Fusillés de la prison de Caen
Fusillés de la prison de Caen | |
Maison d'arrêt de Caen, plaque commémorative. | |
Type | fusillés |
---|---|
Pays | France |
Localisation | Caen |
Organisateur | Reich allemand |
Date | |
Participant(s) | Gestapo |
Bilan | |
Morts | entre 70 et 80 |
modifier |
Les fusillés de la prison de Caen sont des résistants fusillés le 6 juin 1944 sur ordre de la Gestapo dans la maison d'arrêt de Caen.
Enterrés dans un premier temps à l'intérieur de la prison, les corps sont ensuite déplacés en camion en un autre lieu le 30 juin et les archives de la prison détruites. Les corps des suppliciés n'ont jamais été retrouvés.
Chaque 6 juin un hommage est rendu aux fusillés de la prison de Caen par des personnalités, dont des présidents de la République française : Vincent Auriol en 1947, René Coty en 1954, François Hollande en 2014 et Emmanuel Macron en 2019 puis en 2024.
Historique
[modifier | modifier le code]Exécutions du 6 juin 1944
[modifier | modifier le code]Dans la maison d'arrêt de Caen sont notamment emprisonnés des résistants et des otages arrêtés par la Gestapo, dirigée par Harald Heyns (de), ou par des collaborateurs français sous les ordres de Raoul Hervé[1].
À la suite du débarquement de Normandie dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 et alors que la gare de Caen est bombardée, l'évacuation de la ville est décidée le . Vers huit heures, la Gestapo se présente aux portes de la maison d'arrêt et présente une liste d'une cinquantaine de noms au surveillant-chef Joseph Hoffman. Les prisonniers sont rassemblés par groupe de quatre à sept dans la courette de la promenade, où ils sont fusillés jusqu'à 10h30 essentiellement (les derniers entre 15h et 16h30)[2],[3],[4].
Les victimes sont exécutées et enterrées dans les courettes intérieures de la prison. Puis les corps sont ensuite déplacés en camion en un autre lieu le 30 juin, avant la libération imminente de Caen[1]. En effet, en application des dispositions « Nuit et brouillard », les corps sont de nouveau enterrés dans un lieu inconnu et les archives de la prison détruites. Les corps des suppliciés n'ont jamais été retrouvés[5],[6].
Enquête, jugements et condamnations
[modifier | modifier le code]Le commissariat de Caen ouvre dès le 17 juillet 1944 une première enquête[1].
Daniel Collard, Serge Fortier et Bernard Desloges, membres de la bande de Raoul Hervé, sont condamnés à mort le par la cour de justice[7] et fusillés le 9 mai suivant[8].
Raoul Hervé, jugé par contumace en 1946, est condamné à mort. Retrouvé, il est condamné en 1956 à la réclusion perpétuelle par le tribunal des forces armées siégeant au palais de Justice de Rennes[9]. Puis sa peine est commuée et il meurt libre[1].
Harald Heyns s'est évadé à l'occasion d'une suspension de séance alors qu'il comparaissait devant le tribunal militaire britannique en août 1948[10]. Il est condamné à mort par contumace le mais n'est jamais retrouvé[1]. Il est à nouveau condamné par contumace par un tribunal militaire à Paris le [11]. Il décède à Berlin à l'été 2004 sous l'identité de « Dr. Herbert Monath-Hartz »[12].
Le capitaine Karl Ludwig et le surveillant-chef de la prison Josef Hoffman sont aussi jugés en même temps qu'Heyns[13] ; ils sont condamnés aux travaux forcés, respectivement à 15 ans et à perpétuité[14].
En décembre 1980, un ancien membre de la Gestapo de Caen, Hermann Seif, est arrêté à Bonn dans le cadre de la traque des criminels de guerre[15].
Les victimes
[modifier | modifier le code]Une plaque apposée sur le mur d’entrée de la maison d'arrêt de Caen porte l’inscription :
« À la mémoire des prisonniers fusillés par les Allemands le 6 juin 1944. L’oppresseur en les tuant a cru les faire mourir, il les a immortalisés. »
La liste exhaustive des victimes est difficile à établir, la Gestapo ayant détruit les registres d'écrou[1] pour dissimuler ce crime de guerre.
A
[modifier | modifier le code]- Albert Anne, charron ; résistant, membre du réseau Alliance[notice 1]
- Maurice Arrot, cheminot ; résistant du Front national de lutte dans le Calvados[notice 2]
- André Aubin, négociant en cidre ; résistant Armée des Volontaires et OCM[notice 3]
- Roger Auvray, exploitant agricole ; résistant, membre de l’Organisation civile et militaire (OCM)[notice 4]
B
[modifier | modifier le code]- Albert Baot, chaudronnier ; collaborateur exécuté par les Allemands[notice 5]
- Maurice Billy, ouvrier ; résistant[notice 6].
