Georges d'Espagnat

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Georges d'Espagnat
Autoportrait (1947)
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Mouvement
Enfant
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 3785-3805, 21 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Georges d'Espagnat né le à Melun et mort le à Paris est un peintre, illustrateur et graveur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1888, Georges d'Espagnat entre à l'École des arts décoratifs et à l'École des beaux-arts de Paris. Doté d'un caractère fort et très indépendant, il préfère se former seul en effectuant des copies de tableaux, notamment du musée du Louvre.

Dessinateur et graveur de talent, il contribue à de nombreux périodiques illustrés tels que Le Courrier français (1895-1896), La Critique et Le Rire (1899-1912). Il est l'auteur de lithographies originales. Pratiquant la gravure sur bois, il utilise le canif et obtient un rendu expressionniste. Il donne ainsi plusieurs bois à L'Ymagier dirigée par Remy de Gourmont dont il illustre le roman Sixtine (1922)[2].

Il est le père du physicien Bernard d'Espagnat (1921-2015) et le cousin du peintre et graveur Christian d'Espic (1901-1978). Son frère Paul est également illustrateur.

Georges d'Espagnat meurt le dans le 18e arrondissement de Paris[3].

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Bois gravé original (1895).
Réunion de musiciens chez M. Godebski (1910).

Très productif, Georges d'Espagnat a peint plus de mille toiles. Ses œuvres sont conservées dans de nombreux musées[4],[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom ESPAGNAT Georges d' (consulté le )
  2. « Espagnat, Georges d' », dans Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France (1830-1950), Paris, Arts et matiers du livre / Flammarion, 1985, p. 114.
  3. Archives de Paris 18e, acte de décès no 1298, année 1950 (page 10/20).
  4. Georges d'Espagnat sur la Base Arcade des archives nationales
  5. Georges d'Espagnat Sur la Base Joconde
  6. René-Jean, « Une toile, une époque. Une réunion de musiciens, le tableau d’Espagnat entré au Musée de l’Opéra évoque une époque musicale », Comœdia,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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