Marianne Maret
Marianne Maret | |
Fonctions | |
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Conseillère aux États | |
En fonction depuis le (4 ans, 5 mois et 3 jours) |
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Élection | |
Législature | 51e (2019-2023) |
Prédécesseur | Jean-René Fournier |
Députée au Grand Conseil du Canton du Valais | |
– (10 ans et 8 mois) |
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Législature | 2009-2013 2013-2017 2017-2021 |
Groupe politique | PDCB |
Conseillère communale de Troistorrents | |
– (12 ans) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Marianne Bachmann |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sion (VS) |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PDC |
Profession | employée de commerce |
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Marianne Maret, née le et originaire de Sion, est une personnalité politique valaisanne, membre du parti démocrate chrétien. Première femme ayant accédé à la présidence d'une commune du Val-d'Illiez[1],[2], elle est élue en 2019 au Conseil des États, devenant la première femme à y représenter le Valais.
Biographie
Ancienne employée de commerce, mère au foyer pendant dix-neuf ans, elle se consacre ensuite à une carrière de femme politique[3].
Membre du Conseil communal (organe exécutif) de Troistorrents depuis 1997[4], Marianne Maret est élue présidente de Troistorrents en 2004. Elle occupe ce poste jusqu'en 2012.
En 2009, Marianne Maret devient également députée au Grand Conseil valaisan[5]. Réélue en 2013 et en 2017, elle préside la Commission de gestion pour la période 2017-2019[6],[7]. Son mandat provoque la controverse lors de l’affaire du lanceur d'alerte Joël Rossier[8],[9].
De 2009 à 2013, elle est également présidente de la Fédération des Communes Valaisannes[10]. Nommée par le Conseil d’État valaisan, elle préside la Fondation pour le développement durable des régions de montagne depuis le 1er mai 2013[11].
Elle est également vice-présidente du parti démocrate-chrétien valaisan[12].
Conseillère aux États
En 2019, son parti la lance dans la course au Conseil des États pour succéder à Jean-René Fournier, aux côtés de Beat Rieder[13],[14],. Elle obtient 39 660 voix au premier tour, se plaçant 2e ; au second tour, elle est en compétition avec le socialiste Mathias Reynard[15], qu'elle devance finalement de 1 370 suffrages. Elle devient ainsi la première femme à représenter le canton du Valais au Conseil des États.
Notes et références
- Emmanuelle Es-Borrat, « Il s'efface devant Marianne », sur Le Nouvelliste, (consulté le ), p. 3
- Yves Terrani, « Sa deuxième maison », Le Nouvelliste, , p. 15 (lire en ligne)
- Christian Rappaz, « Avec Marianne Maret, ‹ il n’y a ni calcul, ni embrouille › », L'Illustré, (lire en ligne)
- Béatrice Claret, « Place de présidentevacante », Le Régional, (lire en ligne)
- « Marianne Maret – Parlement valaisan », sur parlement valaisan (consulté le )
- « Parlement valaisan - Commission de gestion » (consulté le )
- Yves Terrani, « Les décisions prises dans l’affaire Cleusix ne peuvent pas être critiquées », RTS Info, (lire en ligne, consulté le )
- Grégoire Baur, « Début 2018, Joël Rossier avait déjà tiré la sonnette d’alarme », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Cédric Jordan, « La démission d'un chef de service prend un tour politique en Valais », RTS Info, (lire en ligne)
- « Fédération des Communes Valaisannes »,
- « Fondation pour le développement durable des régions de montagne » (consulté le )
- Stéphanie Germanier, « Serge Métrailler a été plébiscité par les siens pour conserver la présidence du PDC Vr », Le Nouvelliste, (lire en ligne)
- « Le PDC du Valais romand lance Marianne Maret pour les Etats », RTS, (lire en ligne)
- Stéphanie Germanier et Sabine Papilloud, « Marianne Maret en route pour les Etats? «Pour défendre les femmes, j’ai l’atout d’en être une» », Le Nouvelliste, (lire en ligne)
- Grégoire Baur, « En Valais, duel entre une femme et un féministe dans la course aux Etats », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )