Aller au contenu

Hugo Lederer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

La typographie de cet article ou de cette section ne respecte pas les conventions de Wikipédia ().

Vous pouvez corriger, en discuter sur l’Atelier typographique ou créer la discussion.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

La mise en forme de cet article est à améliorer ().

La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ».

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Lederer.

Hugo Lederer
Hugo Lederer et la photographe Yva en 1930.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nationalité
Activités
Formation
K. K. Technical School for Ceramics, Znojmo (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Johannes Schilling (à partir de ), Christian Behrens (en) (à partir de ), Robert Toberentz (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de travail
Distinctions

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Hugo Lederer, né le à Znaïm (margraviat de Moravie) et mort le à Berlin, est un sculpteur allemand, artiste de l'Art nouveau et professeur d'art.

Biographie

[modifier | modifier le code]

De 1884 à 1888, Hugo Lederer fréquente l'école professionnelle de la céramique de Znaïm[1].

En 1891, il travaille dans l'atelier du sculpteur Johannes Schilling à Dresde, en 1892 auprès de Christian Behrens à Breslau et de Robert Toberentz à Berlin en 1893. En 1895, il devient sculpteur indépendant et s'installe à Berlin[1].

De 1909 à 1940, il est membre de l'Académie prussienne des arts de Berlin[2].

En 1919, après la Première Guerre mondiale, il succède à Ernst Herter à la tête de l'Académie des arts, charge qu'il assume pendant l'entre-deux-guerres jusqu'en 1936 et en , il anime un atelier de maître[3].

L'œuvre qui lui vaut une renommée mondiale est la statue monumentale de Bismarck (15 mètres de hauteur) pour la ville de Hambourg réalisée en 1906 en collaboration avec l'architecte Emil Schaudt[4], connue sous le nom de monument de Bismarck. Il est également le créateur de la statue équestre de Frédéric III à Aix-la-Chapelle, du monument Liszt à Weimar, de la fontaine Fechterbrunnen dans la cour de l'université de Breslau et de nombreux bustes. Il crée le Mémorial aux morts à la guerre (Denkmal für die Gefallenen) pour l'Université de Berlin, qui est inauguré en juillet 1926[3].

Il eut comme élèves les sculpteurs Josef Thorak, Emy Roeder, Gustav Seitz, Hans Mettel et Katharina Heise, qui, pour la plupart, furent pourchassés ou persécutés par le régime nazi pour pratique d'art dégénéré. Hugo Lederer, lui-même, n'eut plus de commande de la part du régime hitlérien à partir de 1933.

Fatigué et malade, il meurt le à Berlin.

