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Musée Nissim-de-Camondo

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Musée Nissim-de-Camondo
Informations générales
Nom local
Musée Nissim de CamondoVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Ouverture
Gestionnaire
Surface
20 pièces
Visiteurs par an
45 000 (2016)
50 000 (2017)
Site web
Collections
Collections
mobilier et objets d'art du XVIIIe siècle français
Localisation
Pays
France
Commune
Adresse
63, rue de Monceau, 75008 Paris, France
Coordonnées
Localisation sur la carte du 8e arrondissement de Paris
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Le musée Nissim-de-Camondo, inauguré en , est situé dans le 8e arrondissement de Paris, dans l'hôtel Moïse de Camondo, construit par René Sergent entre 1911 et 1914 en bordure du parc Monceau. Il abrite une collection exceptionnelle de mobilier et d'objets d'art du XVIIIe siècle français dans un hôtel particulier préservé dans l'état où il était habité au début du XXe siècle.

Historique

L'hôtel particulier fut construit en 1912 par l'architecte René Sergent, à la demande de Moïse de Camondo, en lieu et place de l'ancien hôtel qui avait appartenu à ses parents, démoli en 1911 à l'exception du bâtiment sur rue. Le nouvel édifice s'inspire du Petit Trianon de Versailles. Le jardin, comme dans nombre d'autres demeures prestigieuses de cette époque, est dessiné par le célèbre architecte-paysagiste Achille Duchêne.

Moïse de Camondo y installa ses collections, qu'il ne cessa d'augmenter jusqu'à sa mort, le . Par testament, l'hôtel et les collections qu'il renfermait furent légués à l'Union centrale des arts décoratifs pour devenir le musée Nissim-de-Camondo, en mémoire de son fils Nissim (1892-1917), lieutenant de l'escadrille MF 33 abattu en combat aérien le au-dessus du territoire de la commune de Leintrey en Meurthe-et-Moselle.

L’hôtel détruit était connu sous le nom d’hôtel Violet. Cet hôtel « eut une autre vie. Une existence de papier, de rêve, de fiction. [...] De cette maison, Émile Zola avait fait un symbole. Pour des milliers de lecteurs à travers le monde, l'hôtel Saccard existe bel et bien [...] Durant ses repérages l'écrivain avait certes visité d'autres hauts lieux de la plaine Monceau. Ils lui inspirèrent tel ou tel détail. Mais l'essentiel découlait de son observation méthodique de l'hôtel de Monsieur Violet, du moins de son architecture et de son agencement. »[1].

Le Musée

Entrée rue de Monceau.
Le grand salon.

Pour l’amour de l’art

Au début du XIXe siècle, les Camondo, une famille juive sépharade, fondèrent une banque qui était devenue l’une des plus importantes de l’Empire ottoman. Ils furent anoblis en 1867 par Victor-Emmanuel II en remerciement de leur soutien financier à la réunification de l’Italie.

À la fin du Second Empire, les deux frères Camondo, Abraham-Behor et Nissim, quittent Constantinople et se fixent à Paris, où leur banque est établie depuis 1869.

Leurs fils, les cousins Isaac et Moïse, deviennent, sous la IIIe République, des collectionneurs avertis et des personnalités bien connues dans le monde de l’art.

Moïse se passionne presque exclusivement pour le XVIIIe siècle français ; pendant plus de cinquante ans il achète aux ventes des plus grands amateurs d'art de l'époque : le baron Jérôme Pichon (1878), le baron Léopold Double (1881), Pierre Decourcelle (1911), Joseph Bardac, Mme de Polès (1927), Stroganoff (1931), Mme Louis Burat, Georges Haviland, Georges Blumenthal (1932), Charles Ephrussi, Mme C. Lelong, etc.

