Georges Benoît

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Georges Benoît
Description de cette image, également commentée ci-après
Naissance
Barcelone, Espagne
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès 1942
(date exacte et lieu non connus)
Profession Directeur de la photographie (activité principale)
Acteur (douze films)
Réalisateur (deux films)
Films notables Carmen (1915)
Les Deux Orphelines (1933)
Mon père avait raison (1936)
La Femme du boulanger (1938)

Georges Benoît, né le à Barcelone (Catalogne, Espagne)[1] et mort en 1942 (date exacte et lieu non connus), est un directeur de la photographie, acteur et réalisateur français.

Ayant d'abord fait carrière aux États-Unis (de 1915 à 1928), il y est parfois crédité George Benoit ou Georges Benoit. En France (de 1929 à sa mort), il est quelquefois crédité G. Benoît ou simplement Benoît.

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges Benoît débute aux États-Unis comme chef opérateur, sur cinq films muets de Raoul Walsh ; les deux premiers, sortis en 1915, sont Regeneration, avec James A. Marcus et Anna Q. Nilsson, puis Carmen (réputé perdu), avec Theda Bara ; les deux suivants sortent en 1916 (dont The Serpent, lui aussi réputé perdu, à nouveau avec Theda Bara), et le dernier en 1917.

En tout, il contribue à trente-neuf films américains muets (y compris des westerns), les deux derniers sortis en 1928 — l'ultime étant une coproduction américano-argentine —, après lesquels il regagne définitivement la France. Durant cette première période américaine, outre Raoul Walsh, il assiste notamment les réalisateurs John G. Adolfi, Christy Cabanne et James Young (ex. : Omar the Tentmaker en 1922, avec Virginia Brown Faire et Nigel De Brulier).

En 1929, Georges Benoît entame sa seconde période en France, sur Le Capitaine Fracasse (avec Pierre Blanchar et René Bergeron), film muet d'Alberto Cavalcanti et Henry Wulschleger, qu'il retrouvera tous deux par la suite. Il assiste aussi Maurice Tourneur (ex. : Les Deux Orphelines en 1933, avec Rosine Deréan et Renée Saint-Cyr), Sacha Guitry (ex. : Mon père avait raison en 1936, avec Sacha Guitry et Betty Daussmond), Marc Allégret (ex. : Gribouille en 1937, avec Raimu et Michèle Morgan), Marcel Pagnol (La Femme du boulanger en 1938, avec Raimu et Ginette Leclerc), Pierre Caron (ex. : L'Accroche-cœur en 1938, avec Jacqueline Delubac et Henri Garat), ou encore André Berthomieu (ex. : Les Nouveaux Riches en 1938, avec Raimu et Michel Simon), entre autres. Comme directeur de la photographie, il collabore à près de quarante films français ; ses deux derniers, réalisés par André Berthomieu, sortent en 1942, année présumée de sa mort.

En outre, Georges Benoît est occasionnellement acteur (des petits rôles généralement) dans douze films français, de 1929 à 1934, dont Le Capitaine Fracasse et Les Deux Orphelines pré-cités. Enfin, il est coréalisateur d'un film argentin en 1919, puis d'un film français en 1930 (seconde — donc dernière — expérience à ce titre).

Filmographie[modifier | modifier le code]

Comme directeur de la photographie, sauf mention contraire ou complémentaire

Période américaine (1915-1928)[modifier | modifier le code]

Theda Bara, dans Carmen (1915)
De gauche à droite (au 1er plan) :
non-identifié, Guy Bates Post et Nigel De Brulier, dans Omar the Tentmaker (1922)

(sélection ; films américains, sauf mention contraire)

Période française (1929-1942)[modifier | modifier le code]

(intégrale a priori)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Fiche Benoit, Georges. Matricule 669. Archives en ligne de la Ville de Paris, états signalétiques et des services militaires, 1er bureau de recrutement, classe 1903.

Liens externes[modifier | modifier le code]