La Route au tabac

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La Route au tabac

Titre original Tobacco Road
Réalisation John Ford
Scénario Nunnally Johnson
Acteurs principaux
Sociétés de production Twentieth Century Fox
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie dramatique
Durée 84 min
Sortie 1941

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Route au tabac[1] (Tobacco Road) est un film américain réalisé par John Ford, sorti en 1941.

Il est inspiré du roman éponyme d'Erskine Caldwell (1937).

Synopsis[modifier | modifier le code]

La vie misérable des fermiers de la Route du tabac durant la Grande Dépression à la suite de la crise de 1929.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

C'est du producteur Darryl F. Zanuck que vient l'idée du film : après le succès des Raisins de la colère, il souhaite réunir une nouvelle fois le réalisateur John Ford et le scénariste Nunnally Johnson avec un film qui traite de « pauvres blancs »[2]. Le film ne se base pas directement sur le roman d'Erskine Caldwell mais sur la pièce qu'en a tirée Jack Kirkland. Ford choisit de faire des fermiers géorgiens de l'histoire des Irlandais car étant d'origine irlandaise lui-même, il connait mieux leurs caractéristiques[2].

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Selon Patrick Brion, il s'agit « [d']un des films les moins convaincants de John Ford » : William Tracy y est « ridicule et insupportable », Ward Bond est à la limite de la « parodie », Gene Tierney est « mal utilisée[2]. » Seule la fin, lors du départ pour l'hospice et du retour des personnages de Jeeter et Ada Lester trouve grâce à ses yeux, amenant enfin de l'émotion[2]. L'un des plus beaux plans du film est selon lui celui où Ellie May se regarde dans la voiture de Sister Bessie[2].

Le scénariste Nunnally Johnson a trouvé que le film était très mauvais, le problème venant selon lui du choix de faire des personnages des Irlandais[2]. L'auteur Erskine Caldwell n'a jamais aimé le film non plus, jugeant l'histoire dénaturée par « les obligations morales de l'époque[2]. »

Analyse[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. On trouve parfois La Route du tabac.
  2. a b c d e f g et h Patrick Brion, John Ford : Biographie, filmographie illustre, analyse critique, Paris, La Martinière, , 624 p., p. 523-524.

Liens externes[modifier | modifier le code]