Olivier Schrauwen

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Olivier Schrauwen
Olivier Schrauwen au Festival d'Angoulême 2016
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (46 ans)
BrugesVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Ollie SchrauwenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Olivier Schrauwen, né le à Bruges (province de Flandre-Occidentale), est un musicien et auteur de bande dessinée belge néerlandophone, vivant à Berlin.

Biographie[modifier | modifier le code]

Olivier Schrauwen naît le [1]. Après avoir étudié l'animation à l'Académie royale des beaux-arts de Gand, Olivier Schrauwen poursuit un master en bande dessinée à l'École supérieure des arts Saint-Luc à Bruxelles[1], ce qui l'amène à contribuer aux revues Ink et Hic Sunt Leones[1]. Il fait son entrée à Spirou en 2001, en dessinant un sommaire et il réalise deux courts récits dont un est scénarisé par Yvan Delporte[2]. Il publie encore un court récit de 2 planches intitulé Les Mésaventures de Stéfanus en 2006 dans ce journal[2]. Son premier livre, Mon Fiston — une description touchante de la force complexe des relations père-fils[3] —, paraît chez Bries en 2006[1] et est rapidement traduit en français. Cet album lui vaut le prix avenir de la ville de Turnhout en 2007. En 2009, il fait partie des auteurs représentatifs de la nouvelle bande dessinée flamande qui est invitée d'honneur au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême en 2009[4]. Il livre le deuxième opus L’Homme qui se laissait pousser la barbe en 2010[5]. Puis, il continue de publier dans de multiples revues, magazines et anthologies de la scène alternative – Canicola, Strapazin, Mome, Mon Lapin, etc – tout en restant un adepte de l'auto-édition. Il livre Arsène Schrauwen publié à L'Association en 2015, cet album fait partie de la sélection officielle du 43e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême[6]. Il réédite Le Miroir de Mowgli également à L'Association en 2017. Ces pages publiées initialement en 2011 par Ouvroir Humoir, mettent en scène la seconde naissance de Mowgli[7].

En 2018, il publie seul Vies parallèles aux éditions Actes Sud/L'An 2[8] que le critique Benjamin Roure de Bodoï apprécie particulièrement en lui attribuant une note de 4 étoiles sur une échelle de 5. L'année suivante, il s'associe avec Ruppert et Mulot pour publier Portrait d'un buveur dans la collection « Aire libre » aux éditions Dupuis, ce même critique estime cette fois que les auteurs ont fait une petite erreur de parcours avec ce livre[9].

En parallèle à ces albums, il continue de publier en fanzinat et en micro-édition, dans des structures telles Colorama[10] ou Stripburger[11].

Comme musicien, on lui doit la participation à trois albums[12].

Il a une forte influence sur Inge Bogaerts, Tom Borremans (nl) et Ben Gijsemans[1].

Publications[modifier | modifier le code]

Albums de bande dessinée[modifier | modifier le code]

Catalogues d'exposition[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en) Bas Schuddeboom, « Olivier Schrauwen (b. 7 November 1977, Belgium) », sur Lambiek, (consulté le ).
  2. a et b Bernard Coulange, « Schrauwen Olivier dans Spirou », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  3. « Schrauwen, Olivier - biographie © Fonds flamand des Lettres - bibliographie - Photo », sur BD Gest' (consulté le ).
  4. Thomas Clément, « Reportage photo : L’exposition Ceci n’est pas la bd flamande à Angoulême 2009 », sur bandedessinee.info, (consulté le ).
  5. a et b David Taugis, « L’homme qui se laissait pousser la barbe - Par Olivier Schrauwen - Actes Sud/l’AN 2 », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b Benjamin Roure, « Angoulême 2016 : la sélection officielle », BoDoï,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. a et b Frédéric Hojlo, « De Trondheim à Schrauwen, L’Association mise sur la diversité », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. a et b Benjamin Roure, « Vies parallèles **** », BoDoï,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. a et b Benjamin Roure, « Portrait d’un buveur ** », BoDoï,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (en) « Sunday 3&4 », sur coloramabooks.space (consulté le ).
  11. (en) « Stripburger magazine », sur stripburger.org (consulté le ).
  12. (en) « Olivier Schrauwen - Discographie », sur Discogs (consulté le ).
  13. A. Perroud, « Les chroniques BD Gest' Arsène Schrauwen », BD Gest',‎ (lire en ligne).
  14. Christian Rosset, « De quelques bandes dessinées singulières (1) : Schrauwen – Ruppert & Mulot (Portrait d’un buveur) & Vanoli (Simirniakov) », Diacritik,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (en) « Ceci n'est pas la BD flamande - La Flandre invitée d'honneur au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême », sur lastdodo.com (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

  • Pascal Lefèvre et Patrick Van Gompel, La Nouvelle BD flamande, Berchem, Fonds flamand des lettres, , 56 p., ill. ; 17 cm (OCLC 902348799, présentation en ligne).
  • Gert Meesters, De l'art personnel au service d'un internationalisme radical. Les BD d'Olivier Schrauwen, Septentrion, numéro 3, 2015, p. 61 (lien).
  • Gert Meesters, « The Reincarnation of Independent Comics : Bries and Oogachtend as Deceivingly Similar Cases », La bande dessinée en dissidence. Alternative, indépendance, auto-édition/Comics in Dissent. Alternative, Independence, Self-Publishing, Christophe Dony, Tanguy Habrand et Gert Meesters (dir.), Liège : Presses Universitaires de Liège, collection « ACME », 2014, p. 127-140.
  • (en) Benoît Crucifix, Gert Meesters, « The Medium Is the Message: Olivier Schrauwen’s ‘Arsène Schrauwen’ beyond Expectations of Autobiography, Colonial History and the Graphic Novel », European Comic Art, volume 9, numéro 1, 2016, p. 24-62.

Périodiques[modifier | modifier le code]

Articles[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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