Guignicourt-sur-Vence
Guignicourt-sur-Vence | |
Portail du château. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | Communauté de communes des crêtes préardennaises |
Maire Mandat |
Brigitte Loizon 2020-2026 |
Code postal | 08430 |
Code commune | 08203 |
Démographie | |
Gentilé | Guignicourtois[1] |
Population municipale |
271 hab. (2021 ) |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 40′ 56″ nord, 4° 39′ 10″ est |
Superficie | 9,44 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nouvion-sur-Meuse |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Guignicourt-sur-Vence est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]altitude 167 mètres : 302 m
La commune est traversée par la Vence et le Petit Rhône. Elle se situe au centre géographique des Ardennes à égale distance des extrémités nord et sud, d'une part, et est et ouest d'autre part.( Badiner Quantin, Géographie des Ardennes, 1848)
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Vence et le ruisseau de Franc-Lieu[2],[Carte 1].
La Vence, d'une longueur de 33 km, prend sa source dans la commune de Launois-sur-Vence et se jette dans la Meuse à Charleville-Mézières, après avoir traversé 13 communes[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 923 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launois-sur-Vence_sapc », sur la commune de Launois-sur-Vence à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 889,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,8 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Guignicourt-sur-Vence est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêt Vadums (51,7 %), prairies (25,9 %), terres arables (19,9 %), zones urbanisées (2,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Mentionnée sous la forme de Gunhericurtis en 1023 dans le diplôme de l'empereur germanique Henri II. Vers 1025, un moine anonyme, dans son Histoire de l'abbaye de Mouzon, cite la Vallée d'Eve et son seigneur Warzelinius, Wazelin, qui vivait vers l'an 950. Guignicourt faisait partie du comté de Castrice des comtes de la Maison d'Ardenne, dans l'Empire germanique. Au début du XIe siècle elle passe dans le comté de Rethel, dans la mouvance des comtes de Champagne mais dans sa partie germanique. 1143 : translation clandestine des reliques de saint Candide et de saint Victor, martyrs de la légion Thébaine, de la chapelle de Havia (Vallée d'Eve) à l'abbaye de Waulsort (Belgique actuelle). Rodolphus-Raoul de Havia Chauvency crée alors la dynastie des Guignicourt (d'argent à trois lionceaux de gueules - armes que l'on retrouve à la préfecture des Ardennes et sur la façade de l'hôtel de ville de Charleville-Mézières au titre de la ville de Mohon qui resta dans la seigneurie de Guignicourt jusqu'en 1613). Guignicourt devient française par le rattachement à la France des parties germanique du comté de Champagne à l'avènement de Louis X le Hutin. Les Guignicourt et leurs descendants : les Savigny, les Berles, les Dainville, les Maillards, les Deschamps de Marcilly, le maréchal de Montdejeux, Villelongue - tiendront la seigneurie jusqu'au XVIIIe siècle. Robert de Wignacourt, seigneur de Touligny racheta une partie de la seigneurie aux héritiers du Maréchal en 1692, ainsi qu'à monsieur de Dainville. L'autre partie de la seigneurie fut acquise par M. de Fumeron à la veuve de Villelongue en 1715. L'alliance entre Daniel de Wignacourt et Marie Claire de Fumeron permit de rassembler la majeure partie des terres dans la famille de Wignacourt.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 271 habitants[Note 3], en évolution de −13,42 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château privé du XVIIIe siècle, parc remarquable, d'inspiration romantique.
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Le château.
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Allée conduisant au château.
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Le parc.
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Lavoir
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Comte Adrien de Wignacourt (1845-1915), député des Ardennes de 1893 à 1898.
Jean Rogissart, écrivain régionaliste. Prix Théophraste Renaudot 1938 pour son roman Mervale, dont le titre est inspiré de l'écart de Guignicourt : Merale.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Guignicourt-sur-Vence se blasonnent ainsi : |
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Émile Thellier, Histoire du canton de Flize,
- Louis Gréterin, Guignicourt-sur-Vence, Dictionnaire historique des communes des Ardennes, Revue historique ardennaise, X, 1975, p. 209-2013.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Guignicourt-sur-Vence » sur Géoportail (consulté le 15 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/ardennes-08
- « Fiche communale de Guignicourt-sur-Vence », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Vence »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Guignicourt-sur-Vence et Launois-sur-Vence », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Launois-sur-Vence_sapc », sur la commune de Launois-sur-Vence - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Launois-sur-Vence_sapc », sur la commune de Launois-sur-Vence - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Charleville-Mézières », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Conseil général des Ardennes
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Blason de Guignicourt-sur-Vence », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).