Chemin du Château-de-l'Hers
![]() Le chemin du Château-de-l'Hers sous la pluie. | |
Situation | |
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Coordonnées | 43° 36′ 03″ nord, 1° 29′ 01″ est |
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 4 - Est |
Quartier(s) | Château-de-l'Hers |
Début | no 209 avenue de Castres |
Fin | no 150 avenue Jean-Chaubet |
Odonymie | |
Anciens noms | Chemin de Lagourrée (XVIIe – XVIIIe siècle) Chemin des Sables (vers 1900) |
Nom actuel | XVIIe siècle |
Nom occitan | Camin del Castèl de l'Erç |
Histoire et patrimoine | |
Création | avant le XVIIe siècle |
Notice | |
Archives | 315551696002 |
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Le chemin du Château-de-l'Hers (en occitan : camin del Castèl de l'Erç) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Description[modifier | modifier le code]
Le chemin du Château-de-l'Hers est une voie publique. Il traverse le quartier du Château-de-l'Hers, dans le secteur 4 - Est. Il correspond à l'ancien chemin vicinal 56, dit du Château-de-l'Hers[1].
La chaussée compte une voie de circulation automobile dans chaque sens. Elle appartient à une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas d'aménagement cyclable.
Voies rencontrées[modifier | modifier le code]
Le chemin du Château-de-l'Hers rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Avenue de Castres
- Rue de l'Iliade (d)
- Rue Claudius-Rougenet (d)
- Rue Claudius-Rougenet (d)
- Rue de Carcassonne (g)
- Rue des Liserons (g)
- Chemin des Fontanelles (g)
- Rue des Giroflées (g)
- Impasse des Aérostiers (d)
- Rue André-Theuriet (g)
- Impasse Liliane-Desgraves (d)
- Rue de l'Argonne (g)
- Avenue Jean-Chaubet
Odonymie[modifier | modifier le code]
Le chemin tient son nom du château de l'Hers, un domaine agricole qui s'étendait dans la vallée de l'Hers, au pied de la colline du Calvinet, entre la route de Castres (actuelle avenue de Castres) et le chemin des Fontanelles[2]. Le château est démoli en 1992 lors de l'aménagement de la zone d'activité du Château de l'Hers, autour de la rue Claudius-Rougenet. Seul subsiste le pigeonnier, construit au XVIIIe siècle, au cœur de la résidence Le Pigeonnier (actuel no 2 rue Claudius-Rougenet)[3].
Le chemin du Château-de-l'Hers est également désigné, aux XVIIe et XVIIIe siècles, comme le chemin de Lagourrée[4]. On lui trouve encore le nom de chemin des Sables, vers 1900[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le 10 décembre 1984, la zone d'aménagement différé du Château-de-l'Hers est créée par arrêté préfectoral[2].
Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]
Groupe scolaire du Château-de-l'Hers[modifier | modifier le code]
Le groupe scolaire du Château-de-l'Hers regroupe une école maternelle et une école élémentaire. Il est construit en 1995, lors de la réalisation de la zone d'aménagement concerté du Château-de-l'Hers et le percement de la rue Claudius-Rougenet.
Cité de l'Hers[modifier | modifier le code]
La cité de l'Hers est aménagée entre 1953 et 1956 sur les plans de l'architecte Paul de Noyers pour le compte de la Société toulousaine de construction et de gérance d'immeubles (SOTOCOGI), une société immobilière privée. Elle occupe un vaste terrain de 72 000 m2, entre le chemin du Château-de-l'Hers et l'avenue de Castres, suivant la pente du coteau de la colline du Calvinet. Elle est traversée par les rues de Carcassonne, de Castelnaudary et de Foix. Elle est composée de 41 immeubles, pour la plupart des bâtiments bas comptant un ou deux étages, et de tailles différentes, pour un total de 310 logements. Ils sont disposés sur une orientation est-ouest, dans le sens de la pente, au cœur d'un vaste parc collectif arboré[6].
Entre 2018 et 2020, la cité est rénovée dans le cadre d'une opération programmée pour l'amélioration de l'habitat (OPAH).
Pigeonnier du château de l'Hers[modifier | modifier le code]
Le pigeonnier est construit au XVIIIe siècle. Bâti en brique et de base carrée, il compte deux niveaux, séparés par une large corniche. Le 1er étage est porté par quatre paires d'arcades voûtées en plein cintre. Une fenêtre rectangulaire s'ouvre sur le côté nord. L'élévation est couronnée par une corniche. Le toit à quatre pans a été remplacé par une verrière[3].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Salies 1989, vol. 1, p. 274.
- Salies 1989, vol. 1, p. 266.
- Notice no IA31123798, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Salies 1989, vol. 2, p. 71.
- Salies 1989, vol. 2, p. 390.
- Audrey Courbebaisse, « Appropriations habitantes dans les espaces intermédiaires des grands ensembles toulousains », Projets de paysage, no 24, Le paysage au prisme du politique, 2021.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, éd. Milan, (ISBN 978-2-8672-6354-5).
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Notice no 315551696002 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).