Politique à Sao Tomé-et-Principe

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Le palais présidentiel

La politique à Sao Tomé-et-Principe est basée sur la Constitution du qui établit un régime semi-présidentiel démocratique, dans lequel le pouvoir exécutif est exercé par le président, élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans, qui est le chef de l'État, et le Premier ministre, qui est le chef du gouvernement.

Le pouvoir législatif est exercé par l'Assemblée nationale, dont les membres sont élus au suffrage universel pour un mandat de quatre ans.

Parlements[modifier | modifier le code]

Un Parlement des enfants et des jeunes est présent à Sao Tomé-et-Principe. Il est présidé par Aleina Neto en 2018[1].

Partis politiques[modifier | modifier le code]

Relations internationales[modifier | modifier le code]

Relations avec la Chine[modifier | modifier le code]

Après l'arrêt des relations avec Taïwan fin 2016[2], la Chine octroie en 2017 10,9 millions de dollars à Sao Tome-et-Principe, en soutien à divers projets. Elle doit également, selon un accord passé entre les deux pays en , assurer 38 millions de dollars de subventions dans les domaines l'agriculture, de la santé et de l'énergie et 146 millions dans les projets d'infrastructures jusqu'en 2022. Par la suite, le pays asiatique devrait effectuer une remise de dette de 28 millions de dollars[3].

La Chine devient rapidement un des principaux créanciers de Sao Tomé-et-Principe[4].

Relations avec l'Union européenne[modifier | modifier le code]

Relations avec le Nigeria[modifier | modifier le code]

Sao Tomé-et-Principe et le Nigeria se partagent une zone d'exploitation pétrolière. 60 % de ses revenus sont distribués au Nigeria et 40 % au pays insulaire, comme établi dans un traité signé en 2001[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (pt) Ricardo Neto, « Presidente do Parlamento Infanto-juvenil implora ao “São Tomé, o Poderoso" para abençoar todos são-tomenses », sur STP-Press, (consulté le ).
  2. « Sao Tomé-et-Principe adhère à l'idée d'une « Chine unique » et rompt ses relations diplomatiques avec Taïwan », sur Jeune Afrique, (consulté le ).
  3. (pt) « China concede 10,9 milhões de dólares em subsídios a São Tomé e Príncipe em 2017 », sur STP-Press, (consulté le ).
  4. (pt) « ″Pensamos que temos de salvar São Tomé e Príncipe″ », Diário de Notícias, no 54553,‎ (lire en ligne).
  5. (pt) « Morreu a embaixadora da Nigéria acreditada em São Tomé e Príncipe », sur STP-Press, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Gerhard Seibert, Camarades, Clients, and Cousins : colonialism, socialism, and democratization in São Tomé and Príncipe, Éditions Brill, coll. « African social studies series », , 615 p. (ISBN 90-04-14736-5)
  • Antoine Dulin, Un confetti tropical au cœur du système-monde : l'intégration d'un micro-État au système international : São Tomé e Principe, Paris, Institut d'études politiques, , 132 p. (lire en ligne)
  • [PDF] (pt) Gualter Sousa Pontes da Vera Cruz, A Democracia em S.Tomé e Príncipe, Instabilidade Política e as Sucessivas Quedas dos Governos, ISCTE – Instituto Universitário de Lisboa, (lire en ligne)
  • [PDF] (pt) Edalina Rodrigues Sanches, Cabo Verde e S. Tomé e Príncipe: Luta pela libertação, descolonização e construção do estado independente, Instituto de Ciências Sociais da Universidade de Lisboa, , 18 p. (lire en ligne)

Lien externe[modifier | modifier le code]