Henri Seydoux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Henri Seydoux
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Henri Seydoux Fornier de ClausonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Conjoint
Farida Khelfa (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Camille Seydoux (en)
Léa SeydouxVoir et modifier les données sur Wikidata

Henri Jérôme Seydoux Fornier de Clausonne, communément appelé Henri Seydoux, né le dans le 8e arrondissement de Paris[1], est un homme d’affaires exerçant en France, cofondateur et président de la société Parrot[note 1].

Il est le fils de Jérôme Seydoux[1], patron de Pathé, le père de l’actrice Léa Seydoux et le neveu de Nicolas et Michel Seydoux. Sa grand-mère paternelle est Geneviève Schlumberger[2], la fille de Marcel Schlumberger créateur de l’entreprise homonyme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après un Bac C en 1978, Henri Seydoux est un habitué du Palace[2],[3] à la fin des années 1970 où il croise de multiples personnalités dont Jean-François Bizot fondateur du magazine Actuel[4]. Au début de la décennie suivante, il devient journaliste au sein de ce mensuel[1]. Pour le magazine, il rencontre Roland Moreno qui le pousse à s’intéresser à la micro-informatique[2],[5]. Au milieu des années 1980, il crée avec Pierre Buffin sa première société, BBS, puis BSCA peu après, entreprise d’imagerie 3D : un échec[2]. Mais ce parcours lui permet de s’émanciper définitivement de l’héritage familial fait de pétrole ou de cinéma[4], ce que confirme son ami Philippe Starck en précisant qu’« il n'est pas concerné par un quelconque héritage qu'il aurait reçu[6] ».

Henri Seydoux est l’un des deux principaux investisseurs de la société Christian Louboutin dans les années 1990, et en devient administrateur[7] ; il est également l’un des nombreux investisseurs de la société Devialet deux décennies plus tard.

Partant de l’idée de créer « un agenda à reconnaissance vocale pour aveugle[8] », il cofonde avec Christine de Tourvel et Jean-Pierre Talvard[1] la société de technologie Parrot en 1994. Il l’introduira en bourse en 2006[7] et en 2013 en détient 35,5 % des parts[1].

Vivant depuis le 15 juillet 1989 avec l’ancien mannequin Farida Khelfa, il se marie le 1er [3] ; il est père de quatre enfants[1] : deux filles avec sa première épouse Valérie Schlumberger, l’actrice Léa Seydoux[1],[9] née en 1985 et sa sœur aînée Camille, styliste[6], ainsi que deux garçons (Ismaël et Omer) avec Farida[10].

Henri Seydoux devient membre du Conseil d’administration du groupe Schlumberger[2] en 2009.

Il collabore avec Elon Musk pour équiper les Tesla de téléphones Bluetooth à reconnaissance vocale[11].

Cinéma[modifier | modifier le code]

Investissement[modifier | modifier le code]

Henri Seydoux a investi un million d’euros dans le site de vidéos "Brut"[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Certaines sources indiquent qu'il est de nationalité suisse

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Gabriel Siméon, « Henri Seydoux échappé du nid », Libération, no supplément EcoFutur,‎ (lire en ligne)
  2. a b c d et e Bruna Basini, « Henri Seydoux, électron libre », Portrait, sur lejdd.fr, HFM, (consulté le )
  3. a et b Fabrice Paineau et Claude Soula, « Henri Seydoux et Farida Khelfa : Les noces rebelles », Obsession, no 5,‎ , p. 66 à 69 (ISSN 0029-4713)
  4. a et b Nguyen - Challenges 2015, p. 58
  5. Géraldine Meignan, « Il murmure à l'oreille des machines », Portrait, sur lexpansion.lexpress.fr, L'Expansion, (consulté le )
  6. a et b Nguyen - Challenges 2015, p. 59
  7. a et b Clément Pétreault, « Les drôles de machines d'Henri Seydoux », Économie, sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le )
  8. Nguyen - Challenges 2015, p. 56
  9. Marie-France Chatrier, « Léa Seydoux : La gloire de ma mère », Cinéma, sur parismatch.com, Paris Match, (consulté le ) : « Sa mère, Valérie Schlumberger, a autrefois renoncé à une carrière de productrice pour devenir une pionnière du commerce équitable. »
  10. Sabrina Champenois, « Témoin de son temps », Portrait, sur liberation.fr, Libération, (consulté le )
  11. "PERSONNE ne voulait faire des DRONES chez PARROT - RÉUSSIR à RÉALISER SES RÊVES - Henri Seydoux" vidéo YouTube (David Laroche)
  12. Jamal Henni, « Maurice Levy, Michel Combes et Henri Seydoux investissent dans Brut », sur Capital.fr, (consulté le )

Source[modifier | modifier le code]

  • Thuy-Diep Nguyen, « Henri Seydoux, le gosse de riche devenu inventeur en chef de Parrot », Challenges, no 422,‎ , p. 56 à 59 (ISSN 0751-4417, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :