Léopold Bernstamm

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Léopold Bernstamm
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
Menton
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Léopold Bernhard BernstammVoir et modifier les données sur Wikidata
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Léopold Bernhard Bernstamm (né à Riga le et mort à Menton le [2]) est un sculpteur allemand de la Baltique, sujet de l'Empire russe. Il a été l'un des sculpteurs attitrés du musée Grévin à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Léopold Bernhard Bernstamm[3] est né à Riga, en Lettonie actuelle, dans une famille germanophone allemande de la Baltique. Il entre dans l'atelier de David Jensen en 1872, et est admis à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg en 1874. Il voyage en Italie et passe l'année 1884 à Rome et Florence, continuant ses études dans l'atelier de Rivalti[4].

En 1885, il s'établit à Paris, retournant régulièrement à Saint-Pétersbourg. Il reçoit une formation auprès d'Antonin Mercié[5].

Il accède à la célébrité au début des années 1880 en exécutant quelque trois cents portraits de personnalités russes et françaises comme Fiodor Dostoïevski, Denis Fonvizine, Alexandre Ostrovsky, Mikhaïl Saltykov-Chtchédrine, François Coppée, Paul Déroulède, Gustave Flaubert, Ludovic Halévy, Ernest Renan, Alexandre Falguière, Paul Dubois, Victorien Sardou, ou Émile Zola.

Sa rapidité d'exécution et son sens de la physionomie l'ont amené à collaborer comme sculpteur au musée Grévin pour lequel il a modelé des effigies de nombreux mannequins de cire[6].

Il a réalisé plusieurs portraits de l'empereur Nicolas II de Russie, et des membres de la famille impériale (1896), d'Anton Rubinstein (1901), et de Pouchkine (1911). Sa dernière œuvre à Saint-Pétersbourg est le buste du tsar Alexandre III.

Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1891, il a ensuite été élevé au grade d'officier puis de commandeur[7].

Il obtient en 1887 la mention honorable au Salon des artistes français, puis en 1889 la médaille d'argent et à l'exposition de 1900 la médaille d'or avant d'être placé en Hors-concours[8].

Président d'honneur de la section russe de la Maison des arts, il prend part aux expositions de Liège et de Marseille[9].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

On lui doit une série de sculptures coloniales de style Indochine ainsi que, entre autres :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Achille Segard, « Léopold Bernstamm, sculpteur », dans Revue Illustrée
  • Serge Bernstamm, Léopold Bernstamm, sa vie, son œuvre, éditions L. Lapina & Cie, Imprimeur, 1913
  • Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 122

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « ark:/36937/s005b0588fbdf366 », sous le nom BERNSTAMM Léopold (consulté le )
  2. L'Intransigeant du 23 janvier 1939.
  3. Dit aussi Léopold-Bernhard Bernstam, Léopold Bernard Bernstamm, ou Leopold Adolfovich Bernstam.
  4. Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 122.
  5. Ibid.
  6. Catalogue-almanach du musée Grévin, 1891 [1]
  7. Édouard-Joseph, Ibidem
  8. Édouard-Joseph, op. cit.
  9. Édouard-Joseph, Idem.
  10. Guyonne de Montjou, « Quoi de neuf ? Flaubert », Le Figaro Magazine, 23 juillet 2021, p. 86-87.
  11. Yvon Pailhès, Rouen, un passé toujours présent…, Luneray, éditions Bertout, , p. 182-183.
  12. Annie Metz, « Actualités de la bibliothèque Marguerite-Durand », Archives du féminisme, bulletin n°28, 2020, p. 7.

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