Aller au contenu

Discussion utilisateur:Thib Phil/Bac à sable 9

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Archétype du « despote éclairé » du Siècle des Lumières, Frédéric II de Prusse, homme d'état, roi-philosophe et grand général est aussi un passionné de musique. Élève de Johann Joachim Quantz, il joue fort bien de la flûte traversière et est aussi un compositeur dilettante. Son œuvre musicale, sans atteindre le génie d'un Bach, est d'un niveau tout à fait comparable à celles de ses contemporains même si Carl Philipp Emanuel Bach, maître de musique du roi, et fils de Jean Sébastien, se permit quelques réserves ironiques quant au talent musical de son maître. Ses compositions sont encore régulièrement enregistrées de nos jours.

Frédéric II et la musique

[modifier le code]

Frédéric II et les musiciens

[modifier le code]
Le concert de flûte de Frederic le Grand a Sans-Souci, par Adolph von Menzel.

Parmi les musiciens attachés à la cour de Prusse on compte Carl Philipp Emanuel Bach, Johann Joachim Quantz ou encore Franz Benda. Une rencontre avec Jean-Sébastien Bach en 1747 à Potsdam conduit ce dernier à écrire l’Offrande musicale.


Frédéric compose des œuvres d'une réelle qualité : des concertos, des sonates pour flûte (plus de 100 !), quatre symphonies et quelques marches militaires. On lui attribue la Hohenfriedberger Marsch composée à l'occasion de sa victoire à la bataille de Hohenfriedberg, le .

Marches militaires

[modifier le code]

Concertos

[modifier le code]

Bibliographie - discographie

[modifier le code]

Bibliographie

[modifier le code]

Discographie

[modifier le code]

Liens externes

[modifier le code]

Notes et références

[modifier le code]

Références

[modifier le code]

Notes et références

[modifier le code]

Références

[modifier le code]


Notes et références

[modifier le code]

Références

[modifier le code]


La Guerre aussi appelée La Bataille de Marignan est, au départ, un chant choral polyphonique du compositeur français Clément Janequin généralement considérée historiquement comme la première œuvre significative du genre musical appelé « musique de bataille ». Cette première œuvre a par la suite inspiré une messe portant le même titre qui fut probablement composée par Janequin lui-même. Ce chant salue, sur un mode parfois humoristique de chanson à boire, la victoire française à la Bataille de Marignan (1515).

Les précurseurs : caccie médiévales italiennes et école franco-flamande du chant polyphonique

[modifier le code]

« Le terme «bataille» s’applique à un style de musique vocale ou instrumentale faisant son apparition au cours du XVIe siècle. Certains éléments caractéristiques (cris de ralliements, imitations de fanfares) avaient déjà été anticipés dans les « caccie » du XIVe siècle, mais c’est « la Guerre », chanson écrite par Janequin pour célébrer la bataille de Marignan qui deviendra le plus important modèle pour la plupart des œuvres écrites par la suite »

— Batailles : Larmes, Alarmes & Victoires - Musique de bataille dans l'Europe du XVIIe siècle[1]

« Sous l'aspect vocal, le genre apparaît dès la fin du XIVe siècle (Grimace : Alarme, alarme !), se poursuit au XVe et culmine au XVIe siècle, où Costeley écrit une Prise de Calais et une Prise du Havre, Janequin une Bataille de Metz, une Bataille de Renty et, la plus célèbre de toutes, la Guerre (connue sous le nom de la Bataille de Marignan). Cette dernière n'est pas un récit héroïque de la victoire de François Ier. Ayant pour propos d'amuser de « gentils Gallois », c'est-à-dire des bons vivants et joyeux drilles,elle traduit les bruits et épisodes du combat en une extraordinaire évocation d'orchestration chorale, qui a fait l'objet, dès sa parution, de très nombreuses transcriptions, surtout pour le luth. Elle a même été transformée en messe (messe la Bataille), probablement par Janequin lui-même, selon la technique de la messe-parodie »

— Encyclopédie Larousse

La caccia est une pièce à trois voix, deux en canon strict et une instrumentale. sorte d'arias évoquant la chasse en vogue en Italie des le XIVe siècle Trecento: [9] - [10] - [11] - [12] - [13] - [14] - it: caccia (musica) - [15]

Heinrich Isaac : Alla battaglia. Précurseur du genre appartenant à l'École franco-flamande du chant polyphonique Ars Nova

À la Renaissance, la Battaglia (italien, litt. : Bataille) est avant tout une œuvre vocale, prenant le plus souvent la forme du madrigal à quatre voix ou plus, où les bruits de la bataille sont imités par des onomatopées[2].

