrologe romain (fêté le 27 Novembre) dès le XVIe siècle[45],[50] - mais pas dans le Missel romain. Le calendrier liturgique de l'Église orthodoxe orientale le fête le 26 Août dans la tradition grecque[40]. Dans la tradition slave de l'Église orthodoxe orientale, les deux saints sont commémorés le 19 Novembre, qui correspond au 2 Décembre du calendrier grégorien[42],[43].

Les textes[modifier | modifier le code]

Il y a un grand nombre de différents livres en plusieurs langues, ayant pour sujet la vie des saints Barlaam et Josaphat en Inde. Dans cette tradition hagiographique, la vie et les enseignements de Josaphat ont de nombreuses similitudes avec ceux de Bouddha. Mais cela n'a pas été reconnu avant le milieu du XIXe siècle. Pour David M. Lang, « en Josaphat, le Bouddha a été vénéré comme un saint chrétien pendant environ mille ans[51]. » La paternité de l'œuvre est contestée. Les origines de l'histoire semble être un écrit manuscrit d'Asie centrale de la tradition manichéenne. Ce livre a été traduit en géorgien et arabe.

Manuscrits grecs[modifier | modifier le code]

Manuscrits anglais[modifier | modifier le code]

Éditions[modifier | modifier le code]

Arabe[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. John Walbridge The Wisdom of the Mystic East: Suhrawardī and Platonic Orientalism Page 129 – 2001 "The form Būdhīsaf is the original, as shown by Sogdian form Pwtysfi and the early New Persian form Bwdysf. ... On the Christian versions see A. S. Geden, Encyclopaedia of Religion and Ethics, s.v. "Josaphat, Barlaam and," and M. P. Alfaric, ..."
  2. a b c et d "Barlaam and Josaphat", Catholic Encyclopedia, New York: Robert Appleton Company, 1913.
  3. a b c d et e Frédéric Lenoir, La rencontre du bouddhisme et de l'Occident
  4. Voir aussi: Kevin Trainor (ed), "Buddhism" (Duncan Baird Publishers, 2001), p. 24
  5. a b et c Lionel Obadia, Bouddhisme et Occident: la diffusion du bouddhisme tibétain en France, éd. L'Harmattan, p. 9.
  6. Selon Emmanuel Choisnel, il est possible que l'initiale Arabe "b" (« ب ») ait été changée en "y" (« ي ») par duplication d'un point au cours des recopies: cf. Les Parthes et la Route de la soie, 2004, p. 202: « Le nom de Josaphat dérive, tout comme son associé Barlaam dans la légende, du mot Bodhisattva. Le terme Bodhisattva passa d'abord en pehlevi, puis en arabe, où il devint Budasaf. Étant donné qu'en arabe le "b" et le "y" ne différent que d'un point »
  7. a b c d et e D.M. Lang, The Life of the Blessed Iodasaph: A New Oriental Christian Version of the Barlaam and Ioasaph Romance (Jerusalem, Greek Patriarchal Library: Georgian MS 140), BSOAS 20.1/3 (1957):
  8. Frédéric Lenoir, La rencontre du bouddhisme et de l'Occident
  9. F.C. Conybeare, "The Barlaam and Josaphat Legend in the Ancient Georgian and Armenian Literatures" (Gorgias Press)
  10. Kevin Trainor (ed), "Buddhism" (Duncan Baird Publishers, 2001), p. 24
  11. a et b Jacques Houriez, Litérales: Mythe et littérature, Le mythe du Bouddha dans le roman médiéval de Barlaam et Josaphat, Annales littéraires de l'université de Franche-Comté, 1997, p. 30.
  12. Wilfred Cantwell Smith Towards a World Theology, Westminster, 1981
  13. Ahmad Hasan Dani History of Civilizations of Central Asia: The crossroads of ... 1999 Page 81 "The Bilauhar u Buddsaf is another story of Indian origin which was translated into Pahlavi during the Sasanian period, and thence into Arabic in the Islamic era. This work, which is basically an account of the Buddha's life, is not a translation of