Dans un Paris devenu le centre européen du négoce d'art à la charnière des deux siècles, il réunit une collection unique de rares meubles et objets d'art décoratif issus du riche patrimoine de l'ancienne aristocratie française mis alors sur le marché, et un ensemble de boiseries anciennes pour leur servir de cadre. Depuis 1890, il est client régulier des Seligmann père et fils, grands antiquaires parisiens d'origine allemande :

  • Jacques, qui achèta en 1909 l'ancien hôtel de Sagan rue Saint-Dominique, vendra à Moïse des meubles ayant fait partie de la fameuse collection Hertford-Wallace, autrefois abritée dans le pavillon de Bagatelle et dans un immense appartement de maître (2, rue Lafitte), dont le riche contenu fut acheté en à Lady Sackville-West, héritière du secrétaire de Richard Wallace, puis homme de confiance et légataire de sa veuve (hors ce qui a constitué le musée londonien éponyme, inauguré en 1897); la même année, Seligmann cèdera à Camondo le mobilier Louis XVI du grand salon pour l'importante somme de 900 000 francs-or « payable en 28 mensualités sur 4 ans »;
  • Arnold, devenu son fournisseur attitré et qui partage son goût pour la symétrie, lui dénicha en Angleterre le pendant d'un « meuble d'appui » en laque par l'ébéniste Garnier, que les deux frères lui avaient vendu trente ans avant[2].

Afin de mettre en valeur ses collections, il fait construire une vaste demeure d’apparence classique mais dotée du dernier confort moderne.

La bibliothèque lambrissée.

« Au printemps 1914, l'hôtel fraîchement terminé, plusieurs réceptions y avaient été données : Le grand salon était le centre de l'animation. Les invités, admiratifs, s'y pressaient pour venir féliciter M. le Comte (qui) tendu et inquiet, s'était constamment tenu à proximité de ce petit bureau orné de plaques de porcelaine, redoutant une bousculade, guettant le geste maladroit qui n'aurait pas manqué de réduire ce chef-d'œuvre en miettes... »[3]. Mais en août suivant, la Première Guerre mondiale éclate et trois ans plus tard () son fils Nissim meurt célibataire à 26 ans dans un combat aérien.

Agencement et legs

Jusqu’à sa mort en 1935, Moise de Camondo s’emploie à parachever son œuvre de « reconstitution d’une demeure aristocratique du XVIIIe siècle » :

« Seule comptait vraiment encore à ses yeux sa collection d'œuvres d'art. Jusqu'au bout, il songea à l'enrichir. Oserait-on dire : à la perfectionner ? Rien ne l'excitait plus comme de traquer l'œuvre introuvable »[4].

Bien que Camondo ait encore pour héritiers sa fille unique Béatrice et ses deux petits-enfants, il décida en 1924 de léguer l’hôtel et les collections qu'il contiendrait à sa mort, en souvenir de son fils à qui il l'avait destiné, au Musée des Arts Décoratifs de Paris dont à ses yeux ils aurait constitué une sorte d'annexe, sa gestion étant confiée à l'Union Centrale des Arts Décoratifs (U.C.A.D.), qu'une convention venait de lier à l'Etat; il est inauguré officiellement par sa fille et ouvert au public le .

Conformément à des instructions testamentaires très précises, le musée montre encore les collections dans la présentation qu'il a choisie :

« Il avait prévu l'agencement intérieur avec plus de méticulosité encore. Aucun meuble ne devait être bougé. Tout devait rester exactement dans l'état où il l'aurait laissé à sa mort. Ainsi les visiteurs auraient vraiment l'impression que l'hôtel est encore habité. D'ailleurs Moïse préconisait d'éviter la pose de mains courantes. Aucun conservateur ni gardien ne devait habiter là où il avait vécu, par souci de sécurité (...) Même le grand portrait de son père par Carolus-Duran et les photographies de son fils ne devaient pas changer de place. Tant pis si leur destin était de devenir les fantômes de la rue de Monceau »[5].

« Le nouveau maître des lieux, M. Messelet, arrivait, accompagné de M. Carle Dreyfus, afin de régler les derniers détails de la transformation définitive de l'hôtel en musée. Il fallait écarter les vases les plus fragiles, repousser quelques fauteuils, rouler certains tapis... rien ne sera plus comme avant..Dans le grand hall d'entrée, un photographe commençait d'installer ses lourds objectifs afin de fixer l'aménagement des salons avant toute modification »[6].

