Marianne Maret

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 27 janvier 2020 à 12:25 et modifiée en dernier par Omnilaika02 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Marianne Maret
Illustration.
Fonctions
Conseillère aux États
En fonction depuis le
(4 ans, 5 mois et 3 jours)
Élection
Législature 51e (2019-2023)
Prédécesseur Jean-René Fournier
Députée au Grand Conseil du Canton du Valais

(10 ans et 8 mois)
Législature 2009-2013
2013-2017
2017-2021
Groupe politique PDCB
Conseillère communale de Troistorrents

(12 ans)
Biographie
Nom de naissance Marianne Bachmann
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Sion (VS)
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Parti politique PDC
Profession employée de commerce

Marianne Maret, née le et originaire de Sion, est une personnalité politique valaisanne, membre du parti démocrate chrétien. Première femme ayant accédé à la présidence d'une commune du Val-d'Illiez[1],[2], elle est élue en 2019 au Conseil des États, devenant la première femme à y représenter le Valais.

Biographie

Ancienne employée de commerce, mère au foyer pendant dix-neuf ans, elle se consacre ensuite à une carrière de femme politique[3].

Membre du Conseil communal (organe exécutif) de Troistorrents depuis 1997[4], Marianne Maret est élue présidente de Troistorrents en 2004. Elle occupe ce poste jusqu'en 2012.

En 2009, Marianne Maret devient également députée au Grand Conseil valaisan[5]. Réélue en 2013 et en 2017, elle préside la Commission de gestion pour la période 2017-2019[6],[7]. Son mandat provoque la controverse lors de l’affaire du lanceur d'alerte Joël Rossier[8],[9].

De 2009 à 2013, elle est également présidente de la Fédération des Communes Valaisannes[10]. Nommée par le Conseil d’État valaisan, elle préside la Fondation pour le développement durable des régions de montagne depuis le 1er mai 2013[11].

Elle est également vice-présidente du parti démocrate-chrétien valaisan[12].

Conseillère aux États

En 2019, son parti la lance dans la course au Conseil des États pour succéder à Jean-René Fournier, aux côtés de Beat Rieder[13],[14],. Elle obtient 39 660 voix au premier tour, se plaçant 2e ; au second tour, elle est en compétition avec le socialiste Mathias Reynard[15], qu'elle devance finalement de 1 370 suffrages. Elle devient ainsi la première femme à représenter le canton du Valais au Conseil des États.

Notes et références

  1. Emmanuelle Es-Borrat, « Il s'efface devant Marianne », sur Le Nouvelliste, (consulté le ), p. 3
  2. Yves Terrani, « Sa deuxième maison », Le Nouvelliste,‎ , p. 15 (lire en ligne)
  3. Christian Rappaz, « Avec Marianne Maret, ‹ il n’y a ni calcul, ni embrouille › », L'Illustré,‎ (lire en ligne)
  4. Béatrice Claret, « Place de présidentevacante », Le Régional,‎ (lire en ligne)
  5. « Marianne Maret – Parlement valaisan », sur parlement valaisan (consulté le )
  6. « Parlement valaisan - Commission de gestion » (consulté le )
  7. Yves Terrani, « Les décisions prises dans l’affaire Cleusix ne peuvent pas être critiquées », RTS Info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Grégoire Baur, « Début 2018, Joël Rossier avait déjà tiré la sonnette d’alarme », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. Cédric Jordan, « La démission d'un chef de service prend un tour politique en Valais », RTS Info,‎ (lire en ligne)
  10. « Fédération des Communes Valaisannes »,
  11. « Fondation pour le développement durable des régions de montagne » (consulté le )
  12. Stéphanie Germanier, « Serge Métrailler a été plébiscité par les siens pour conserver la présidence du PDC Vr », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
  13. « Le PDC du Valais romand lance Marianne Maret pour les Etats », RTS,‎ (lire en ligne)
  14. Stéphanie Germanier et Sabine Papilloud, « Marianne Maret en route pour les Etats? «Pour défendre les femmes, j’ai l’atout d’en être une» », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
  15. Grégoire Baur, « En Valais, duel entre une femme et un féministe dans la course aux Etats », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )

Liens externes