- René Bizé, domestique de ferme ; résistant, membre de l’Organisation civile et militaire (OCM)[notice 7]
- Robert Boulard, facteur ; résistant, membre du réseau Alliance[notice 8]
- Victor Bousso, curé d'Ouilly-le-Tesson, membre du réseau du docteur Derrien[notice 9]
- Achille Boutrois, cheminot, résistant, membre du Front national de Libération[notice 10]
- Michel Boutrois, cheminot, résistant, membre du Front national de Libération[notice 11]
C
[modifier | modifier le code]- Jean Caby, radio-électricien ; résistant du réseau SR Alliance[notice 12]
- Henry Carel, résistant, Organisation de résistance de l'Armée[16]
- François Caulet, gendarme ; résistant OCM[notice 13]
- Paul Chaléat, employé municipal ; résistant de l'Organisation civile et militaire (OCM) du groupe Derrien[17],[notice 14].
- Émilien Cosnard[notice 15]
D
[modifier | modifier le code]- Paul Derrien, médecin ; résistant[18], sa compagne Raymonde Vayssier est aussi exécutée[2].
- Robert Douin, soldat de la Première Guerre mondiale, directeur de l'école des Beaux-Arts de Caen[19].
- Serge Dumont, ouvrier fromager ; résistant FTP du maquis Guillaume le Conquérant[notice 16]
- Maurice Dutacq, cheminot de l’exploitation ; résistant du réseau Arc-en-Ciel (Turma Vengeance)[notice 17]
- Auguste Duval, boucher ; résistant du réseau SR Alliance[notice 18]
G
[modifier | modifier le code]- Jean Girault, directeur de publicité et courtier d’assurances ; résistant OCM/ORA groupe du Dr Derrien[notice 19]
H
[modifier | modifier le code]- Maurice Hardy, apprenti boulanger ; réfractaire STO ; résistant FTP maquis Guillaume le Conquérant[notice 20]
- Jean Hébert, sans profession ; résistant FTP homologué DIR[notice 21]
J
[modifier | modifier le code]- James Gabriel, réfractaire au STO ; résistant OCM réseau du Dr Derrien[notice 22]
L
[modifier | modifier le code]- Alexis Lair, journalier agricole ; résistant OCM[notice 23].
- Henri Lair, agriculteur et marchand de beurre à Montchamp, résistants membres de l’OCM[notice 24],[notice 25].
- Camille Lamoureux, ouvrier agricole ; résistant de l’OCM[notice 26]
- Joseph Langeard, cultivateur ; résistant du réseau SR Alliance[notice 27]
- Jean Lebaron, agent d’assurances ; résistant au sein du réseau Alliance[notice 28]
- Jules Leboeuf, commissionnaire en bestiaux, victime civile[notice 29]
- Louis Lechevalier, cultivateur ; résistant du mouvement Libération-Nord, de l’OCM et de l’ORA[notice 30].
- Louis Leconte, employé de banque ; résistant du réseau de renseignements Arc-en-Ciel, Turma Vengeance[notice 31]
- Olivier Le Foll, patron boulanger ; victime civile[notice 32]
- Yves Le Goff, édacteur en préfecture ; résistant du réseau de renseignements Arc-en-Ciel[notice 33]
- Alexis Lelièvre, agent d’assurances ; résistant Libération-Nord et réseau Cohors-Asturies[notice 34]
- Anatole Lelièvre, agent SNCF ; résistant du réseau Arc-en-Ciel et du réseau Hector[notice 35]
- Camille Lepetit, ouvrier boulanger ; résistant de l’OCM[notice 36]
- René Loslier, électricien à la Société d’électricité de Caen ; résistant[notice 37].
M
[modifier | modifier le code]- Georges Madoret, cheminot ; résistant du Front National pour l’indépendance de la France (FN)[notice 38]
- Ernest Margerie, électricien ; résistant du réseau SR Alliance[notice 39]
- Colbert Marie, garçon boucher ; victime civile[notice 40]
- Marcel Marié, cultivateur ; résistant du réseau SR Alliance[notice 41]
- Georges Martin, officier de gendarmerie ; résistant de l’AS, réseau Action et FFI[notice 42]
- Pierre Ménochet, gendarme ; résistant réseau Centurie, OCM[notice 43]
- Jean Monsion, artisan maçon ; résistant OCM[notice 44]
- Henri Morel, agriculteur ; maire de Montchamp ; otage victime civile[notice 45].