Le musée de 1940 à 1945

Quatre ans plus tard les musées nationaux firent transporter tout son contenu avec d'autres importantes collections publiques et privées - dont celle des Rothschild et des David-Weill - au château de Valençay, alors habité par le duc de Talleyrand, prince de Sagan; ce dépôt d'œuvres d'art confié à Gérald Van der Kemp, faillit disparaître dans l'incendie allumé dans le château par la 2e division SS Das Reich; sur cet épisode cf. le témoignage de van der Kemp à José-Luis de Villalonga (Gold Gotha, Seuil-Le Livre de Poche, 1972, p.309).

Des sources postérieures n'évoquent que la pose de scellés sur les portes du musée afin de soustraire son contenu à toute convoitise prévisible pendant les quatre années d'Occupation (Assouline, op.cit. p.274, et sa conférence sur Moise de Camondo à Niort le 15/02/2020)

A cet égard plusieurs éléments sont à considérer : - à la différence d'autres grands collectionneurs d'art parisiens, de l'après-guerre à sa mort fin 1935, Camondo divorcé et resté seul, qui deviendra en 1930 vice-président de l'Union Centrale des Arts Décoratifs qui fut sa légataire pour son hôtel et son contenu, ne reçut que ponctuellement un cercle restreint d'amis et de "connaisseurs professionnels", conservateurs de musées nationaux, comme son conseiller attitré Carle Dreyfus (déjeuners "Louvre" "ou Marsan") ou le Club des Cent; - le musée qu'il y créa post mortem, inauguré par sa fille fin 1936, n'était probablement pas encore très connu des amateurs d'art européens visitant Paris, dont des allemands qui auraient pu y opérer certains "repérages"pour des saisies ultérieures; - cet ensemble n'était plus un bien juif, donc ne pouvait se voir appliquer la réglementation spécifique et spoliatrice instituée en 1941 par le régime de Vichy; - le goût des dignitaires du IIIème Reich, au premier chef Hitler et Goebbels, se portait davantage sur les oeuvres des écoles du Nord et de Haute Epoque, comme par exemple les 333 tableaux hollandais et flamands de la collection Schloss, volée en 1943, que sur le mobilier et les arts décoratifs de la seconde moitié du XVIIIème siècle au style jugé trop mièvre, même si évidemment le vol de toute chose rare et précieuse devait les enrichir ainsi que tous ceux qui surent profiter à des degrés divers de la situation et "blanchir" les grands profits du marché poir (cf. Emmanuelle Polack Le marché de l'art sous l'occupation, 1940 -1944, Tallandier, 2019).

Le 1942 Béatrice de Camondo, séparée de son époux, et sa fille Fanny sont arrêtées par la police française à leur domicile familial du boulevard Maurice-Barrès de Neuilly, puis son époux Léon Reinach et son fils Bertrand, en fuite vers l'Espagne et trahis par un passeur à Sentein (Ariège), le sont également ; en 1943 ils sont tous les quatre internés au camp de Drancy ; en , le père et les enfants sont déportés avec 1200 autres personnes, puis en ce sera Béatrice, dans un convoi de 1501 personnes, vers le camp d’Auschwitz-Birkenau, où elle disparaîtra en .

Le double piano de la maison Pleyel offert par les Reinach au jeune couple en 1909, après avoir transité par Vienne probablement du fait de la perquisition-saisie mobilière effectuée par la Gestapo suite à leur arrestation et leur déportation avec leurs deux enfants, est conservé au château de Villemonteix (23), propriété privée ouverte au public.

La « renaissance » de Camondo

Depuis la création en 1985 du Comité pour Camondo, grâce à un mécénat international dont japonais, la maison, dont décor et mobilier avaient inévitablement vieilli, a retrouvé peu à peu son lustre d'antan : tissus retissés à l’identique, meubles, tableaux et objets restaurés. La photographie sans flash est autorisée.

A partir de 1997 l'ouvrage d'Assouline consacré à cette famille mit un heureux "coup de projecteur" sur ce musée longtemps oublié et contribua à la faire mieux connaître.