« .. la partie la plus originale et la plus célèbre de l'oeuvre de Janequin est constituée par les grandes chansons descriptives, de dimensions beaucoup plus amples que les autres et qu'on peut considérer comme les ancêtres de ce qu'on appelle "la musique à programme". Les premières en date restent les plus connues: Le Chant des oiseaux; La Guerre (La bataille de Marignan), La Chasse (« Gentils veneurs », retraçant les péripéties d'une chasse de François Ier en forêt de Fontainebleau), L'Alouette, Les Cris de Paris. »

Scène de la bataille de Marignan
François Ier à la Bataille de Marignan.

Escoutez, tous gentilz Galloys,
la victoire du noble roy Francoys.
Et orrez, si bien escoutez,
Des coups ruez de tous costez.
Phiffres soufflez, frappez tabours,
Tournez, virez, faictes vos tours,
Avanturiers, bons compagnons
Ensemble croisez vos bastons,
Bendez soudain, gentils Gascons,
Nobles, sautez dens les arçons,
La lance au poing hardiz et promptz
Comme lyons!
Haquebutiers, faictes vos sons!
Armes bouclez, frisques mignons,
Donnez dedans! Frappez dedans!
Alarme, alarme.
Soyez hardiz, en joye mis.
Chascun s'asaisonne,
La fleur de lys,
Fleur de hault pris
Y est en personne.
Suivez Francoys,
Le roy Francoys,
Suivez la couronne
Sonnez, trompettes et clarons,
Pour resjouyr les compaignons.
Fan frere le le fan fan fan feyne
Fa ri ra ri ra
A l'estandart tost avant
Boutez selle gens d'armes à cheval
Frere le le lan fan fan fan feyne
Bruyez, tonnez bombardes et canons
Tonnez gros courtaux et faulcons
Pour secourir les compaignons.
Von pa ti pa toc von von
Ta ri ra ri ra ri ra reyne
Pon, pon, pon, pon,
la la la . . . poin poin
la ri le ron
France courage, courage
Donnez des horions
Chipe, chope, torche, lorgne
Pa ti pa toc tricque, trac zin zin
Tue! à mort; serre
Courage prenez frapez, tuez.
Gentilz gallans, soyez vaillans
Frapez dessus, ruez dessus
Fers émoluz, chiques dessus, alarme, alarme!
Courage prenez après suyvez, frapez, ruez
Ils sont confuz, ils sont perduz
Ils monstrent les talons.
Escampe toute frelore la tintelore
Ilz sont deffaictz
Victoire au noble roy Francoys
Escampe toute frelore bigot.

Les guerres d'Italie dans la musique de la Renaissance

[modifier le code]

Les Guerres d'Italie inspireront diverses pièces instrumentales ou chorales aux compositeurs de l'époque :

Influences

[modifier le code]

Le compositeur italien Andrea Gabrieli est l'auteur d'un madrigal pour huit voix intitulé La Battaglia (1587) inspiré par l'œuvre de Janequin[4] et évoquant la Bataille de Lépante[5]

Articles connexes

[modifier le code]

Liens externes

[modifier le code]

Études thématiques

[modifier le code]

La Bataille de Marignan sur YouTube

[modifier le code]

Notes et références

[modifier le code]

Références

[modifier le code]
  1. Présentation du concert donné par H. Jourdan (orgue) et B. Caillat (percussions anciennes) en l'église St-François de Sales de Genève le 27 mai 2011.
  2. (en) Willi Apel : Harvard dictionary of music, page 86 (1969) : «  Battaglia [It.]. Name for a composition in which the fanfares, cries, drum rolls, and general commotion of a battle [It. battaglia] are imitated. This was a favorite subject of program music from the 16th through the 18th centuries. »
  3. IMSLP.
  4. Encyclopédie Larousse.
  5. Johann Herczog: Marte armonioso. Trionfo della battaglia musicale nel Rinascimento, p. 191-205, cité in Les Cérémonies extraordinaires du catholicisme baroque publié sous la direction de par Bernard Dompnier, p. 192.