N
[modifier | modifier le code]- Georges Noël, ouvrier agricole ; victime civile[notice 46]
P
[modifier | modifier le code]- Raymond Pauly, cafetier ; résistant du réseau Arc-en-Ciel, Turma Vengeance[notice 47]
- Bernard Picquenot, cheminot, résistant, membre du Front National[notice 48]
- Joseph Picquenot, cheminot, résistant du FN et de la Résistance intérieure française (RIF)[notice 49]
- Roland Postel, employé de préfecture ; résistant réseau de renseignements Arc-en-Ciel Turma Vengeance[notice 50]
- Maurice Primault, employé de commerce ; résistant du réseau SR Alliance[notice 51]
R
[modifier | modifier le code]- Désiré Renouf, cheminot ; membre du Front national et de la CGT clandestine ; résistant FFC[notice 52]
- Louis Renouf, cheminot ; résistant membre du Front national pour l’indépendance de la France[notice 53]
- André Robert, cultivateur, membre du réseau Alliance[notice 54]
- Roger Roussel, ouvrier coiffeur[notice 55]
S
[modifier | modifier le code]- Guy De Saint-Pol, agriculteur ; résistant du réseau SR Alliance[notice 56]
- Charles Sevestre, ouvrier ; résistant[notice 57].
T
[modifier | modifier le code]- Georges Thomine, patron-pêcheur ; résistant du réseau SR Alliance[notice 58]
- Antoine de Touchet, militaire de carrière ; commandant en second de l’Organisation de la Résistance armée du Calvados[notice 59]
- Pierre Trévin, apprenti cuisinier ; résistant FTP au maquis Guillaume le Conquérant[notice 60]
V
[modifier | modifier le code]- Raymonde Vayssier, assistante médicale ; résistante, son compagnon le docteur Paul Derrien est aussi exécuté[2],[notice 61].
- Roger Veillat, marchand d’articles de bureau ; résistant réseau de renseignement Arc-en-Ciel, sous-réseau de Turma-Vengeance[notice 62]
- Paul Vigouroux, résistant, Organisation de résistance de l'Armée[16],[notice 63]
- Robert Vigouroux, résistant, Organisation de résistance de l'Armée[16],[notice 64]
- Marcel Vincent, artisan peintre ; résistant OCM à Montchamp[notice 65]
- Paul Vivier[notice 66]
Les survivants
[modifier | modifier le code]Quelques prisonniers ont miraculeusement survécus au massacre : Marcel Barjaud (à cause d'une erreur d'orthographe)[20], André Lebrun et Jacques Collard (grâce à son jeune âge à l'époque : 15 ans)[21].
Hommages
[modifier | modifier le code]Une plaque commémorative est placée à l'entrée de la prison par le syndicat des agents des services pénitentiaires des prisons de Caen et inaugurée le [22]. Le souvenir des fusillés est ensuite entretenu par l'amicale des anciens internés civils des prisons de Caen chaque 6 juin[23].
Les présidents de la République Vincent Auriol en 1947[24] puis René Coty en 1954 rendent hommage aux fusillés de Caen[2].
- Commémorations du 6 juin :
- 2004, la députée et maire de Caen, Brigitte Le Brethon, préside une cérémonie en mémoire des fusillés de Caen[25].
- 2014, le président François Hollande est présent pour une cérémonie sur l'esplanade du Mémorial de Caen. À cette occasion, il rend notamment hommage aux fusillés de la maison d'arrêt de Caen[26],[27].
- 2019, à l'occasion du 75e anniversaire du débarquement de Normandie, le président Emmanuel Macron participe sur place à l'hommage des résistants fusillés dans la prison de Caen le 6 juin 1944[28],[3].
- 2024, à l'occasion du 80e anniversaire du débarquement de Normandie, Emmanuel Macron vient se recueillir le 5 juin devant la plaque de l’ancienne prison. L'historien Gérard Fournier, président de Mémoires de la Résistance et de la déportation normandes, prononce un discours. Puis une gerbe de fleurs est déposée par Emmanuel Macron et un résistant et déporté caennais, Bernard Duval, qui a échappé de peu à l'exécution. Les noms des 73 victimes sont lus, la mention honorifique posthume « Mort pour la France » est accolée à chaque nom. Le Chœur de l'Armée française chante La Marseillaise[29],[30].
Le documentaire Massacrés le 6 juin, les fusillés de la prison de Caen est réalisé par Dominique Adt et diffusé en 2024[31].
