Jacques Oudin (homme politique)
Jacques Oudin | |
Jacques Oudin en 2012. | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (17 ans, 11 mois et 28 jours) |
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Élection | 28 septembre 1986 |
Réélection | 24 septembre 1995 |
Circonscription | Vendée |
Groupe politique | RPR (1986-2002) UMP (2002-2004) |
Conseiller général de la Vendée | |
– (39 ans et 16 jours) |
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Élection | 14 mars 1976 |
Réélection | 21 mars 1982 25 septembre 1988 18 mars 2001 9 mars 2008 |
Circonscription | Canton de Noirmoutier-en-l'Île |
Prédécesseur | Hubert Poignant |
Successeur | Canton supprimé |
Biographie | |
Nom de naissance | Jacques Mirko Oudin |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tourane (Annam) |
Date de décès | (à 80 ans) |
Lieu de décès | Suresnes (France) |
Nature du décès | Coronavirus |
Nationalité | Français |
Parti politique | RPR puis UMP |
Profession | Conseiller maître à la Cour des comptes |
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Jacques Oudin, né le à Tourane (Annam) et mort le à Suresnes[1], est un homme politique français. Il est sénateur de la Vendée de 1986 à 2004.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jacques Mirko Oudin est le fils de la journaliste ukrainienne Sophie Jablonska-Oudin[2].
Lauréat du Concours général en 1957, diplômé de HEC (1961), licencié en droit (1962) et diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (1963), ancien élève de l'ENA (Promotion Montesquieu), il intègre la Cour des comptes en 1966 comme auditeur.
Chargé de mission au Commissariat général du Plan en 1969, il entre au cabinet d'Olivier Guichard, ministre de l'Éducation nationale (1971-1972), puis ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Équipement, du Logement et du Tourisme (1972-1974).
Il est ensuite nommé au ministère de l'Industrie, d'abord adjoint au directeur général de l'Industrie, chargé des questions économiques, financières et budgétaires (1974-1976), ensuite comme délégué à la petite et moyenne industrie auprès du directeur général de l'Industrie (1976-1979), enfin comme directeur de l'administration générale au ministère de l'Industrie (1979-1982). La victoire de la gauche le fait revenir à la Cour des comptes.
Élu conseiller général de la Vendée dans le canton de Noirmoutier-en-l'Île en 1976 et conseiller municipal de La Guérinière en 1977, il devient en 1982 vice-président du conseil général et président de la commission de la voirie.
Il est conseiller régional des Pays de la Loire de 1985 à 1986.
En 1986, il est élu sénateur de la Vendée, en étant candidat sur une liste dissidente qui empêche l'ancien ministre RPR, Vincent Ansquer d'être lui-même élu. Il est réélu en 1995, mais battu en 2004. Pendant ces deux mandats, il siège à la commission des Finances, du Contrôle budgétaire et des Comptes économiques de la Nation, dont il est secrétaire puis vice-président. En 1994, il est chargé d'une mission temporaire auprès du ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, portant sur la continuité territoriale et développement économique de la Corse. En 1996, le Premier ministre le charge d'une mission portant sur les conditions de développement des fondations démocratiques à vocation politique[3].
Membre du RPR puis de l'UMP, il est trésorier du RPR entre 1993 et 1995, ce qui lui vaut une mise en examen et un renvoi en correctionnelle dans l'affaire des emplois fictifs mettant en cause ce parti. Il bénéficie d'un non-lieu en 2003.
Après son échec aux élections sénatoriales de 2004, il réintègre la Cour des comptes en tant que conseiller référendaire de 1re classe. Il est promu conseiller maître en . Il exerce cette fonction à la 5e chambre, chargée du contrôle des ministères chargés de l'emploi, du travail, de la formation professionnelle, du logement et des affaires sociales, et du contrôle des organismes faisant appel à la générosité publique. Il est admis à faire valoir ses droits à la retraite à compter du [4].
Il meurt le à Paris, à l'âge de 80 ans, de la maladie à coronavirus 2019[5].
Détail des mandats et fonctions
[modifier | modifier le code]Mandats électifs
[modifier | modifier le code]- Conseiller général de la Vendée, élu dans le canton de Noirmoutier-en-l'Île (1976-2015).
- Conseiller municipal de La Guérinière (1977-2014).
- Vice-président du conseil général de la Vendée, à partir de 1986 ; président de la commission de la voirie.
- Sénateur de la Vendée (1986-2004).
- Président du district de l'île de Noirmoutier (1989-2001).
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur.
- Officier de l'ordre national du Mérite (2009)[6].
- Chevalier de l'ordre du Mérite agricole.
- Chevalier de l'ordre des Palmes académiques.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « « La femme à la caméra » sort de l'ombre », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- Les Fondations démocratiques à vocation politique en France : rapport au Premier ministre - La Documentation française.
- Décret du 27 août 2008 portant admission à la retraite (Cour des comptes).
- Élodie Sartoux, « Noirmoutier. L'ancien sénateur de Vendée Jacques Oudin est décédé », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- Décret du 15 mai 2009.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Sénateur de la Vendée
- Conseiller général de la Vendée
- Personnalité de l'Union des démocrates pour la République
- Personnalité du Rassemblement pour la République
- Sénateur membre de l'Union pour un mouvement populaire
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Chevalier des Palmes académiques
- Chevalier du Mérite agricole
- Officier de l'ordre national du Mérite
- Conseiller maître à la Cour des comptes
- Lauréat du concours général
- Élève de l'École nationale d'administration (France)
- Élève de l'Institut d'études politiques de Paris
- Élève de HEC Paris
- Naissance en octobre 1939
- Naissance à Đà Nẵng
- Naissance en Indochine française
- Décès en mars 2020
- Décès à Suresnes
- Décès à 80 ans
- Mort de la maladie à coronavirus 2019 en France