Catégorie:Musique de la Renaissance

Notes et références

[modifier le code]

Références

[modifier le code]


Turqueries, influence espagnole chez Ravel, influence de la musique hongroise, influence des musiques populaires sur la musique classique ( compositeurs nordiques et est-européens )…

Süssmayr: "Sinfonia Turchesca"

La progression dramatique

La dramaturgie fantastique selon Lovecraft : « Démons et merveilles dans la littérature »

[modifier le code]

Articles connexes

[modifier le code]

Bibliographie

[modifier le code]

Liens externes

[modifier le code]

Notes et références

[modifier le code]

Références

[modifier le code]

Le Quatuor Belcea est un ensemble musical classique formé par les violonistes Corina Belcea et Axel Schacher, l'altiste Krzysztof Chorzelski et le violoncelliste Antoine Lederlin. Fondé en 1994 au Royal College of Music, ce quatuor s'est très rapidement taillé une belle réputation internationale. Dédicataire d'œuvres de nombreux compositeurs britanniques modernes.

Corina Belcea, première violoniste, est née en 1975 en Roumanie et a commencé à jouer à l'âge de six ans.


Collaborations

[modifier le code]

A joué avec Mihaela Ursuleasa

Palmarès

[modifier le code]

Discographie

[modifier le code]

Liens externes

[modifier le code]

Notes et références

[modifier le code]

Ayarkhaan est un trio féminin de chant folklorique et de musique traditionnelle sakhas (yakoutes). Inscrivant notamment des œuvres d'inspiration shamanique à son répertoire, le trio, mené par Albina Degtyareva, pratique le chant diphonique en s'accompagnant du khomus - sorte de guimbarde métalique sakha, revêtant des costumes de scène inspirés des vêtements traditionnels yakoutes. Après ses participations à différents festivals dédiés aux chants et musiques ethniques, il est devenu un représentant emblématique de la culture musicale traditionnelle de son pays dans le monde.

Historique

[modifier le code]

Le trio fut créé à l'initiative d'Albina Degtyareva en 2002, l'artiste s'attachant à faire revivre certains types de chants traditionnels tels que le khabarha yryata ou le tanalai yryata.

Albina was born in the little village of Kyrgyday, Republic of Sakha, in Eastern Siberia, Russia and now is living in Yakutsk, the capital of the Republic, that is also formerly known as Yakutia. Since 1991 she performs on stage as a professional artist. Albina Degtyareva made music for a number of film and TV productions : “The Echo of Centuries” (1984), “The Yakut Ballad” (2000), “Congeners” (2001). (Source : Warsaw Fest).

Ayarkhaan received numerous awards at various Russian and international ethnic/ folk music festivals. Among earned trophies, for instance, there are:

  • the Grand-Prix of the Russian Festival “The Lights of the North” (Syktyvkar, 2003)
  • the laureate of the 2nd World Ethno Music Festival “Sayanring” (Krasnoyarsk, 2004)
  • the International Khomus Festival “Il Khomus” (Yakutsk, 2004)
  • the International Live Music Festival “The Magic of the Voice” (Brozlav / Poland, 2005)
  • the International Verbal Folk Traditions Festival (Warsaw / Poland, 2005)
  • the International Khomus Festival (Kyzyl / Russia, 2005) (Source:idem)

Présentation du patrimoine culturel sakha

[modifier le code]
Le khomus et la tradition shamanique
Vêtements traditionnels

Liens externes

[modifier le code]

Site dédié

[modifier le code]

Répertoire d'Ayarkhaan

[modifier le code]
Sur You Tube
Run Productions

Notes et références

[modifier le code]

Références

[modifier le code]

Marewrew est un groupe de quatre chanteuses et musiciennes aïnous originaires de l' île d'Hokkaido qui se consacrent à la préservation de la culture musicale de leur ethnie.

Musique aïnou

[modifier le code]

Liens externes

[modifier le code]

Notes et références

[modifier le code]

Références

[modifier le code]

Origines : l'influence française

[modifier le code]
Le virtuose, Henri Vieuxtemps (1820 - 1881), représentant de l'école franco belge.