La recherche des corps
[modifier | modifier le code]Depuis 1944, les corps des victimes n'ont jamais été retrouvés, malgré des recherches effectuées autour de Caen. Lors d'un procès tenu à Hambourg, des responsables de la Gestapo de Rouen affirment que les corps ont été transférés vers Rouen puis incinérés sur les bords de Seine[32],[33]. Mais d'après un rapport commandé en 1986 à l'historien Jacques Delarue, et en se basant sur différents témoignages, les corps auraient été réinhumés autour de Caen[33]. La localisation de ces restes n'a jamais été formellement déterminée et plusieurs hypothèses ont été émises au fil des années :
- En 1982, à Beuvron-en-Auge[34]
- En 1985, dans une carrière de sable près d'Elbeuf[35]
- En 1987, dans une fosse commune à Bretteville-l'Orgueilleuse[36]
- En 2017, dans un bien dépendant du château de Louvigny[37]
Dans un courrier de juillet 2024 adressé au député Fabrice Le Vigoureux, le président Emmanuel Macron indique que le ministère des Armées financera une bourse universitaire de recherche pour retrouver les corps[38].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « Le massacre de la Maison d'arrêt de Caen, 6 juin 1944 », sur Archives départementales du Calvados (consulté le ).
- Benoît Hopquin et Jean-Jacques Lerosier, « Quatre-vingts ans après, l’hommage de la République aux fusillés de la prison de Caen », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « A Caen, Emmanuel Macron rend hommage à des Résistants fusillés », Paris Match, (lire en ligne, consulté le )
- « La maison d'arrêt », sur sgmcaen.free.fr (consulté le )
- Raymond Ruffin 2004, p. 48-49.
- Raoul Nordling et Fabrice Virgili 2002, p. 80.
- « Le procès de la Gestapo caennaise : La mort pour Fortier, Desloges et Collard », Paris-Normandie, édition de Caen,
- « Trois des membres de la Gestapo caennaises ont été fusillés hier matin », Paris-Normandie, édition de Caen,
- « Raoul Hervé est condamné à la réclusion perpétuelle », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Harold Heyns, ex-chef de la sécurité allemande à Caen, réussit à s'échapper », Ouest-France, édition de Caen, .
- « Deux agents de la Gestapo de caen devant le tribunal militaire », Ouest-France, édition de Caen,
- (de) « Pressemitteilung des Bundesbeauftragten für die Stasi-Unterlagen », .
- « Deux allemands qui massacrèrent 76 résistants comparaissent devant le tribunal militaire », Le Figaro, (lire en ligne)
- « Le bagne perpétuel et 15 ans de travaux forcés à deux tueurs de la Gestapo de caen », Le Franc-tireur, (lire en ligne)
- « L'un des responsables du massacre de la prison de Caen (6 juin 1944) arrêté à Bonn », Ouest-France,
- « Hommage à un héros de Bray-Fierville », Ouest-France, .
- Nolwenn Le Jeune, « Né sous les bombes le 5 juin 44, son père fusillé le lendemain par les Allemands, un Normand raconte », France Bleu, (lire en ligne, consulté le ).
- « Un hommage au Docteur Derrien, membre de la Résistance », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ).
- Sébastien Brêteau, « Robert Douin, de la guerre de 14 au 6 juin 44 », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Il avait été sauvé à cause d'une erreur d'orthographe : Avec Marcel Barjaud disparaît le dernier témoin du massacre de la la prison de Caen le 6 juin 1944 », Ouest-France, édition de Caen,
- « Les rescapés du massacre de la prison de Caen (6 juin 1944) entendus à l'instruction », Ouest-France,
- « A la mémoire des fusillés du 6 juin », Ouest-France, édition de Caen, .
- « Dans une émouvante "journée du Revoir" les anciens internés civils des prisons de Caen et Lisieux se constituent en amicale », Ouest-France, édition de Caen, .
- « Après avoir visité Caen et remis la légion d'honneur et la croix de guerre à la ville martyre M. V. Auriol a prononcé un discours à l'issue du déjeuner offert par le conseil général », Ouest-France, édition de Caen, .
- « Hommage à Caen aux 87 résistants fusillés », Le Nouvel Obs, (lire en ligne, consulté le ).
- « La cérémonie avec François Hollande se prépare au Mémorial », ouest France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Déclaration de M. François Hollande, Président de la République, en hommage aux victimes civiles de la bataille de Normandie, à Caen le 6 juin 2014. », sur Vie-publique.fr (consulté le ).
