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Jean-Marc Parisis

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Jean-Marc Parisis, né en , est un écrivain et journaliste français. Il est l’auteur de sept romans, de cinq récits et d’une biographie, ainsi que de diverses préfaces et anthologies.

Biographie

Après des études de lettres (hypokhâgne et khâgne au lycée Lakanal, à Sceaux, qui lui inspireront Le Lycée des artistes), Jean-Marc Parisis débute à Libération à l'âge de vingt ans. Depuis 1983, il écrit des articles dans de nombreux journaux et magazines : Libération, Le Figaro Littéraire, Le Quotidien de Paris, Metro, Le Monde, Le Point, Le Figaro Magazine...

Pour la télévision, il collaboré à plusieurs documentaires de Jean-Michel Meurice dont Caucase. Chaos d’empire (1993), La justice en questionInnocent mais présumé coupable et Un crime sans coupable(1996), Irlande, Irlandes. Les racines de la violence (1998).

Pour le cinéma, il a écrit avec Philippe Eineck le scénario de La Taule (2000), film d’Alain Robak où l’on retrouve notamment Claude Brasseur, Olivier Martinez, Gilbert Melki, Saïd Taghmaoui et Stéphane Guillon.

Il a dirigé la collection « La Désinvolture » aux éditions Quai Voltaire de 1987 à 1989 et la collection « Colère » aux Éditions du Rocher de 2000 à 2005.

En 2010 et 2011, il a chroniqué l'actualité littéraire dans l’émission Bienvenue chez Basse sur Europe 1.

Œuvre

Depuis La Mélancolie des fast-foods, les livres, les thématiques et le style de Jean-Marc Parisis déclenchent souvent les passions[1]. Ce premier roman, publié à l'âge de 24 ans, en 1987 à une époque où l’extrême droite s’installe durablement en France, est le portrait d’un jeune “fasciste passif“, nommé Hugues Laroque, dont les sinistres tendances incarnent un certain air du temps.

Le Lycée des artistes retrace la rencontre de quatre jeunes gens dans le vent de la culture et de la révolte, un roman d’éducation, l’histoire d’une « vulgaire belle jeunesse ».

Reiser est la biographie d’un des plus grands dessinateurs français, officiant à Charlie Hebdo et Hara-Kiri.

Depuis toute la vie se compose d'une suite de variations sur les dissonances de la peur et les harmoniques de la beauté. Au centre de ce roman, une note sublime, la jeune Deirdre, « le feu blanc » : « Non pas un visage, mais cent visages, une mutinerie de traits. »

Aux confins du récit, de l’essai et de la poésie, Renvoi d’ascenseur est une histoire personnelle des banlieues françaises des années 1950 aux années 2000, aux antipodes de la sensiblerie et de la sociologie contemporaines.

Physique est l’histoire d’un avocat qui rajeunit inéluctablement, dangereusement, autant qu’une réflexion sur le mensonge, la vérité, la justice et la solitude. On y retrouve deux thèmes chers à l’auteur : la notion d’énergie et l’enfance orpheline.

Avant, pendant, après raconte et analyse la passion amoureuse comme la plus belle et la plus nécessaire des illusions. L’amour envisagé du point de vue de l’homme, l’amour comme révolution. « La première fois que je l’ai vue, je ne l’ai pas vue, je l’ai aimée de dos. »

Dans Les Aimants, confronté à la disparition d'Ava, son âme sœur, après vingt-cinq ans d’une extraordinaire complicité, le narrateur peint et immortalise le portrait d’une femme.

La Recherche de la couleur est un voyage intérieur et le tableau de notre époque, célébrant Novalis, Caroline von Günderode, Friedrich Schelling, Friedrich Schlegel chez les classiques. Patrick Dewaere, Natalie Wood et David Bowie traversent aussi le roman.

Au miroir de la figure, du parcours et de l’œuvre de l’écrivain et éditeur décédé en 2013, La mort de Jean-Marc Roberts développe une « analyse spectrale » de la littérature et du marché du livre depuis les années 1970.

Les inoubliables part d’une photo de cinq enfants juifs raflés en 1944 à La Bachellerie, village de Dordogne où l’auteur passa plus tard ses vacances chez ses grands-parents. Hanté par une histoire qu’on ne lui avait pas racontée, Parisis enquête, retrouve des témoins, exhume des destins, restitue l’atmosphère de l’Occupation en province, tout en réfléchissant à « ce qui lie les hommes et les lieux dans le temps ».

À côté, jamais avec est le récit d’une enfance dans une « petite ville » près de Versailles, peuplée de personnages drôles, incongrus, saisissants. Au filtre d’une mémoire toute personnelle, l’auteur livre le portrait impressionniste d’une certaine France des années De Gaulle et Pompidou.

Romans

Biographie

Récits

Préfaces 

Anthologies 

Prix littéraires

Notes et références

  1. Le feu follet 2012, par Frédéric Beigbeder, Le Figaro Magazine du 24 août 2012.
  2. lecture au Théâtre de l'Odéon.

Liens externes