Joe Davray

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Joe Davray
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Période d'activité
Autres informations
Personne liée

Joe[1] Davray[2], né en 1923[3] et mort à une date indéterminée après janvier 1983, est un acteur et cascadeur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Actif pendant plus de 40 ans de 1941 à 1983, on ne sait pourtant pratiquement rien de Joe Davray qui fut surtout un cascadeur et un maître d'armes remarqué dans des films de cape et d'épée. Il fut notamment la doublure de Gérard Philipe dans Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque[4].

Son nom apparaît pour la première fois en 1941 tant sur les écrans de cinéma que sur les scènes de théâtre. Il a alors 18 ans et fait partie de l' École du Comédien, école d'art dramatique nouvellement créée par Jean-Louis Barrault et Julien Bertheau, acteurs de la Comédie-Française issus du Conservatoire national de Paris, et par Raymond Rouleau, ancien élève du Conservatoire royal de Bruxelles[5].

Malgré des débuts prometteurs, Joe Davray ne réussira jamais à percer et à obtenir de rôles importants et devra se contenter de courtes apparitions au cinéma dans des films où il sera surtout valorisé par son physique de sportif et ses performances athlétiques.

On perd sa trace après un dernier rôle dans Un chien dans un jeu de quilles, un film de Bernard Guillou sorti en janvier 1983. Il allait avoir 60 ans.

Théâtre[modifier | modifier le code]

Filmographie sélective[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Prénom parfois orthographié Jo ou Geo.
  2. Nom (nom patronymique ou nom de scène ?) parfois orthographié d'Avray
  3. Les "Casse-cou" jouent avec la mort. Le Franc-tireur, 26 juin 1952, p. 6, à lire en ligne sur Gallica.
  4. Anne Philipe, Claude Roy, Gérard Philipe, Gallimard, 1960, p. 287-288
  5. Vingt jeunes comédiens répètent. Paris-Soir, 1er juin 1941, à lire en ligne sur Gallica.
  6. Recueil d'articles de presse à lire en ligne sur Gallica.
  7. Les jeunes et le théâtre. L'Écho de Nancy, 8 juillet 1941, p. 2, à lire en ligne sur Gallica
  8. Spectacles. Théâtres. L'Œuvre, 11 août 1943, p. 4, à lire en ligne sur Gallica.
  9. Au Studio des Champs-Élysées. "La tenue de soirée est de rigueur".Comoedia, 28 août 1943, p. 4, à lire en ligne sur Gallica.
  10. Claude Dauphin mobilise les stocks de la marine de guerre pour jouer "Mister Roberts". Elle, 5 février 1951, pp. 12-13, à lire en ligne sur Gallica.
  11. Le feuilleton théâtral d'Elsa Triolet. Les Lettres françaises, 15 février 1951, p. 7, à lire en ligne sur Gallica.
  12. Photographies du spectacle de Roger Pic à lire en ligne sur Gallica.
  13. Les Démons de l'aube. Cinémonde, 26 mars 1946, p. 13, à lire en ligne sur Gallica.
  14. Pour les étrennes, le cinéma est sous le signe du danger de mort. Cinévie, 9 décembre 1947, p. 26, à lire en ligne sur Gallica.
  15. Cinéma. Ceux qu'on appelle les "Mômes caoutchouc". Ce soir, 16 mai 1952, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :