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Winnoland

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Winnoland
Ancien nom Parc Babyland
Babyland
Babyland-Amiland
Ouverture 1987
Printemps 2008
Fermeture 1991
Superficie 24 ha[1]
Pays Drapeau de la France France
Département Essonne
Région Île-de-France
Commune Saint-Pierre-du-Perray
Propriétaire Xavier Lapère
Type de parc Parc d'attractions
Nombre d'attractions Total : 24
Nb de montagnes russes : 2
Nb d'attractions aquatiques : 2
Nombre de visiteurs 210 000[2] (2023)
Site web winnoland.fr
Coordonnées 48° 35′ 32″ nord, 2° 30′ 56″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Winnoland
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Winnoland
Géolocalisation sur la carte : Essonne
(Voir situation sur carte : Essonne)
Winnoland

Winnoland est un parc d'attractions situé à Saint-Pierre-du-Perray, à trente kilomètres au sud-est de Paris, en France.

En 1971[3], la famille Werry crée Le Manoir de Villededon, un site proposant une buvette et des jeux en plein air pour les enfants, sur leur terrain à Villededon, un hameau de Saint-Pierre-du-Perray[4]. À la suite de difficultés financières, le site est racheté par les forains Christian Reverchon et Duhy et la société Babyland est fondée le [5].

En 1991, le forain français Xavier Lapère (qui considérait pourtant en 1987 que les parcs d'attractions font une concurrence déloyale aux fêtes foraines[6]) et le groupe belge Walibi avec à sa tête Eddy Meeùs se montrent chacun intéressés pour racheter le parc. C'est finalement Walibi qui acquiert Babyland à la fin du mois de septembre 1992 contre 60 millions de francs belges[7],[8].

Les projets d'Eddy Meeùs pour Babyland sont importants. Situé à 35 km d'Euro Disney Resort fraîchement inauguré, il est prévu qu'il bénéficie d'importants investissements à moyens termes, dont d'éventuels achats de terres voisines pour augmenter la surface disponible[8], dans le but d'y édifier un « Walibi Île-de-France »[a],[7]. Dans un premier temps, les dirigeants du groupe décident de garder fermé le parc et n'envisagent pas d'ouverture avant 1995 car les travaux d'un site néerlandais requièrent toute leur attention et leur temps : Walibi Flevo[8]. Celui-ci est inauguré en 1994 et le groupe belge projette alors le début des travaux pour le parc essonnien l'année suivante[9]. À Saint-Pierre-du-Perray, les plans de secteurs changent en 1995. La nouvelle version du schéma directeur de la région Île-de-France est incompatible avec l'ampleur des travaux envisagés en raison de la proximité de la forêt de Rougeau. Les investissements prévus n'ont donc pas lieu et le projet est alors abandonné[7]. Le parc reste en l'état.

Logo de Babyland-Amiland.

En 1997, Eddy Meeùs négocie la vente du groupe Walibi avec la société américaine Premier Parks, un opérateur de parcs d'attractions aux États-Unis[10]. Avant la finalisation de l'acquisition, Meeùs revend à perte Babyland en décembre 1997 à Xavier Lapère[7]. L'acquisition du groupe est clôturée le .

Les tempêtes de fin décembre 1999 balaient le parc et la région et des conflits de voisinage éclatent[réf. nécessaire]. Une décennie est nécessaire aux Lapère[b] pour réaliser un parc présentable au public. Babyland rouvre au printemps 2008 et présente quatorze attractions avec pour cible de clientèle les enfants jusqu'à douze ans et leur famille[11]. La première année d'exploitation sous l'égide Lapère se chiffre à 16 000 visiteurs[12]. La deuxième année comptabilise plus de 30 000 entrées[13].

Les manèges mécaniques sont fabriqués en grande partie par le constructeur italien SBF Visa Group. Les autres installations sont des structures de plaine de jeux comme le toboggan, des trampolines ou châteaux gonflables. La mascotte est créée en 2013 sous la forme d'un lapin nommé Winno. L'attraction Montée fantastique, tour de chute de type drop'n twist est inaugurée en 2014.

Jet à la fête des Loges, 2015.