La gloire du goût français

Escalier d'honneur.

Le portrait photographique de Nissim de Camondo en tenue militaire accueille toujours le visiteur à la billetterie.

Le circuit de visite débute dans l’imposant vestibule au fond duquel trône un large escalier de pierre de taille à la rampe en fer forgé copiée par la maison Baguès sur celle de l'hôtel Dassier à Toulouse XVIIIe siècle.

La cage est ornée d'une grande tapisserie dite « chancellerie » tissée en laine et soie à la manufacture royale des Gobelins pour Michel Le Tellier, chancelier de France de 1677 à 1685, appartenant à une série qui passa ensuite au marquis d'Argenson (1652-1721), titulaire de la charge de 1718 à 1720, qui y fit apposer ses armes. Le catalogue du musée (édition de 1954) cite cinq autres exemplaires conservés par ses descendants; un est au Musée des Arts décoratifs de Paris; un autre fit partie des collections Rochebrune/du Fontenioux au château de Terre-Neuve à Fontenay-le-Comte (85) où il fut photographié vers 1890 par Robuchon, puis de la Court d'Aron à Saint-Cyr-en-Talmondais (85) où il fut photographié au cours du XXème siècle.

C'est dans cette pièce d'entrée, à la décoration traditionnellement sobre, que les valets de pied attendaient leurs maîtres lors des réceptions.

La visite commence par les salons du premier étage.

Le sourire d’une bacchante d’Élisabeth Vigée-Lebrun nous accueille dans le grand bureau, aux murs lambrissés de chêne recouverts des tapisseries d’Aubusson représentant Les Fables de La Fontaine.

Des meubles exquis, secrétaires à cylindre, tables, commodes ou bonheurs du jour, estampillés de plus grands ébénistes de l’époque : Jean-François Oeben, J.-B. Sené, Bernard Van Riesen Burgh (B.V.R.B.), ou Jean-Henri Riesener, sont disposés dans le grand salon sous le regard de Madame du Molay de Mme Vigée-Lebrun, ainsi que dans le salon des Huet (où sont montrées des Scènes champêtres de Huet) ou encore dans le petit bureau aux tentures de soie cramoisie, dans lequel est exposé un portrait de Necker, ainsi qu'un buste de l’Été, par Houdon. Le musée offre aussi à la vue de splendides appliques et cartels en bronze de style Rocaille, des tapis et des paravents issus de la Manufacture de la Savonnerie, des porcelaines de Sèvres et de Meissen. À l’étage se trouvent les appartements de la famille, ainsi qu’une lumineuse bibliothèque lambrissée de chêne sculpté, aux rayons garnis de livres reliés de maroquin rouge, dont certains plats aux armes des Talleyrand proviennent du château de Valençay, qui servit de refuge au contenu du musée de 1940 à 1945; la pièce bénéficie d'une vue dégagée sur le parc Monceau dont la partie lotie par les frères Péreire est ponctuée de célèbres hôtels particuliers.

La présence du collectionneur est plus particulièrement sensible dans le petit "cabinet de Porcelaines" adjacent à la salle à manger, garni de placards vitrés, où il prenait ses repas quand il était seul. On y trouve une collection unique de différents services de porcelaines de Sèvres (1784-1809) d'après les « Oiseaux de Buffon » illustrés par Martinet. Le comte de Camondo a acheté le service de porcelaine tendre à pointillé vert (dit service Le Fevre, d'après son commanditaire[7]) auprès de l'antiquaire Seligmann[8].

Le visiteur remarque dans la salle à manger des pièces d'argenterie commandées par la Grande Catherine pour son favori Orloff, épaves d'un gigantesque service de plus de 800 pièces.

La présence du comte est également sensible dans le vaste salon bleu lui servant de bureau au premier étage et donnant sur les frondaisons du parc Monceau. Il a été aménagé en 1924 un an après le départ de sa fille Béatrice et de son mari Léon Reinach, en réunissant la chambre et le boudoir de celle-ci.