Le début du XIXe siècle devait voit l'émergence en France d'une génération de violonistes brillants largement influencés par Viotti[1]. Parmi ses élèves et disciples, Pierre Rode (1774 - 1830), Rodolphe Kreutzer (1766 - 1831) et le belge Charles-Auguste de Bériot (1802 - 1870) connaissent la gloire de carrières internationales ; ils enseignent au Conservatoire de Paris et laissent un important matériel pédagogique, très utilisé par la suite : 24 caprices de Rode, 42 études de Kreutzer, concertos de Bériot... La société bourgeoise du XIXe siècle veut se divertir grâce à la musique, mais aussi l'apprendre ; elle est ainsi l'instigatrice de ces méthodes et études pour violon de l'école franco-belge[2].

Parmi les élèves de Bériot, Henri Vieuxtemps (1820 - 1881) écrit une abondante littérature violonistique (ses concertos et pièces de virtuosité sont encore largement présentes au répertoire aujourd'hui). Vieuxtemps a lui-même pour élève Eugène Ysaÿe (1858 - 1931), compositeur de six sonates pour violon, opus 27. Tous ces violonistes font significativement évoluer la technique du violon et l'interprétation du répertoire. Parallèlement, à part Camille Saint-Saëns et Édouard Lalo, les compositeurs romantiques français n'apportent que peu de grandes œuvres de bravoure au violon, laissant aux compositeurs germaniques le soin d'écrire les grands concertos du répertoire.

Notes et références

[modifier le code]

Références

[modifier le code]
  1. Bien que Viotti soit apparu en public durant une durée inférieure à dix ans, les qualités de son jeu dominèrent plusieurs générations de violonistes, Stowell, Robin, op. cit.
  2. Brigitte François-Sappey, Histoire de la musique en Europe, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 127 p. (ISBN 2-13-055253-6), « L'ère romantique », p. 69

Épopées antiques, guerres médiévales et guerres de la Renaissance

[modifier le code]

L' « Épopée napoléonienne » en musique

[modifier le code]
  • Franz Schubert : 1815 : Die Schlacht (« La bataille »): première esquisse d'une cantate sur un texte de Schiller - 1816 : Die Schlacht (« La bataille »): Voix, piano sur un texte de Schiller (deuxième esquisse pour une cantate, cf. D. 249) de Catalogue Deutsch
  • Franz Berwald : La bataille de Leipzig
  • Louis Emmanuel Jadin : La Grande Bataille d'Austerlitz surnommée la Bataille des trois Empereurs [17]

Œuvres de Ludwig von Beethoven

[modifier le code]

L'Opéra Tosca de Giacomo Puccini

[modifier le code]

L'Ouverture 1812 de Tchaïkovski (1880)

[modifier le code]

En 1880, le compositeur romantique russe Piotr Tchaïkovski compose l' « Ouverture 1812 », une pièce symphonique descriptive de 15 minutes qui raconte, Soixante-huit ans après l'événement, l'histoire de la bataille de la Moskova ou bataille de Borodino entre l'armée française de Napoléon et l'armée russe qui eut lieu en Russie en 1812. Cette œuvre a été écrite pour célébrer la victoire des russes. On y entend des chants populaires russes interprétés par des instruments, des extraits de la Marseillaise, des marches militaires, des bruitages intégrés à l'orchestre (des coups de canons imitant la bataille) et des volées de cloches d'église qui évoquent la liesse populaire lors de la victoire russe. L'œuvre, selon l'expression du compositeur lui-même, est « explosive et tapageuse », notamment le final, à cause des coups de canons et des cloches assourdissantes, doublées de puissantes sonneries de cuivres. En salle de concert, les canons sont remplacés par de mini charges explosives. Ceci fait de l'ouverture 1812 un des morceaux les plus emblématiques de la démesure orchestrale, voire de la mégalomanie des compositeurs romantiques au XIXe siècle [note 1].

Autres thèmes militaires ou patriotiques

[modifier le code]

Guerres mondiales

[modifier le code]
La Grande guerre patriotique en Union soviétique (1941-1945)
  • Dmitri Chostakovitch Symphonie n ° 7 op.60 représente le siège de Leningrad par les troupes allemandes.

Bibliographie

[modifier le code]

Articles connexes

[modifier le code]

Liens externes

[modifier le code]

Notes et références

[modifier le code]
  1. Paragraphe extrait de l'article Bataille de la Moskova.

Références

[modifier le code]


NAPOLEON

La « musique de bataille » à la Renaissance

[modifier le code]

Notes et références

[modifier le code]

Références

[modifier le code]

Catégorie:Chanson populaire Catégorie:Thème populaire employé en musique classique