Le caractère sensationnel de celle-ci marque un tournant dans le choix des nouveautés du site qui évolue pour élargir son public[1]. Les dirigeants veulent souligner leur désir d'un nouveau public-cible et accolent alors le terme Amiland au nom du parc qui devient donc Babyland-Amiland pour la saison 2014, afin d'attirer les enfants de plus de douze ans, ceux de moins de douze restant la base de la clientèle. Le chiffre d'affaires en 2016 atteint les 1 458 800  et son résultat net est positif de 101 600 [14]. Les arrivées du Bateau pirate en 2017 et, l'année suivante, de montagnes russes en métal nommées Jet de Schwarzkopf, confirment cette tendance. Le chiffre d'affaires en 2017 se chiffre à 1,968 million d'euros et son résultat net est positif de 266 200 . Entre 2016 et 2017, l'augmentation du bilan représente 22,51 %[14],[15]. À cause de réparations constamment reportées, l'attraction Jet, bien qu'installée depuis 2018, n'est pas accessible au public[16],[17].

Le chiffre d'affaires en 2018 atteint les 2 328 200  et son résultat net est positif de 264 400 [18]. Le nombre de visiteurs est en augmentation en 2019 et Babyland-Amiland est le premier site de loisirs essonnien en nombre d'entrées payantes cette année-là[19]. En 2020, le parc projette la construction du Train de la mine pour entrer en fonction en 2021, dans le but de remplacer Jet[20],[21]. Ce projet ne se concrétise pas. Prévue pour 2021, l'ouverture de Ptéranodon est repoussée à 2022[22]. L'investissement pour ce manège revient à plus d'un million d'euros, soit 700 000  pour la décoration et 480 000  pour l'attraction de type Swing Tower de SBF Visa Group[1]. La concrétisation du projet de train de la mine par Vekoma est annoncée pour 2025[2].

En 2018, ils sont 123 097 à visiter le parc de loisirs[23]. En 2021, ils sont 110 277 à arpenter les allées du site[24]. Entre 2019 et 2022, le parc connaît une croissance de sa fréquentation de 29 %[25]. Après la saison 2022, le parc change de nom pour s'appeler dorénavant Winnoland, du nom de la mascotte du parc, Winno le lapin[26],[27]. En 2023, ils sont 210 000 à visiter le parc[2].

Les attractions

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Montagnes russes

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Big Apple

Attractions aquatiques

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  • Rivière canadienne : bûches du constructeur SBF Visa Group (2015) ;
  • Rivière enchantée : parcours en canoës junior de SBF Visa Group.

Autres attractions

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Modèle drop'n twist, ici à Paulton's Park
Modèle mini cups, ici à Walibi Belgium

Attractions non fonctionnelles

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Notes et références

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  1. La zone frontalière entre l'Essonne et la Seine-et-Marne semble propices aux projets de parc de loisirs. Avant que Plailly soit désigné pour accueillir le parc Astérix (1989), Melun-Sénart était le premier choix. Mené par le promoteur Greenparc, un projet associant immobilier et terrain de golf est érigé sur ce site situé à 3 km de Babyland-Amiland. Un parc Universal était également prévu à Melun-Sénart pour 1996. Les pertes engendrées par Disney entrainent l'arrêt de la conception de ce parc prévu sur des terrains à 10 km de Babyland-Amiland.
  2. L'épouse de Xavier Lapère, Alexandra, gère seule le parc pendant les premières années, Xavier étant constamment en tournée. Leur fils, Geoffrey, s'associe également à la direction du parc.
  3. Le site de référence rcdb.com nomme cette attraction foraine Grosse Pomme. En effet, la bannière Grosse Pomme est plus visible que le petit panneau Big Apple.
  4. Jumbo Jet est une attraction de montagnes russes Jet Star 3 du constructeur allemand Schwarzkopf. Il a été acheté par Walibi au forain Kinzler. En fonction à Wavre de 1978 à 1991, il est racheté par Xavier Lapère. Démontées durant l'intersaison 1991-1992, et après une longue rénovation dans laquelle le collaborateur du parc Astérix, Jean-Marc Toussaint, prend part, Lapère l'exploite ensuite sur les fêtes foraines, dont la fête des Loges en 1996. Il est actuellement stocké (démonté) à Winnoland.
  5. Ce modèle Jet Star, du constructeur allemand Schwarzkopf, est une attraction foraine de 1971 ayant précédemment parcouru les foires françaises sous le nom Jet avec Xavier Lapère. Elle a été rénovée pour la foire du Trône de mars 1998. En 2008, 2009 et 2015, elle était à la fête des Loges. La foire du Trône l'accueille en 2011 et le lunapark La Palmyre en 2016. Elle est mise en vente en 2000 et en 2020, sans trouver d'acquéreur.

