François Bachelot

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François Bachelot
Illustration.
Fonctions
Député français

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Seine-Saint-Denis
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique FN-RN
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Le Mans (France)
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Saint-Cloud (France)
Nationalité Français
Parti politique RPR (jusqu'en 1985)
FN (1985-1988)
CNI (1989-1990)
Conjoint Yann Piat
Profession Radiothérapeute

François Bachelot, né le au Mans (Sarthe) et mort le à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine)[1],[2], est un homme politique français, radiothérapeute de profession.

Carrière et parcours politique[modifier | modifier le code]

Il exerce au centre anticancéreux de Saint-Cloud. Il est secrétaire général puis délégué général de l'Assemblée permanente des chambres de professions libérales, entre 1977 et 1983, président de la chambre des professions libérales des Hauts-de-Seine.

En politique, il adhère d'abord au RPR. En 1981, il participe à la fondation de Solidarité et défense des libertés (SDL), mouvement issu du Service d'action civique, concurrent du Mouvement initiative et liberté (MIL), où figurent Alain Juppé, Jacques Toubon, Yvon Bourges et Jacques Médecin pour le RPR, Alice Saunier-Seïté et Jacques Dominati pour l'UDF, ainsi que des membres de ces partis plus marqués à droite, et qui rejoignent souvent le Front national.

À l'instar de nombreux autres notables économiques et/ou politiques (Bruno Chauvierre, Pascal Arrighi, Charles de Chambrun, Michel de Rostolan, Olivier d'Ormesson, Jean Roussel, Jacques Vaysse-Tempé, Pierre Descaves, Guy Le Jaouen), François Bachelot rejoint le Front national au milieu des années 1980, et conduit la liste d'extrême droite aux élections législatives de mars 1986 en Seine-Saint-Denis, qui obtient 14,52 % des suffrages exprimés et deux députés.

Au début du mois de novembre 1987, François Bachelot remplace Olivier d'Ormesson — qui a démissionné à la suite des propos de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz — au bureau politique du FN, confirmant ses ambitions de devenir secrétaire général du parti d'extrême droite.

Pour l'élection présidentielle de 1988, il dirige la campagne du Jean-Marie Le Pen à Paris. Lors des législatives de juin, il se présente dans la circonscription d'Aulnay-sous-Bois et obtient 16,6 % des suffrages exprimés au premier tour, résultat élevé pour un candidat FN mais insuffisant pour être présent au second tour.

Lorsque Jean-Marie Le Pen, en septembre 1988, fait un jeu de mots sur Michel Durafour : « Monsieur Durafour-crématoire, merci de cet aveu ! », le médecin demande des explications au président du FN, selon Le Nouvel Observateur du 2 mai 2002. Le président du FN rétorque : « Il faut que tu le saches, c'est voulu et nous recommencerons. Il serait intolérable que nous subissions le joug de la juiverie »[réf. nécessaire]. Il qualifie alors Le Pen d'« incompétent ». À la suite de cet incident, il est exclu du Front national[3].

Avec treize autres cadres du FN démissionnaires, il rejoint le CNI en octobre 1989. Puis, il quitte peu à peu la vie politique.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Ancien compagnon de Yann Piat[4], il a été le beau-frère de Roselyne Bachelot.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Ne dites pas à ma mère que je suis chez Le Pen, elle me croit au RPR, Paris, Albatros, 1986
  • Éléphants des armées, de la gloire à l'oubli, Paris, l'Harmattan, 2005

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]