Jean-Pierre Bosser (général)

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 Jean-Pierre Bosser
Jean-Pierre Bosser (général)
Jean-Pierre Bosser, septembre 2015.

Naissance (64 ans)
Versailles
Origine Drapeau de la France France
Grade Général d'armée
Années de service 1979 – en cours
Commandement CEMAT depuis le
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Commandeur de l'ordre national du Mérite
Croix de la Valeur militaire

Jean-Pierre Bosser, né le à Versailles, est un officier général français. Il est chef d'état-major de l'Armée de terre française depuis le [1].

Biographie

Élève du Lycée Militaire de Saint-Cyr, puis de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion Général Lasalle 1979-1981), il choisit ensuite l'École d'application de l'infanterie à Montpellier[2].

Il sert au 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine à Castres à trois reprises, comme chef de section et moniteur parachutiste de 1982 à 1985, officier adjoint puis commandant de compagnie entre 1986 et 1990, et enfin, après avoir été nommé colonel le 1er octobre 2000, en qualité de chef de corps de 2001 à 2003[3]. Jean-Pierre Bosser devient moniteur parachutiste, en particulier au 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine, et participe à une dizaine d'opérations extérieures[2].

Entre 1982 et 1990, il est projeté au Liban au sein de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth à sa création en septembre 1982, au Tchad pour le déclenchement de l’opération Manta en 1983 puis dans le cadre de l’opération Epervier en 1989, en République centrafricaine en 1984 et en 1986, enfin au Gabon en 1990 pour l’évacuation des ressortissants de Port-Gentil. Il effectue également une mission d’assistance militaire technique d’un an comme conseiller du bataillon para-commando de Mauritanie en 1985.

De 1990 à 1992, il occupe le poste de chef du centre opérationnel de l’état-major interarmées du commandement supérieur des Forces armées de Nouvelle-Calédonie (FANC). Enfin, il est engagé à la tête de son régiment au Kosovo dans le cadre de l’opération Trident en 2002, puis en République centrafricaine pour ouvrir l’opération Boali en 2003. Breveté de l’École de guerre en 1996, il sert durant cinq ans au bureau « études générales » de la Direction du personnel militaire de l’armée de terre (DPMAT) avant donc de prendre le commandement du 8e RPIMa. Puis, de 2003 à 2005, il est nommé directeur des formations d’élèves (DFE) des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.

Il rejoint ensuite à nouveau la DPMAT en qualité de chef du bureau « mêlée », puis chef du bureau « études générales ». Nommé général de brigade le 1er août 2007, il devient adjoint au sous-chef d’état-major « ressources humaines » à l’état-major de l’armée de Terre à Paris. Le 1er août 2008, le général Bosser prend le commandement de la 11e brigade parachutiste[2] à Toulouse. Le 1er août 2010, promu général de division, il retrouve l'état-major de l’armée de Terre où il se voit confier les fonctions de sous-chef d’état-major « performance-synthèse »[2]. Élevé au rang et appellation de général de corps d’armée, il devient le , directeur de la protection et de la sécurité de la Défense (DPSD), en étant responsable de l'un des services de renseignement français[2],[4].

Le , il est nommé en conseil des ministres chef d'état-major de l'Armée de terre française, fonction la plus élevée de la chaîne de commandement de l’Armée de terre[2],[5]. Il prend son poste le qui suit, avec élévation aux rang et appellation de général d'armée[2],[6].

Décorations


Il est commandeur dans l'ordre de la Légion d'honneur, commandeur dans l'ordre national du Mérite, chevalier de l'ordre national du Mérite mauritanien et titulaire de la croix de la Valeur militaire avec une citation à l'ordre du régiment.

Vie privée

Le général Bosser est marié et père de deux enfants.

Notes et références

Lien externe