Références

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  1. a b et c Juliette Roussel, « Comment Winnoland, premier parc d'attractions de l'Essonne, se réinvente », sur Les Échos, (consulté le ).
  2. a b et c Cécile Chevallier, « Essonne : le parc d'attractions Winnoland recrute une centaine de saisonniers pour sa réouverture », sur Le Parisien,
  3. « Société du Manoir de Villededon (Saint-Pierre-du-Perray). Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur societe.com - 971204532 », sur Societe.com (consulté le ).
  4. « Il était une fois : de Walibi à Winnoland (anciennement Babyland) », sur Coasterrider (consulté le )
  5. « Société Babyland-Amiland », sur verif.com (consulté le )
  6. « « Les parcs de loisirs sont notre mort » estiment les forains de la Foire du Trône », sur Le Monde, (consulté le ).
  7. a b c et d Eddy Meeùs, Hors des sentiers battus : Du Kivu à Walibi, Beersel, Éditions Clepsydre, , D/2002/8166/2 éd., 349 p. (ISBN 2-930304-07-3, OCLC 1010184815).
  8. a b et c Philippe Regnier, « Acquisition d'un terrain près de Paris : nouveau parc en 1995 ? Walibi découvre soudainement sa crise » [archive du ], sur Le Soir, (consulté le ).
  9. Béatrice Peyrani, « Walibi Schtroumpf : la réussite française », sur L'Expansion, (version du sur Internet Archive).
  10. Éric Meuwissen, « Walibi passe sous contrôle américain », sur Le Soir, (consulté le ).
  11. « Un parc d'attractions rien que pour les enfants », sur Le Parisien, (consulté le ).
  12. Amélie Pateyron, « Bienvenue au parc Babyland (Saintry) », sur Téléssonne, (consulté le ).
  13. « Des attractions pour les tout-petits », sur Le Parisien, (consulté le ).
  14. a et b « Babyland-Amiland (Babyland) », sur Societe.com (version du sur Internet Archive).
  15. « Xavier Lapère », sur dirigeants.bfmtv.com (consulté le ).
  16. (de) « Jet von Xavier Lapere », sur onride.de (consulté le ).
  17. « Amusement Parks Works - Une sélection de travaux réalisés pour des parcs d'attractions » (version du sur Internet Archive).
  18. « Babyland-Amiland (Babyland) », sur Societe.com (consulté le )
  19. « Chiffres clés du tourisme en Essonne 2019 » [PDF], sur essonnetourisme.com, (consulté le ).
  20. Duane Marden, « Train de la Mine », sur Roller Coaster DataBase (version du sur Internet Archive).
  21. (nl) « Babyland-Amiland vervangt Jet coaster door Mine Train ».
  22. (de) « Le Pteranodon wird die Neuheit 2022 im Babyland-Amiland », sur themepark-central.de, (consulté le ).
  23. « Les chiffres clés du tourisme en Essonne 2018 » [PDF], sur tourisme-essonne.com, (version du sur Internet Archive)
  24. « Repères 2021 - Paris Région Comité Régional du Tourisme » [PDF], sur pro.visitparisregion.com, (consulté le ), p. 67.
  25. « Le tourisme en France après le Covid-19 : des séjours locaux et en plein air », sur Le Monde, (consulté le ).
  26. (nl) « Frans pretpark verandert na vijftien jaar van naam », sur looopings.nl, (consulté le ).
  27. « Babyland devient Winnoland », Le Républicain, no 4056,‎ , p. 14 (lire en ligne).
  28. Pierre Philippe, « Survol de 2003 (série 4) », sur Le Soir, (consulté le ).
  29. Duane Marden, « Jet Star 3 / Jumbo Jet », sur Roller Coaster DataBase (consulté le ).
  30. « Monsieur Fix-it ! (Article published in First Drop #36 - sorry pictures in b&w only) »
  31. « Jet Star 1998 », sur jmtoussaint.claranet.fr.

Liens externes

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