Galerie d'œuvres

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (de) Hugo Lederer. dans Österreichisches Biographisches Lexikon 1815–1950 (ÖBL). vol. 5, Maison d'édition de l'Académie autrichienne des sciences, Vienne 1972, p. 83.
  • Ilonka Jochum-Bohrmann: Hugo Lederer, ein deutschnationaler Bildhauer des 20. Jahrhunderts. Lang, Frankfurt am Main, 1990 (ISBN 3-631-42632-1).
  • Ilonka Jochum-Bohrmann et Peter Bloch, Sibylle Einholz, Jutta von Simson. Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz, Lederer, Hugo : Ethos und Pathos. Die Berliner Bildhauerschule 1786–1914. Ausstellungskatalog., Berlin, Gebr.Mann, (ISBN 3-7861-1597-4), p. 167–172
  • Hans Krey: Hugo Lederer, ein Meister der Plastik. Schroeder, Berlin 1931.
  • Illustrirte Zeitung. Leipzig, Nr. 3564 vom 19. Oktober 1911.
  • Georg Biermann: Hugo Lederer. In: Illustrirte Zeitung. (Leipzig) 139, 1912, S. 611–614.
  • Manfred Höft: Altdammer Denkmäler. In: Pommersche Zeitung. 20. April 1985.
  • Rittmeister Bronsart von Schellendorf (Bearb.): Geschichte des Kavallerie-Regiments 6. Schwedt a. O., 1937.
  • (de) Dietrich Schubert, « Lederer, Hugo », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 14, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 41–42 (original numérisé).
  • Libor Šturc, « Der Bildhauer Hugo Lederer und sein Werk: * 1871 Znaim (Tschechien), † 1940 Berlin. », dans: Vera Blazek (auteur2.[pas clair]), Aachen und Prag – Krönungsstädte Europas (2006–2010). Beiträge des Kulturvereins Aachen-Prag. Band 3, Prag, 2010, (ISBN 978-80-254-8857-7), p. 54–64.
  • Libor Šturc, Hugo Lederer (1871–1940). Sochařské dílo ve sbírce Jihomoravského muzea ve Znojmě (Das bildhauerische Werk in der Sammlung des Südmährischen Museums in Znaim) : Diplomarbeit, Brno, Kunstgeschichtliches Seminar der Philosophischen Fakultät der Masaryk-Universität in Brünn,
  • Libor Šturc, Anna Habanova et Ivo Haban, Bismarckovi face to face. Hugo Lederer v ceskem a moravskem prostredi (Bismarck face-to-face. Hugo Lederer in Böhmen und Mähren) : Ztracena generace? Eine Verlorene Generation? Deutschböhmische bildende Künstler der 1. Hälfte des 20. Jahrhunderts zwischen Prag, Wien, München und Dresden, Liberec, Technicka univerzita v liberci, (ISBN 978-80-7494-025-5), p. 145–159
  • Eduard Trier (de), Ein Denkmal der Arbeit von Hugo Lederer : Wallraf-Richartz-Jahrbuch/Westdeutsches Jahrbuch für Kunstgeschichte, vol. 46–47, Köln, Dumont Buchéditeur, , p. 235–246
  • Bernhard Maaz, Skulptur in Deutschland – zwischen französischer Revolution und Erstem Weltkrieg : Jahresgabe des Deutschen Vereins für Kunstwissenschaften, Berlin/München, Deutscher Kunstéditeur,
  • Bettina Krogemann, Im Kleinen ganz groß… Statuetten des Bildhauers Hugo Lederer (1871–1940) : Weltkunst, vol. 70. Jahrgang, , p. 1288–1290
  • Gerold Preiß et Südmährischer Landschaftsrat in der Sudetendeutschen Landsmannschaft, Hugo Lederer – vom Znaimer Bua zum berühmten deutschen Bildhauer : Südmährisches Jahrbuch, vol. 52. Jahrgang, Geislingen/Steige, C. Maurer, (ISSN 0562-5262), p. 33–38
  • Henrik Hilbig et Südmährischer Landschaftsrat in der Sudetendeutschen Landsmannschaft, Hugo Lederer und das Projekt Reichsehrenmal bei Bad Berka : Südmährisches Jahrbuch, vol. 56. Jahrgang, Geislingen/Steige, C. Maurer, (ISSN 0562-5262), p. 35–54
  • Neue Arbeiten von Hugo Lederer. In: Die Kunstwelt. Deutsche Zeitschrift für die bildende Kunst Jahrgang 1912/1913, S. 20–24 (Digitalisat)
  • Fritz Stahl: Hugo Lederer. Ernst Wasmuth, Berlin 1906 (Berliner Architekturwelt. Sonderhefte Band 6). Digitalisierung: Zentral- und Landesbibliothek Berlin, 2021.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ a et b (de) « Lederer, Hugo (1871-1940), Bildhauer », sur biographien.ac.at (consulté le ).
  2. ↑ (de) « Hugo Lederer - Bildhauer, Professor », sur adk.de (consulté le ).
  3. ↑ a et b (de) « Hugo Lederer - deutscher Bildhauer », sur munzinger.de (consulté le ).
  4. ↑ (de) Dietrich Schubert, « Lederer, Hugo », sur deutsche-biographie.de (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Hugo_Lederer&oldid=219881842 ».