Emily St. John Mandel

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Emily St. John Mandel
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Emily St. John Mandel en 2017
Naissance (44-45 ans)
Comox,
Drapeau du Canada Canada
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Anglais canadien
Genres

Œuvres principales

Emily St. John Mandel, née en à Merville en Colombie-Britannique, est une romancière canadienne anglophone, spécialisée dans le roman policier. En 2014, elle aborde la science-fiction avec son roman Station Eleven qui est finaliste du National Book Award et qui remporte le prix Arthur-C.-Clarke.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et jeunesse[modifier | modifier le code]

Emily St. John Mandel est née en 1979 à Merville, un territoire non organisé de la Colombie-Britannique situé sur l'île de Vancouver. À sa naissance, sa famille habite dans une tente en attendant que la maison familiale soit construite. Elle a sept ans lorsque sa famille déménage à Comox. Trois ans plus tard, alors qu'elle a dix ans, sa famille emménage sur l'île Denman[1],[2].

Elle s'inscrit à une école de danse de Toronto, puis vit un temps à Montréal, avant de s'installer à New York où elle épouse le dramaturge Kevin Mandel[3],[4] . Le couple divorce en novembre 2022[5].

Carrière[modifier | modifier le code]

Son premier roman, Dernière nuit à Montréal (Last Night in Montreal), raconte l'enquête de Christopher, un détective privé chargé de retrouver Lilia, enlevée à sept ans par son père et en cavale depuis son adolescence. En parallèle se développe l’histoire de Michaela, la fille de Christopher, qui rêve d’être funambule et celle d’Eli, qui a hébergé Lilia à New York. Publié en 2009, ce roman est traduit en français en 2012 par les éditions Payot et Rivages dans la collection Rivages/Thriller. Il est finaliste au prix du livre de l'année 2009 du ForeWord Magazine[6].

On ne joue pas avec la mort (The Singer's Gun, 2010), son deuxième titre traduit en France, remporte le prix Mystère de la critique en 2014.

Elle est rédactrice au magazine littéraire en ligne The Millions[7],[8]. Elle écrit aussi dans le magazine Humanities ainsi que dans FiveThirtyEight et The New Republic[9],[10],[11].

Son troisième roman, le premier à être publié au Canada, intitulé The Lola Quartet (2012) est traduit en français sous le titre Les Variations Sebastian en 2015.

En 2014, elle publie Station Eleven, un roman d'anticipation se déroulant dans un monde post-apocalyptique après qu'un virus a ravagé la Terre[12]. Ce roman remporte le prix Arthur-C.-Clarke 2015 ; il est également nommé au PEN/Faulkner Award, au Baileys Women's Prize for Fiction et il est finaliste en 2014 du National Book Award[13],[14],[15],[16]. La traduction en français est parue en 2016 en France aux éditions Payot et Rivages, ainsi qu'au Québec aux éditions Alto[17]. Le roman est ensuite adapté pour la télévision par Patrick Somerville dans une mini-série de 10 épisodes sous le même titre de Station Eleven[18].

Elle signe la postface du livre collectif My Bookstore: Writers Celebrate Their Favorite Places to Browse, Read, and Shop paru en 2017 aux éditions Black Dog & Leventhal sous la direction de Ronald Rice[19].

Son cinquième roman, The Glass Hotel, est publié en 2020. La traduction, dont le titre est L'Hôtel de verre, sort en 2021 au Québec et en France. Ce livre raconte l'histoire d'une crise financière et la disparition d'une femme[20].

En 2022, Emily St. John Mandel publie un sixième roman, Sea of Tranquility, traduit en français sous le titre La Mer de la tranquillité, qui mélange la science-fiction avec des enjeux contemporains tel que la misogynie, le colonialisme et l'écologie[21].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Nouvelles[modifier | modifier le code]

Ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]

  • (en) « Mr. Thursday », dans Future tense fiction : stories of tomorrow (Collectif dirigé par Kirsten Berg), Los Angeles, The Unnamed Press, , 245 p. (ISBN 9781944700959)
  • (en) « Mr. Thursday », dans Out Of The Ruins : The Apocalyptic Anthology (Anthologie dirigée par Preston Grassmann), Titan Books, , 320 p. (ISBN 9781789097399)

Distinctions[modifier | modifier le code]

Prix[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) Jane Gayduk, « Emily St. John Mandel on Working Through Chaos », sur Sixtysix Magazine, (consulté le )
  2. (en-US) Condé Nast, « The Rewriting of Emily St. John Mandel », sur The New Yorker, (consulté le )
  3. (en) « Emily St. John Mandel on her much-anticipated new novel, The Glass Hotel - Quill and Quire », sur Quill and Quire - Canada's magazine of book news and reviews, (consulté le )
  4. (en) Claire Kirch, « Emily St. John Mandel: Once a Dancer, Now a Noir Phenom », sur PublishersWeekly.com (consulté le )
  5. Lucie Hennequin, « Sur Wikipédia mieux vaut ne pas divorcer, raconte Emily St John Mandel », sur HuffPost,
  6. a et b (en) Pauline Bock, « Emily St. John Mandel: No more anonymity », sur Medium, (consulté le )
  7. (en-US) « A Closed World: On By Grand Central Station I Sat Down and Wept », sur The Millions, (consulté le )
  8. (en-US) « Emily St. John Mandel, Author at The Millions », sur The Millions (consulté le )
  9. (en) The National Endowment for the Humanities, « Emily St. John Mandel », sur The National Endowment For The Humanities (consulté le )
  10. (en-US) Emily St John Mandel, « The Gone Girl With The Dragon Tattoo On The Train | FiveThirtyEight », (consulté le )
  11. Emily St John Mandel, « You'll Probably Never Catch Ebola—So Why Is the Disease So Terrifying? », The New Republic,‎ (ISSN 0028-6583, lire en ligne, consulté le )
  12. Iris Gagnon-Paradis, « Entrevue avec Emily St. John Mandel | Aux limites du réel », sur La Presse, (consulté le )
  13. a et b « La série Station Eleven : une fin du monde shakespearienne », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  14. a et b (en) Janet Maslin, « O.K., Now It’s Time to Panic », The New York Times, (consulté le )
  15. a et b (en) Ron Charles, « Emily St. John Mandel among finalists for PEN/Faulkner Prize », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
  16. a et b (en) « Baileys women's prize for fiction longlist - in pictures », sur the Guardian, (consulté le )
  17. Karine Vilder, « Le livre événement de la rentrée », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  18. Sonia Sarfati, « «Station Eleven», apprivoiser la fin du monde », sur Le Devoir, (consulté le )
  19. « My Bookstore: Writers Celebrate Their Favorite Places to Browse, Read, and Shop by », sur www.pubishersweekly.com, invalid date (consulté le )
  20. Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, « «L’hôtel de verre»: ces vies non vécues », sur Le Devoir, (consulté le )
  21. (en) « Sea of Tranquility by Emily St John Mandel review – a time-travelling triumph », sur the Guardian, (consulté le )
  22. Palmarès prix Mystère de la critique
  23. Sophie Gindensperger, « Stéphane Larue et Emily St. John Mandel lauréats du Prix des libraires du Québec », sur Livres Hebdo, (consulté le ).
  24. Caroline Montpetit, « Emily St. John Mandel remporte le Prix des libraires pour son roman «Station Eleven» », sur Le Devoir, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Pages connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]