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Gauguin : Voyage de Tahiti

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Gauguin :
Voyage de Tahiti

Réalisation Édouard Deluc
Scénario Édouard Deluc
Thomas Lilti
Étienne Comar
Acteurs principaux

Vincent Cassel
Pernille Bergendorff
Ian McCamy

Sociétés de production Move Movie
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Biographique
Sortie 2017

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Gauguin : Voyage de Tahiti est un film français réalisé par Édouard Deluc et sorti en 2017.

L'exil de Paul Gauguin en Polynésie française, une expérience de vie source de rencontres humaines et artistiques.

Fiche technique

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Distribution

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Durant l’été 2016 est annoncé le tournage en Polynésie française du film biographique sur Paul Gauguin qu’incarnera Vincent Cassel[2]. Ce tournage a lieu à l’automne 2016[3].

À propos du film

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Certains médias ont critiqué l'approche de l'auteur et notamment sur la nature des relations sexuelles de l'artiste[4] ou sur le contexte colonial[5].

Notes et références

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  1. « Vincent Cassel dans la peau de Paul Gauguin », sur Le Figaro (consulté le )
  2. « "600 figurants recherchés pour le film Gauguin  », sur France TV Info (consulté le )
  3. « Rencontre avec l’équipe du film Gauguin », sur France TV Info (consulté le )
  4. Léo Pajon, « Gauguin : Voyage de Tahiti : la pédophilie est moins grave sous les tropiques », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne) :

    « Car, ce que cette histoire ne dit à aucun moment c’est que Tehura (qui s’appelait aussi Teha’amana) avait seulement 13 ans lorsque Gauguin (alors âge de 43 ans) la prit pour « épouse » en 1891. Et malgré ce que pourrait laisser croire le biopic, elle ne fut pas la seule à partager la vie de l’artiste dans l’île : il y eut aussi la jeune prostituée métisse Titi, ainsi que Pau’ura et Vaeoho (toutes deux 14 ans). Enfin, dernier « oubli », le maître était atteint de syphilis, maladie sexuelle potentiellement mortelle, qu’il distribua généreusement à Tahiti. Dans le film, Gauguin se voit seulement diagnostiquer un méchant diabète… on en pleurerait de rire si ce n’était aussi grave. »

  5. Violaine Morin, « Gauguin, un film qui gomme la réalité coloniale », Le Monde,‎ (lire en ligne) :

    « S’ajoutent à cela plusieurs éléments « franchement choquants » dans le film, selon le spécialiste. Par exemple, le jeune voisin tahitien du peintre qui finit par gagner de l’argent en vendant des statuettes inspirées de celles de Gauguin. « Le jeune tahitien est traité comme un copiste… mais c’est Gauguin qui a copié l’art des Polynésiens. De leur point de vue sans doute, cela serait vu comme une contre-vérité très offensante. »

Bibliographie

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Liens externes

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