Phallus duquel jaillit un liquide (hiéroglyphe égyptien D53)

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Phallus duquel jaillit un liquide
D53
Unicode D053
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Le phallus duquel jaillit un liquide, en hiéroglyphes égyptiens, est classifié dans la section D « Parties du corps humain » de la liste de Gardiner ; il y est noté D53.

Représentation[modifier | modifier le code]

Il représente un pénis humain, circoncis et en érection duquel s'échappe un liquide indéterminé (urine ou sperme). Il est translittéré bȝḥ.

Utilisation[modifier | modifier le code]

C'est un déterminatif du champ lexical du pénis et de ses actions.

Après l'Ancien Empire son usage diffère quelque peu (voir l'hiéroglyphe D52
D52
) où il peut être déterminatif de l'homme.
C'est un idéogramme du terme bȝḥ
bbAAHD53
« phallus »[1] dans l'expression m-bȝḥ
mbbAHD53
Y1
(variante
mD53
Z1
) « (lit. dans le prépuce) pour une personne respecté : en présence de, en face de, devant, autrefois, jadis »[2].

Exemples de mots[modifier | modifier le code]

Faulkner
HM2
n
n
D53
n
k
D53
TAAiiD53
A1
ḥnn n(j)k ṯȝy
nc- phallus vb- faire l'amour, s'accoupler, forniquer, violer
(voir le français vulgaire « niquer » de l'arabe maghrébin vulgaire نك ,نع)[3]
nc- homme, mari, garçon

adj- mâle

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Erman et Grapow 1926, p. 419 du vol I.
  2. Erman et Grapow 1926, p. 420 du vol I.
  3. Erman et Grapow 1926, p. 345 du vol II.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Cathie Spieser, « Le phallus d’Osiris », Archimède. Archéologie et histoire ancienne,‎ , p. 17 (lire en ligne).
  • Alain Anselin, « Iconographie des rupestres sahariens et écriture hiéroglyphique: signes et sens », Les Cahiers de l'AARS, no 10,‎ , p. 20, 21 (lire en ligne).