Availles-Thouarsais

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Availles-Thouarsais
Availles-Thouarsais
L'église Saint-Hilaire.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Parthenay
Intercommunalité Communauté de communes Airvaudais-Val du Thouet
Maire
Mandat
Daniel Robert
2020-2026
Code postal 79600
Code commune 79022
Démographie
Population
municipale
188 hab. (2021 en diminution de 3,09 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 51′ 37″ nord, 0° 08′ 28″ ouest
Altitude Min. 62 m
Max. 124 m
Superficie 10,85 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Thouars
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Val de Thouet
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Availles-Thouarsais
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Availles-Thouarsais

Availles-Thouarsais est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

À 15 kilomètres au sud-sud-est de Thouars, la commune est traversée par le Thouet, un affluent de la Loire. Le bourg est implanté sur la rive droite du Thouet.

Le Thouet à Availles-Thouarsais, un lendemain d'orage violent

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Saint-Généroux Irais Rose des vents
N
O    Availles-Thouarsais    E
S
Airvault

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée de la Loire » et « Poitou-Charentes »0[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 678 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glénay à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Availles-Thouarsais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thouars, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,1 %), prairies (16,7 %), forêts (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Availles-Thouarsais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thouet et la Cendronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 1999 et 2010[16],[14]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vallée du Thouet », approuvé le , dont le périmètre regroupe 22 communes[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Availles-Thouarsais.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. 66,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[20].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[14].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage du Puy Terrier, un ouvrage de classe A[Note 4] mis en service en 1982 sur le territoire des communes de Saint-Loup-Lamairé, Louin et Gourgé, sur le cours d’eau le Cébron, affluent du Thouet. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[22].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Availles-Thouarsais est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village d'Availles-Thouarsais est mentionné dès 1179 dans le cartulaire de Saint Jouin de Marnes et sous le nom d'Availlia, et en 1300, dans le Grand Gauthier. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom d'Availle.

Éléments historiques[modifier | modifier le code]

Une pièce d'or représentant l'empereur Tetricus a été trouvée sous des rochers. Des tuiles romaines ont été découvertes, et des photographies aériennes ont révélé la présence d'une villa gallo-romaine avec trois bâtiments et un mur d'enceinte. Des sarcophages en calcaire coquillier ont été mis au jour à 500 mètres de l'église. Près d'une centaine de pièces préhistoriques ont été recueillies au village du Deffend.

Le château fort de Piogé[modifier | modifier le code]

La forteresse de Piogé se dresse au sommet d'un promontoire dominant le ruisseau de la Cendronne. Elle fut détruite pour la première fois en 1207 par Philippe-Auguste qui poursuivait sa conquête du Poitou et fut reconstruite un peu plus tard.

L'épidémie de 1630[modifier | modifier le code]

En 1630, l'épidémie de la peste toucha le village d'Availles-Thouarsais et emporta en huit mois près d'un habitant sur trois. D'après les écrits de l'abbé Baudouin, curé de la paroisse, les cultivateurs ne récoltèrent même pas les quantités qu'ils avaient semées et abandonnèrent leurs biens pour mendier.

Histoire récente[modifier | modifier le code]

Depuis 2014, la commune est rattachée à la communauté de communes Airvaudais-Val du Thouet.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1883 1919 Eugène Cothereau de Grands Champs    
1919 1925 Clément Ribillard    
1925 mai 1945 François Thaudière    
mai 1945 mai 1953 Émile Rillon    
mai 1953 mars 1983 Hervé Texier    
mars 1983 mars 1989 Aimé Paquereau    
mars 1989 mars 2001 Dominique Paquereau    
mars 2001 en cours
(réélu en 2008[24])
Daniel Robert SE Cadre

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].

En 2021, la commune comptait 188 habitants[Note 5], en diminution de 3,09 % par rapport à 2015 (Deux-Sèvres : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
260307323281273280312288229
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
294318326327306340332341317
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
314304277242236244247250250
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
246220224249241223212210203
2017 2021 - - - - - - -
198188-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Stations de radio[modifier | modifier le code]

Chaînes de télévision[modifier | modifier le code]

Presse et magazines[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Vallée de Fourbeau

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Olivier Fouillet Maire d’Airvault, Président de la Communauté de communes Airvaudais-Val du Thouet et Vice-Président du Conseil départemental des Deux-Sèvres

Héraldique[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[21].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Availles-Thouarsais et Glénay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Glenay_sapc » (commune de Glénay) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Glenay_sapc » (commune de Glénay) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Thouars », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Availles-Thouarsais », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « PPRI Vallée du Thouet », sur le site de la préfecture des Deux-Sèvres (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  21. Article R214-112 du code de l’environnement
  22. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  23. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  24. Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « Château de Piogé », notice no PA00135588, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 20 avril 2018.