Hubert Bassot

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Hubert Bassot
Fonctions
Député français

(2 ans, 8 mois et 12 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 3e de l'Orne
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique UDFC
Prédécesseur Michel Lambert
Successeur Jean-Luc Gouyon

(3 ans, 1 mois et 19 jours)
Élection 19 mars 1978
Circonscription 3e de l'Orne
Législature VIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF
Prédécesseur Pierre Noal
Successeur Michel Lambert
Maire de Tinchebray

(18 ans, 8 mois et 16 jours)
Prédécesseur Louis Gascoin
Successeur Guy Juste
Conseiller général de l'Orne

(22 ans, 2 mois et 14 jours)
Circonscription Canton de Tinchebray
Prédécesseur Pierre Lemarchand
Successeur Sylvia Bassot
Biographie
Nom de naissance Hubert Jacques Marie Bassot
Date de naissance
Lieu de naissance 7e arrondissement de Paris
Date de décès (à 63 ans)
Lieu de décès Briouze (Orne)
Nature du décès Accident de la route
Nationalité Française
Parti politique RI (1967-1977)
UDF-PR (1977-1995)
Conjoint Myriam Bassot Sylvia Bassot
Profession Économiste
Chargé de mission

Hubert Bassot, né le à Paris et décédé le à Briouze[1], est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Économiste partisan de l'Algérie française, il est responsable de la propagande de l'Organisation armée secrète en métropole[2] et dirige L'Esprit public, revue pro-OAS.

Participant à la création du Rassemblement pour l'Esprit public, il soutient en 1965 Jean-Louis Tixier-Vignancour puis Jean Lecanuet[3].

Militant aux Républicains indépendants à partir de 1967, il gère le financement des meetings du candidat Valéry Giscard d'Estaing en 1974, et met en place son service d'ordre avec Alain Madelin.

Le nouveau président élu, il devient conseiller auprès du président Valéry Giscard d'Estaing, chargé notamment des voyages présidentiels, et s'inscrit au Parti républicain en 1977[3].

Maire de Tinchebray depuis 1977 et conseiller général depuis 1973, il est élu en 1978 député de l'Orne. Il est battu en 1981 par le maire socialiste de Flers, Michel Lambert. En 1993, il récupère son siège contre le maire radical de gauche d'Argentan, François Doubin, et le RPR Amaury de Saint-Quentin, chargé de mission au cabinet du Premier ministre Édouard Balladur parachuté[4], et prend parti en 1995 en faveur de la candidature d'Édouard Balladur pour lequel il organise plusieurs meetings.

Peu après, il meurt dans un accident de la route en même temps que son attachée parlementaire[5], Caroline Boutat. Il est remplacé par son suppléant, Jean-Luc Gouyon, qui sera déchu le par le Conseil constitutionnel, entraînant l'organisation d'une législative partielle[6], qui voit sa femme, Sylvia Bassot, lui succéder après avoir été élue au conseil général en janvier.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Les Silencieux (1958)
  • Du Chef de l'État (essai, 1978)
  • Le , (roman, 1989)
  • Courage, perdons ! (roman, 1993)
  • Du nouveau à l'Est ? Niet (1993)
  • Ariane de Tinchebray (1995)

Il est également l'éditeur de Histoire de la collaboration de Saint-Paulien (Paris, L'Esprit nouveau, 1964).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Kathleen Evin, « Les rendez-vous des stratèges », Le Nouvel Observateur,‎ , p. 34-35 (lire en ligne).
  3. a et b « Ces anciens fachos qui nous gouvernent », REFLEX numéro 39, juin 1993
  4. Bernard Dolez, Michel Hastings et al., Le parachutage politique, Paris, L'Harmattan, coll. « Logiques politiques », , 301 p. (ISBN 978-2-7475-4937-0, OCLC 417376777, lire en ligne) p. 68
  5. « hubert bassot depute udf est decede », sur liberation..Fr,
  6. « Téléphone rouge », Le Nouvel Observateur no 1632, semaine du 15 février 1996

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]