- « Débarquement du 6 juin 1944: Emmanuel Macron rend hommage à des résistants fusillés à Caen », 20 Minutes, (lire en ligne, consulté le ).
- « 80 ans du Débarquement : revivez la première journée de commémorations, de Plumelec à Caen », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « 80e D-Day. Emmanuel Macron à Caen pour commémorer le massacre de la prison en 1944 », Actu.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le documentaire sur les fusillés de Caen diffusé vendredi à l’École supérieure d’arts et médias », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les cadavres des 87 fusillés de Caen ont été brûlés et leurs cendres dispersées », Le Franc-tireur, (lire en ligne)
- « Le mystère des fusillés de la prison de Caen », Ouest-France, édition de Caen,
- « Découverte d'un charnier à Beuvron-en-Auge : Les squelettes mis au jour sont-ils ceux de victimes de la dernière guerre ? », Ouest-France, édition, .
- « Le charnier des fusillés de la prison de Caen découvert près d'Elbeuf ? », Ouest-France, édition Calvados, .
- « Charnier à Bretteville l'Orgueuilleuse : 48 squelettes découverts dans la même fosse », Ouest-France, édition de Caen,
- « Le mystère des fusillés de la prison de Caen relancé », Liberté - Le Bonhomme libre, (lire en ligne).
- Nathalie Travadon, « E. Macron accorde une bourse de recherche pour retrouver les corps des fusillés de la prison de Caen », Ouest-France, (lire en ligne)
Notice
[modifier | modifier le code]- Jean Quellien, « ANNE Albert, Armand, Jules », sur maitron.fr (consulté le ).
- Jean-Pierre Besse, « ARROT Maurice, Mathurin, André », sur maitron.fr (consulté le ).
- .
- Jean Quellien, « AUVRAY Roger, Albert », sur maitron.fr (consulté le ).
- Jean Quellien, « BAOT Albert, Louis, Marie », sur maitron.fr (consulté le ).
- Jean Quellien, « Billy, Paul », sur maitron.fr (consulté le ).
- Jean Quellien, « BIZÉ René, Gaston, Henry, Maurice », sur maitron.fr (consulté le ).
- Jean Quellien, « BOULARD Robert, Eugène », sur maitron.fr (consulté le ).
- « L'abbé Bousso, curé d'Ouilly, fusillé le 6 juin 1944 », Ouest-France, édition de Caen, .
- Jean Quellien, « BOUTROIS Achille, Maurice », sur maitron.fr (consulté le ).
- Jean Quellien, « BOUTROIS Michel, Désiré », sur maitron.fr (consulté le ).
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- Jean Quellien, « Morel Henri », sur maitron.fr (consulté le ).
- .
- .
- .
- Jean Quellien, « LEBARON Jean », sur maitron.fr (consulté le ).
- Jean Quellien, « LEBŒUF Jules », sur maitron.fr (consulté le ).
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- .
- Jean Quellien, « PICQUENOT Bernard, Charles, Joseph », sur maitron.fr (consulté le ).
- Jean Quellien, « PICQUENOT Joseph, Jules, Charles », sur maitron.fr (consulté le ).
- .
- .
- .
- .
- Julien Lucchini, « ROBERT André », sur maitron.fr (consulté le ).
- Jean Quellien, « ROUSSEL Roger », sur maitron.fr (consulté le ).
- .
- Jean Quellien, « SEVESTRE Charles », sur maitron.fr (consulté le ).
- .
- .
- .
- Jean Quellien, « Vayssier Raymonde », sur maitron.fr (consulté le ).
- .
- .
- .
- .
- .
À voir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: Ce logo indique que la source a été utilisée pour l'élaboration de l'article.
- Jean Quellien et Jacques Vico, Massacres nazis en Normandie. Les fusillés de la prison de Caen, Charles Corlet, (ISBN 978-2-847-06153-6).
- Raoul Nordling et Fabrice Virgili, Sauver Paris: mémoires du consul de Suède, 1905-1944, Complexe, (lire en ligne).
- Raymond Ruffin, Le Prix de la liberté, Cheminements, .
- Gérard Fournier, Si près de la liberté, Orep Editions, 2007.
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Le massacre de la Maison d'arrêt de Caen, 6 juin 1944 sur le site des archives départementales du Calvados.
- « N°2512 -Maison d'arrêt de Caen : dossier d'enquête sur les prisonniers fusillés de juin 1944 », sur archives.calvados.fr (consulté le )
- « Où sont les corps des fusillés de la prison de Caen ? Le mystère plane depuis 1944 », sur ina.fr (consulté le )