  14. a b et c Winand M. Callewaert, Shīlānand Hemrāj Bhagavadgītānuvāda: a study in the transcultural translation – 1983 Page 329 "An early version of the Pañchatantra in Arabic (Kdlila wa Dimna) was made in about 750 A.D. from a Pahlavi rendering, and from a Turkish rendering the Buddha Carita was translated (Kitab Balauhar wa Budasaf)."
  15. Suresh K. Sharma, Usha Sharma Cultural and Religious Heritage of India: Islam 2004 – Page 202 "wandering monks, who could have belonged neither to Christianity nor to Islam. ... of Indian books that became embodied in Arabic literature 'we find an Arabic version of Balauhar wa Budasaf (Barlaam and Josaphat), and also a Budd-book."
  16. Kallidaikurichi Aiyah Nilakanta Sastri A comprehensive history of India – 1982– Volume 3,Part 2 – Page 1365 "Balauhar wa Budasaf"
  17. Indian Muslims: a study of the minority problem in India Page 238 "These were rendered into Arabic partly from the Persian or Pahlavi translations, while others were translated direct from the Sanskrit.12 Among these translations of Indian books "we find an Arabic version of the Balauhar wa Budasaf (Barlaam ..."
  18. Julia Ashtiany Abbasid Belles Lettres 1990 - Page 143 "India too was the source not only of separate stories such as those collected by al-Jahshiyari, but also of the Arabic Buddha legends, the most important of which is Bilawhar wa-Budasaf, a Middle Persian version of which was rendered into ..."
  19. Suresh K. Sharma, Usha Sharma Cultural and Religious Heritage of India: Islam 2004 Page 202 "Among these translations of Indian books that became embodied in Arabic literature 'we find an Arabic version of Balauhar wa Budasaf (Barlaam and Josaphat), and also a Budd-book."
  20. Acteurs des transferts culturels en Méditerranée médiévale Rania Abdellatif, Yassir Benhima, Daniel König - 2012- Page 181 "By misspelling, the Arabic Būḏāsaf becomes Yūḏāsaf, which then becomes Iodasaph in Georgian. See Ilia V. ABULADZE, Introduction, in: David Marshall LANG, The Balavariani (Barlaam and Josaphat), London 1966, p. 19–41, here p."
  21. Marion Turner A Handbook of Middle English Studies 2013- Page 427 "In Arabic recensions, the honorific becomes Budhasaf and from a scribal slip emerges as Yudhasaf (Lang 29): “Because the Arabic B and Y differ by only a single diacritical point, Budhasaf by virtue of a scribal error became Iodasaph in ..."
  22. Mélanges Gilbert Dagron Gilbert Dagron, V. Déroche, Centre de recherche d'histoire et civilisation de Byzance (Paris, France) - 2002 Page 459 "... Commémoraison du noble et digne saint Iodasaph, roi des Indiens » et dont les deux premières strophes peuvent se ... par le remarquable théologien shi'ite que fut Ibn Bâbûya (t991) et contenue dans un traité ismaélien ; voir notamment D. Gimaret, Le « Livre de Bilahwar et Būdāsf"
  23. Le livre de Bilawhar et Būdāsf selon la version arabe ismaélienne Daniel Gimaret - 1971 Publications - Volume 38 - Page 111
  24. Folklore Society (Great Britain) - 1896 "Another fact of much significance is this, that in the Georgian the proper names approach in their spelling very closely to the old Indian or Buddhist forms : e.g. Georgian Iodasaph is nearer than Josaphat to the Arabic Yudasaph and Budasaph "
  25. The March of India – Volume 15 – Page 57 1963 "From such sources a work was prepared in Arabic about the year 800 A.D. and named Kitab Balauhar wa Budasaf. Ibn al-Nadim mentions it in his Fihrist, and says that the Baghdad poet Aban al Lahiqi rendered it into Arabic verse. Ibn Babuya ..."