Dans les salles de bains entièrement carrelées attenant aux deux chambres à coucher de Moïse et de Nissim, « l’esprit XVIIIe » disparaît pour faire place au confort moderne du début du XXe siècle : éléments de faïence, robinetterie de cuivre nickelé (maison Kula).

L'ancien bureau de Nissim de Camondo.

L'ancien bureau de Nissim, de ce style un peu anglicisant alors à la mode chez la grande bourgeoisie française, est décorée de tableaux du XIXe siècle, avec les thèmes traditionnels de la chasse et de l’équitation.

Celle de son père, ornée d'une boiserie (vers 1780) provenant d'une maison bordelaise, ressemble plus à un petit boudoir Louis XV, que n’auraient point dédaigné Mme de Pompadour ou Mme de Genlis.

Par désir d'assimilation ou souci de discrétion, les traces de judaïsme sont quasiment inexistantes dans cette demeure. Le visiteur peut seulement apercevoir dans une vitrine des chandeliers en argent de chabbat, dans une petite bibliothèque basse des ouvrages religieux juifs, et dans la cuisine, une étoile de David au fond d'un moule à kouglof en cuivre.


Le sens du confort

En descendant au rez-de-chaussée, nous revenons à la Belle Époque, toute à sa célébration du confort domestique avec les ingénieuses dispositions techniques et architecturales nécessaires pour assurer le bon fonctionnement du service et le confort quotidien : chauffage à air filtré et pulsé, ascenseurs à air comprimé, système de nettoyage par le vide, corniches lumineuses, etc.

La cuisine, spectaculaire, témoigne de l’attention portée par le maître des lieux aux plaisirs de la bouche. Une énorme rôtisserie de fonte accompagne le fourneau central ; au mur reluisent des ustensiles de cuivre qui fleurent bon la cuisine traditionnelle.

Émouvante trace olfactive de présence humaine, l'odeur de tabac ayant imprégné les boiseries d'un petit bureau (celui du maître d'hôtel ?).

Salles

Rez de chaussée bas : 5 salles

  • Vestibule et Escalier
  • Cuisine
  • Salle des Gens
  • Laverie
  • L'Office du Chef

Rez de chaussée haut : 7 salles

  • Galerie
  • Grand Bureau
  • Grand Salon
  • Salon des Huet
  • Salle à Manger, et Cabinet de Porcelaines
  • Petit Bureau
  • Office de la Salle à Manger

Premier Etage: 7 salles

  • Salon Bleu
  • Bibliothèque
  • Appartement de Nissim de Camondo
  • Appartement de Moïse de Camondo
  • les 3 Salles de Bains

Notes et références

Cuisine de l'hôtel Camondo.
  1. Pierre Assouline, Le dernier des Camondo, Paris, 1999.
  2. Nora Şeni et Sophie Le Tarnec, Les Camondo ou l'éclipse d'une fortune, Actes Sud, 1997, p. 218 et 219
  3. Nora Şeni et Sophie Le Tarnec, p. 218 et 219
  4. G. van der Kemp à José-Luis de Vilallonga ds "Gold Gotha" Seuil-le-Livre-de-Poche, 1972, p. 309, et Assouline, p. 259
  5. G. van der Kemp à José-Luis de Vilallonga ds "Gold Gotha" Seuil-le-Livre-de-Poche, 1972, p. 309, et Pierre Assouline, "Le dernier des Camondo", Gallimard, 1997 ; p. 253, 254
  6. G. van der Kemp à Vilallonga dans "Gold Gotha" p. 309, et Assouline p. 253, 254
  7. Sylvie Legrand-Rossi, Le Musée Nissim de Camondo, Les arts décoratifs, Paris, 2009, p.44
  8. La plupart des pièces provenaient de la vente de la collection du baron Double en 1881

Bibliographie

Voir aussi

  • Moïse de Camondo

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Joseph Bosc, le créateur de la grille copiée dans l'escalier d'honneur.
  • Le Mobilier du Musée Nissim de Camondo, Sylvie Legrand-Rossi, Éditions Faton et Les Arts Décoratifs, 2012

Articles connexes

Liens externes