Match de rugby à XV Nouvelle-Zélande - France (1994)
Nouvelle-Zélande - France 1994 | |||||||
Contexte | |||||||
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Compétition | Test match | ||||||
Date | 3 juillet 1994 | ||||||
Stade | Eden Park | ||||||
Lieu | Auckland | ||||||
Résultat | |||||||
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Le match de rugby à XV du entre la Nouvelle-Zélande et l'équipe de France se déroule dans le cadre de la tournée de cette dernière dans l'hémisphère Sud.
Les Français s'imposent 23 à 20 grâce à un essai en fin de match désigné en France sous le terme d'« essai du bout du monde » ou de « try of the century » (essai du siècle) dans le monde anglo-saxon.
Avant-match
[modifier | modifier le code]Avant ce match, l'équipe de France dirigée par Pierre Berbizier en tournée a déjà gagné le premier test-match face aux All Blacks, à Christchurch. Elle n'est jamais encore sortie invaincue d'une tournée en Nouvelle-Zélande[1].
Feuille de match
[modifier | modifier le code](mt : 9 – 13)
à l'Eden Park, AucklandPoints marqués :
- Nouvelle-Zélande : 1 essai de Fitzpatrick (56e), 5 pénalités de Cooper (3e, 12e, 35e, 60e, 66e)
- France : 2 essais de Ntamack (29e) et Sadourny (79e), 2 transformations de Lacroix et Deylaud, 3 pénalités de Lacroix (1re, 39e) et Deylaud (64e)
Évolution du score : 0-3, 3-3, 6-3, 6-10, 9-10, 9-13, 14-13, 17-13, 17-16, 20-16, 20-23
Arbitre :
Spectateurs :France Titulaires |
Nouvelle-Zélande Titulaires |
Déroulement
[modifier | modifier le code]Les All Blacks mènent 20 à 16 à trois minutes de la fin du temps réglementaire mais sont finalement battus par les Français qui marquent à la fin du match un essai passé à la postérité sous le nom d'« essai du bout du monde » ou de « try of the century » dans le monde anglo-saxon. À la 78e minute, un long coup de pied de dégagement de l'arrière all-black est récupéré par Philippe Saint-André dans ses 22 mètres[3]. Il remonte le terrain, transperce le premier rideau all-black et provoque un regroupement sur la ligne des 40 m. Le talonneur Jean-Michel Gonzalez sort la balle et la transmet à l'ouvreur Christophe Deylaud. Ce dernier lance Abdelatif Benazzi qui réalise un superbe geste technique dans sa course, passant les bras pour éliminer deux défenseurs[1] avant de lancer l'ailier Émile Ntamack[3]. Dans un tout petit périmètre le long de la ligne de touche le ballon passe de Ntamack au 3e ligne Laurent Cabannes puis au centre Yann Delaigue qui repique vers le centre du terrain et donne au demi-de-mêlée Guy Accoceberry. À ce point, la défense All-Black est définitivement débordée. Accoceberry n'a plus qu'à passer la balle à l'arrière Jean-Luc Sadourny qui part plonger dans l'en-but sans opposition. Deylaud transforme l'essai, la France s'impose 23-20[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « L'essai du bout du monde raconté par Pierre Berbizier », Le Monde, (consulté le )
- Statistiques du match sur espnscrum.com
- Jacques MAIGNE, « Au bout de la terre, les Français marquent un essai du bout du monde », sur Libération, (consulté le )