Berthillon
Raymond Berthillon | |
Enseigne du magasin Berthillon | |
Création | 1954 |
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Fondateurs | Raymond Berthillon |
Forme juridique | SASU Société par actions simplifiée unipersonnelle |
Slogan | « La qualité est notre passion » |
Siège social | Paris France |
Direction | Marie Chauvin |
Activité | Commerce de détail de pain, pâtisserie et confiserie en magasin spécialisé (APE 4724Z) |
Produits | Glace (sorbet et crème glacée) |
Société mère | Berthillon Management 823 949 904 |
Effectif | 20 à 49 salariés[1] |
SIREN | 332889286 |
Site web | [1] |
Chiffre d'affaires | 761 000 € au 30 septembre 2015 - comptes récents non disponibles[2] |
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Berthillon est une entreprise de l'agroalimentaire spécialisée dans la fabrication de glace. Cette société est installée 31 rue Saint-Louis-en-l'Île dans l'île Saint-Louis à Paris.
Historique
[modifier | modifier le code]L'entreprise est fondée par Raymond Berthillon. Né le à Fleury-la-Vallée (Yonne) et mort le [3], ce fils de boulangers commence par exercer le métier de ses parents de 1940 à 1946 à Nitry, de 1946 à 1949 à Courbevoie, et enfin de 1949 à 1954[4] dans le 14e arrondissement de Paris[5]. C'est alors qu'il abandonne ce métier, lorsque sa belle-mère lui demande de venir l'aider au café-hotel « Le Bourgogne » que la famille tient depuis 1928[6]. Il en fait par la suite un glacier apres avoir remis en marche une vieille turbine glace[7],[8].
L'entreprise est citée en 1961 par les journalistes Gault et Millau, qui mentionnent le glacier dans leur « Guide de Paris »[9] ; ils titrent dans Paris-Presse : « L'étonnant glacier qui se cache dans un bistrot de l'île Saint-Louis »[6].
Berthillon reste aujourd’hui une entreprise familiale. Les crèmes glacées, les sorbets, la nougatine, le caramel sont fabriqués dans une unité de transformation située derrière la boutique[10]. En revanche, elle dispose aujourd'hui d'un réseau d'une centaine de revendeurs en Île-de-France. Ils distribuent les produits de l'entreprise, notamment lors des fermetures annuelles, consacrées à la fabrication des glaces[10], en particulier de fin juillet à fin août[9]. La société a également ouvert un salon de thé, contigu à la boutique principale[11].
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Le magasin (no 31).
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Le salon de thé (no 29).
Spécialités et renommée
[modifier | modifier le code]Sur les quatre-vingt-dix parfums, trente à quarante sont au menu chaque jour, pour lesquels la fabrication se limite intentionnellement à mille litres[6].
Selon le guide The Ten Best of Everything, The Ultimate Guide for Travelers de Nathaniel Lande (en), Berthillon « fait partie des dix meilleurs glaciers au monde »[12]. La boutique attire de nombreux touristes ainsi que des célébrités résidentes de l'île Saint-Louis.
Cette entreprise achète et transforme des produits agricoles ou de cueillette, en excluant les conservateurs, sirop de glucose[réf. nécessaire], édulcorants ou acidifiants autres que les fruits acides comme le citron.
La composition des sorbets se résume ainsi : fruit (de 30 à 70 % de fruits) sirop (eau, saccharose). Les crèmes glacées sont à base de lait, de crème, d'œufs, de sucre, de fruits.
Depuis un demi-siècle, les spécialités de ce glacier sont le sorbet aux fraises des bois[9] et la crème glacée aux marrons glacés.
Références
[modifier | modifier le code]- « Raymond Berthillon », sur Societe.com.
- « Bilan 30-09-2015 de la société RAYMOND BERTHILLON », sur Societe.com.
- Giulietta Gamberini, « Raymond Berthillon, le glacier perfectionniste », La Tribune, (lire en ligne).
- Who's Who in France : 2003-2004, Levallois-Perret, Jacques Lafitte, , 35e éd., 2175 p. (ISBN 2-85784-042-X), p. 251.
- Pascal Payen-Appenzeller, Promenons-nous dans Paris, vol. 1 : Île Saint-Louis, rive droite, Paris, Princesse, , 304 p. (ISBN 2-85961-069-3), p. 32.
- Le Figaro, 14 juillet 2010, p. 15.
- (en) Lisa Nesselson, « The Coolest Stuff in Paris », Islands Magazine, vol. 20, no 3, , p. 164–171 (lire en ligne).
- « Berthillon - Notre maison » (consulté le )
- Christine Akoka, « Berthillon, tout feu, tout glace », Les Échos, no 55 série limitée, , p. 8 (lire en ligne).
- Sandrine Weil, « Mais qui se cache derrière Berthillon ? », Centre-Ville, le journal municipal du 4e arrondissement de Paris, no 20, , p. 9 (lire en ligne).
- François-Régis Gaudry, « Dans les coulisses de Berthillon », L'Express, (lire en ligne).
- (en) Maureen Costello, « Ice cream to melt the world's heart », The Boston Globe, (lire en ligne).