  26. Bruce B. Lawrence, Muḥammad ibn ʻAbd al-Karīm Shahrastānī, Shahrastānī on the Indian religions, 1976, p. 106, "Apart from the Pahlavi-to-Arabic translations of the tale of Budasaf and Balahwar, the locus classicus in Muslim literature for the depiction of Budasaf is Mas'udi's Muruj adh-dhahab. According to the author, Yudasaf/ Budasaf was born in India ..."
  27. Damodar P. Singhal India and world civilization Volume 2 1969 – Page 191 "The Arabic version of the Balauhar wa Budasaf (Barlaam and Josaphat) had become a part of Arabic literature. The Buddhist story of the blind men describing an elephant according to their sense of touch recurs in the writings of Tawhidi, ..."
  28. The Contemporary Society for Contemporary Studies 1963-- Volume 7,Numéro 1 – Page 119 "Ibn Babuya of Qum incorporated an adaptation of it in his treatise, Kitabi Kamal al Din wa Itman ... Akbar al Furs wa'l Arab. The authors of Rasail Ikhwan al-Saja refers to Balauhar's conversation with Budasaf (given here in the form of Yuzasaf).
  29. The Contemporary Society for Contemporary Studies- Volume 7,Numéro 1 1963 - Page 119 "Ibn Babuya of Qum incorporated an adaptation of it in his treatise, Kitabi Kamal al Din wa Itman ... Akbar al Furs wa'l Arab. The authors of Rasail Ikhwan al-Saja refers to Balauhar's conversation with Budasaf (given here in the form of Yuzasaf)"
  30. Robert Volk Historia animae utilis de Barlaam et Ioasaph (spuria): Einführung 2009 – Page 156 "... sie überhaupt nicht bei ihrer Behandlung der verschiedenen arabischen Barlaam-Fassungen; Lang fand sie immerhin in den ‚Traktaten der Lauteren Brüder' (Rasā'il Ih ̆wān as-Safā'), einem philosophisch-enzyklopädischen Werk des 10."
  31. Gernot L. Windfuhr Persian Grammar: History and State of its Study – 1979– Page 171 "One is a fragment of 27 distichs of the epic of Barlaam and Josaphat (Bilauhar and Bfidisaf) written in Turfan in the 10th century. It provides evidence for the spread of Persian from former Sogdian-speaking Transoxania into the Central Asian ..."
  32. Robert Volk Historia animae utilis de Barlaam et Ioasaph (spuria): Einführung 2009 Page 156 "In diesem Druck erscheint der Königssohn nicht in der Schreibung Būdāsaf, sondern als Yūdāsaf; völlig eigenmächtig liest Ghulām Ahmad jedoch „statt des arabischen Buchstabens Dal ... den Buchstaben Zay, wodurch er zu der Lesung .
  33. Nāṣir-i Khusraw, Henry Corbin, Muḥammad Muʻīn Livre réunissant les deux sagesses, 1984, p. 31: "je signale qu'il est encore reproduit par Najîraddîn 7~ùsî dans son «Goshâyesh Nainah» et qu'il doit avoir sa source dans le roman bouddhique de « Barlaam et Josaphat» (cf. Bilawhar wa Yudhâsâf, trad. persane de Majlisi in 'Ayn al-Hayât pp ...
  34. Anagarika Dharmapala, The Maha BodhiMaha Bodhi Society of India – 1992 – Volume 100 – Page 179 "... VIIth International Congress of Orientalists (Vienna 1886), Fritz Hommel presented 'Die alteste arabische Barlaam-Version ' (published in Proceedings, I Vienna 1888). ... Finally at the end of the 17th century, Aqa Muhammed Baqir Majlisi tr."
  35. Julia Ashtiany Abbasid Belles Lettres 1990 - Page 143 "India too was the source not only of separate stories such as those collected by al-Jahshiyari, but also of the Arabic Buddha legends, the most important of which is Bilawhar wa-Budasaf, a Middle Persian version of which was rendered into ..."
  36. Suresh K. Sharma, Usha Sharma - Cultural and Religious Heritage of India: Islam - 2004 Page 202 "Among these translations of Indian books that became embodied in Arabic literature 'we find an Arabic version of Balauhar wa Budasaf (Barlaam and Josaphat), and also a Budd-book."
  37. John Rippon in Journal of Ecclesiastical History Volume 18, Issue 02, October 1967, pp 247-248, online "In The Wisdom of Balahvar Professor Lang assembled the evidence for the Buddhist origins of the legends of the Christian saints Barlaam and Josephat. He suggested the importance of Arabic intermediaries, showing that confusion of diacritical markings turned Budhasaf (Bodhisattva, the Buddha-to-be) into Yudasaf, Iodasaph, Yuzasaf and Josaphat. By a curious roundabout journey this error reappears in once Buddhist Kashmir where the modern Ahmadiyya Muslims, well known for their Woking mosque, claim that a tomb of Yus Asaf was the tomb of Jesus who died in Kashmir, after having been taken down live from the cross; though though the Bombay Arabic edition of the book Balahvar makes its hero die in Kashmir, by confusion with Kushinara the traditional place of the Buddha's death."
  38. Trilok Chandra Majupuria, Indra Majupuria Holy places of Buddhism in Nepal & India: a guide to sacred places-1987 Page 295 "(Kushinara-Pali) (Place of Parinirvana) The Pali name of this town where Buddha entered mahaparinir-vana is Kushinara, while the Sanskrit name for it is Kushinagara, Kushinagri, Kushigrama, Kushigramaka, etc."
  39. Per Beskow in The Blackwell Companion to Jesus ed. Delbert Burkett 2011 "Only later did Ahmad's disciples invent the compromise that Jesus had been twice in India. Ahmad's primary source is a legend, known in the West as the tale of Barlaam and Josaphat. It was widely read all through the Middle Ages as an edifying... Yuzasaf as the principal character is named in Urdu, is helped on his way by the wise Bilhawar ... Ahmad divided Yuzasaf in two: Yuz Asaf. He declared that Yuz signified Jesus (who is not called by that name in any"
  40. a et b Grand Synaxaire (el): Ὁ Ὅσιος Ἰωάσαφ γιὸς τοῦ βασιλιὰ τῆς Ἰνδίας Ἄβενιρ. 26 Αυγούστου. ΜΕΓΑΣ ΣΥΝΑΞΑΡΙΣΤΗΣ.
  41. (en) Arthur Anthony Macdonnel, A History of Sanskrit Literature, New York, D. Appleton and Co., , 420 p., « Sanskrit Literature and the West »
  42. a et b November 19/December 2. Orthodox Calendar (Pravoslavie.ru).
  43. a et b Venerable Joasaph the Prince of India. OCA – Feasts and Saints. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « OCA » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  44. The Golden Legend: The Story of Barlaam and Josaphat
  45. a b c d et e Léonard R. Mills, L'histoire de Barlaam et Josaphat: versión champenoise, Librairie Droz, Genève, 1973, p. 7.
  46. F.C. Conybeare, "The Barlaam and Josaphat Legend in the Ancient Georgian and Armenian Literatures" (Gorgias Press)
  47. William Cantwell Smith, "Towards a World Theology" (1981)
  48. Sangharakshita, "From Genesis to the Diamond Sutra – A Western Buddhist's Encounters with Christianity" (Windhorse Publications, 2005), p. 165.
  49. Die Blüte der heiligen Dichtkunst im deutschen Mittelalter ist vielleicht »Barlaam und Josaphat«... Voir Heinrich Heine, (de) Die romantische Schule (Erstes Buch) @ heinrich-heine.net.
  50. Emmanuel Choisnel, Les Parthes et la Route de la soie, 2004, p. 202: « Dans l'Église grecque orthodoxe, Saint Josaphat a été fêté le 26 Août et, dans l'Église romaine, le 27 Novembre. »
  51. Barlaam and Ioasaph, John Damascene, Loeb Classical Library 34, Introduction by David M. Lang

Liens externes[modifier | modifier le code]