Rue Catherine-de-La Rochefoucauld
 9e arrt Rue Catherine de La Rochefoucauld
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| Situation | |||
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| Arrondissement | 9e | ||
| Quartier | Saint-Georges | ||
| Début | 52, rue Saint-Lazare | ||
| Fin | 52, rue Jean-Baptiste-Pigalle | ||
| Morphologie | |||
| Longueur | 440 m | ||
| Largeur | 10 m | ||
| Historique | |||
| Création | Avant XVIIe siècle | ||
| Dénomination | 1790 | ||
| Ancien nom | Rue de la Tour-des-Dames | ||
| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 5282 | ||
| DGI | 5356 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
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 Images sur Wikimedia Commons |
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La rue Catherine-de-La-Rochefoucauld est une voie du 9e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Longue de 440 mètres, orientée nord-sud, elle commence au 52, rue Saint-Lazare et finit au 52, rue Jean-Baptiste-Pigalle.
Elle est desservie, côté rue Saint-Lazare, par la ligne 12 aux stations Trinité - d’Estienne d’Orves et Saint-Georges, et, au nord, par les lignes 2 et 12 à la station Pigalle.
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Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle porte le nom de Catherine de La Rochefoucauld, ancienne abbesse de l'abbaye de Montmartre de 1737 à 1760, sur les terrains de laquelle elle fut ouverte.
Historique
[modifier | modifier le code]La voie, qui existait déjà au XVIIe siècle à l'état de chemin, est présente sur le Plan de Turgot sous le nom de « rue de la Tour-des-Dames »[1].
En 1790, une portion de cette voie prend le nom de « rue de La Rochefoucauld ».
En 2020, elle prend le nom de rue Catherine de La Rochefoucauld[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
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- No 6 : hôtel particulier de madame de Sancy, dame d'honneur de l'impératrice Eugénie. Il fut la propriété du marchand d'art Charles Sedelmeyer qui installa sa galerie au no 4 bis attenant.
- No 7 : hôtel de Mademoiselle Mars, à l'angle du no 1 de la rue de la Tour-des-Dames.
- No 11 : entrée de l'hôtel de Lestapis également à l'angle no 2 de la rue de la Tour-des-Dames.
- No 12 : école supérieure des arts et techniques de la mode (ESMOD).
- No 14 : musée Gustave-Moreau, dans la maison-atelier de l'artiste peintre.
- No 15 : le peintre Henri de Caisne y est mort le 26 octobre 1852[3].
- No 17 : le peintre, dessinateur et sculpteur Charles Gir (1883-1941) et l'actrice Jeanne Fusier-Gir (1885-1973), son épouse, y vécurent[4].
- No 20 : le philosophe et orientaliste français Volney y est mort le 25 avril 1820[3].
- No 32 : le compositeur Olivier Métra y est mort le [5].
- No 34 : le peintre François Édouard Picot y est mort le 15 mars 1868.
- No 58 : le photographe Robert Jefferson Bingham y installe en 1857 son nouvel atelier au cœur de la Nouvelle Athènes pour photographier les œuvres d'art[6]. C'est aussi là que vivait, et est morte le , la comédienne Anaïs Fargueil[7].
- No 62 : domicile du sculpteur Louis L'Épine, lors de son mariage en 1880[8].
- No 66 : ancien hôtel Rousseau, élevé en 1776 par l'architecte Pierre Rousseau[9], divisé en appartements. Domicile de Victor Hugo à son retour d'exil de 1871 à 1873[10] et de l'animateur Stéphane Bern de 2005 à 2021[11]. La façade sur rue porte le nom de l'architecte J. Henard et la date 1854.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Rue de La Rochefoucauld », nomenclature officielle des voies de Paris, paris.fr.
- « Dénomination rue Catherine de La Rochefoucauld », Ville de Paris.
- Frédéric Lock, Guide alphabétiques des rues et monuments de Paris, Paris, 1855 sur Gallica.
- Société coloniale des artistes français, Grand Palais, catalogue d'exposition, 1924, p. 19.
- Marius Boisson, Les compagnons de la vie de Bohème : Mimi, Musette, Murger, 1929, p. 229.
- Laure Boyer, « Robert Jefferson Bingham, photographe du monde de l'art sous le Second Empire », Études photographiques, no 12, novembre 2002, p. 7, note 10 (en ligne).
- 1896, Décès, 09, Archives départementales de Paris, V4E 8831.
- 1880, Mariages, 11, Archives départementales de Paris, V4E 4030.
- Répertoire d’art et d’archéologie : dépouillement de périodiques français et étrangers, 1er juillet 1913 sur Gallica.
- Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy, n°XXXVIII, année 1902, p.110.
- Alexandre Gady, avant-propos à la vente Daguerre du 25 janvier 2022 à Paris, catalogue de la vente, pp.6-7.
