Parrot (entreprise)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Parrot
logo de Parrot (entreprise)

Création 1994
Fondateurs Jean-Pierre Talvard et Henri Seydoux
Personnages clés Henri Seydoux (PDG)
Jean-Pierre Talvard (ex-PDG)
Forme juridique Société anonyme
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Direction Henri Seydoux
Activité Activités des sièges sociaux (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Produits drone, objets connectés, équipements automobiles
Filiales Parrot Drones, Parrot Automotive (en), senseFly,Pix4D, Airinov, Micasense, Parrot Air Support SAS
Effectif 948 personnes (2015)
SIREN 394149496[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR67808408074Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.parrot.com

Capitalisation 101 M€ au 19 avril 2019
Chiffre d'affaires 109 M€ en 2018
Résultat net 111 M€ en 2018 (perte)

Parrot est une entreprise française basée à Paris et créée en 1994 par Jean-Pierre Talvard et Henri Seydoux. Elle conçoit, développe et commercialise des produits grand public et de haute technologie, principalement pour les smartphones et tablettes, notamment des objets connectés. Depuis 2017, elle se concentre sur les drones[2].

Historique[modifier | modifier le code]

Création et premiers produits[modifier | modifier le code]

En 1994, Parrot est créée par Jean-Pierre Talvard et Henri Seydoux. Elle développe des technologies de reconnaissance vocale. En 1999, Parrot rejoint le Bluetooth SIG. En 2001, Parrot commercialise le premier kit mains libres sans-fil Bluetooth[3].

En 2002, Jean-Pierre Talvard cède ses actions et Christine de Tourvel le remplace, qui les cède par la suite en 2009.

2005 voit la sortie du premier autoradio Parrot et d'un kit plug and play Minikit.

En 2006, Parrot est introduit en bourse sur le marché Eurolist d'Euronext.

Lancement et développement de la conception de drones[modifier | modifier le code]

À partir de 2010, Parrot se lance dans le marché des drones avec la commercialisation du Parrot AR.Drone. C'est le premier jouet volant contrôlé par un smartphone. La volonté de se développer dans ce secteur d'activité se confirme dans les années suivantes par l'acquisition en 2011 des deux sociétés françaises Varioptic (activité : lentille numérique) et DiBcom (activité : radio et télévision numérique multistandards)[4],[5]. En 2012, Parrot acquiert 57 % du fabricant suisse de drones senseFly[6]. En 2015, Parrot investit dans des start-ups de drones : Airinov (drones pour l'agriculture) Micasense (capteurs pour drones agricoles), EOS Innovation (robot pour l'inspection) et Iconem (drones pour l'archéologie). La même année, Parrot sépare ses activités principales en deux filiales bien distinctes : Parrot Drones et Parrot Automotive (en).

En 2016 le Parrot Disco Drone, premier drone de type aile volante de la marque est commercialisé.

En 2016, lancement de la filiale Parrot Air Support avec une offre de services par drone destinée aux professionnels de l’immobilier, de la construction et des infrastructures.

En , Parrot annonce la suppression de 290 postes sur les 840 que compte l'entreprise à la suite d'une baisse des ventes[7]. En 2017, la filiale Parrot Automotive passe sous le contrôle du groupe français Faurecia (qui en aura acquis la totalité en 2022) et tous les autres objets connectés (casques hi-fi, pots de fleur connectés, etc.) sont abandonnés définitivement. L'entreprise se centre dorénavant uniquement sur les drones, notamment pour les applications professionnelles[2].

Actionnaires[modifier | modifier le code]

Liste au [8] des principaux actionnaires :

Henri Seydoux 62,9%
Moneta Asset Management 10,6%
Bpi France Participations 5,14%
Parrot SA 1,32%
Oddo BHF Asset Management 1,22%

Activité[modifier | modifier le code]

Parrot est au départ spécialisée dans les technologies liées à la reconnaissance vocale et au traitement du signal pour applications embarquées et mobiles, appliquées aux aspects de la téléphonie en voiture : chipsets, algorithmes, Bluetooth et logiciels applicatifs.

Parrot conçoit ses propres circuits intégrés de traitement du signal (jeu de circuits intégrant le DSP).

Désormais, l'entreprise se concentre exclusivement sur la production et la vente de drones. À ce titre, elle signe en un contrat de 300 micro-drones avec la Direction Générale des Armées (DGA)[9],[10].

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Parrot signifiant « perroquet » en anglais, le premier logo de l'entreprise représentait l'oiseau. Le logo actuel présente désormais le nom de la marque dans une police simple et de couleur noire.

Activité de lobbying[modifier | modifier le code]

Auprès de l'Assemblée nationale[modifier | modifier le code]

Parrot Drones est inscrit comme représentant d'intérêts auprès de l'Assemblée nationale. L'entreprise déclare à ce titre qu'en 2015, les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d'intérêts auprès du Parlement sont compris entre 50 000 et 100 000 euros[11].

Auprès des institutions de l'Union européenne[modifier | modifier le code]

Parrot Drones est inscrit depuis 2016 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Il déclare en 2016 pour cette activité 1 salarié à temps plein et des dépenses d'un montant compris entre 100 000 et 200 000 euros[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. a et b Jean-Michel Normand, « La grande mue du fabricant de drones Parrot », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. Gilles Tanguy, « Parrot : le Géo Trouvetou du high-tech français », Capital (magazine),‎ , p. 46-47 (lire en ligne)
  4. « Parrot societe-activites-perspectives », http://bourse.latribune.fr, (consulté le )
  5. « Document de référence 2014 » [PDF], sur Parrotcorp.com (consulté le )
  6. Le fabricant suisse des drones SenseFly se fait racheter par Parrot, http://www.letemps.ch, (consulté le )
  7. Les drones de Parrot ne font plus recette, Jean-Michel Normand, Le Monde, 10 janvier 2017
  8. Zone Bourse, « Parrot, sur Zonebourse.com », sur www.zonebourse.com (consulté le )
  9. « L’armée française fera voler des drones Parrot », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Parrot décroche un contrat de 300 drones de l'armée plutôt que le chinois Dji », sur Challenges (consulté le )
  11. « Tableau des représentants d'intérêts », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  12. « Registre de transparence », sur europa.eu (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]