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Auguste Marie Boulard

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Auguste Marie Boulard
Auguste Boulard (avant 1886) par Nadar, Paris, BnF[1].
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
L'Isle-AdamVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfants
Auguste Laurent Boulard (d)
Émile Boulard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maîtres
Genre artistique
signature d'Auguste Marie Boulard
Signature

Auguste Marie Boulard né le à Paris et mort le à L'Isle-Adam est un peintre français.

Il est qualifié par la critique de « dernier des romantiques ».

rue Saint-Antoine à Paris[2], Auguste Marie Boulard devient en 1841 élève de Léon Cogniet durant trois années, avant de s’installer en 1843 à Anvers, où il possède de la famille, réside Groenplaats, y exécute des marines et des scènes de pêches et copie dans les églises et musées les maîtres flamands, dont Rubens et Antoine van Dyck[3].

Revenu à Paris et résidant de nouveau dans le quartier du Marais, il fréquente le sculpteur Geoffroy-Dechaume, les peintres Jean-François Millet, Eugène Delacroix et le poète Charles Baudelaire. Il intègre le groupe de l’île Saint-Louis, habitant au 13, quai d'Anjou, et donne des cours de peinture, entre autres Louis Lemaire[4].

Boulard débute au Salon en 1847 avec un portrait[5] et y envoie régulièrement des scènes de genre, des natures mortes, des paysages, des marines, des scènes d’intérieurs et des portraits, jusqu'en 1868 ; à cette date, son adresse est au 16, quai d'Anjou[6].

En 1856, il réside une partie de l'année à Champagne-sur-Oise où il a acheté une petite maison-atelier, et rencontre Jules Dupré qui devient son véritable maître[7] ; celui-ci le fait entrer dans le groupe de L’Isle-Adam qui réunit Charles-François Daubigny, Honoré Daumier, Théodore Rousseau et Camille Corot.

Marié, il a deux fils qui deviennent artistes : Auguste Laurent Boulard (dit le « fils », 1852-1927), peintre et graveur, élève de Félix Bracquemond[8] et Émile-Alexandre Boulard (1863-1943), peintre, élève de son père.

À partir de 1865, il réside à Cayeux et se consacre aux scènes rustiques, aux représentations de la vie rurale et s’intéresse aussi aux pêcheurs et à leurs intérieurs ; Cayeux où il s'était installé avec Dupré[9].

En 1878, il fait partie du comité de l'exposition chez Durand-Ruel consacrée à Honoré Daumier, dont il était l'ami[10].

Le , après 25 ans de silence, Boulard se décide à exposer ses œuvres chez Georges Petit, encouragé par un comité d'amis et de critiques, dont Arsène Alexandre, Léonce Bénédite, Georges d'Esparbès, Gustave Geffroy, Roger Marx ou encore Adolphe Willette[11].

Collections publiques

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Le Repas, Amsterdam, musée Van Gogh.
Retour de pêche, huile sur bois, Cherbourg-en-Cotentin, musée Thomas-Henry.
France
  • Cherbourg-en-Cotentin, musée Thomas-Henry : Retour de pêche, huile sur bois.
  • Dijon, musée Magnin[12] :
    • Italienne assise dans un chemin creux, 1854, huile sur toile, 28,3 × 20,3 cm ;
    • Mère et enfant sur un chemin, 1855-1860, huile sur papier, 28 × 22 cm ;
    • La petite Mangeuse de cerises, vers 1860-1880, huile sur toile, 41 × 32,7 cm ;
    • Retour de pêche I et Retour de pêche II, 1865, huiles sur papier, 14,5 × 23,5 cm ;
    • Le Tonneau, huile sur papier, 30 × 23 cm ;
    • Soleil couchant sur la mer, huile sur toile, 33 × 41,2 cm.
  • Lisieux, musée d'Art et d'Histoire : La Vague, huile sur bois, 23 × 45 cm.
  • L'Isle-Adam, musée d'Art et d'Histoire Louis-Senlecq[12] :
    • Portrait de l'épouse du peintre, huile sur toile, 81 × 59 cm ;
    • Berge d'un ruisseau, 1870, huile sur bois, 18 × 29 cm ;
    • Portrait du peintre Jules Dupré deux mois avant sa mort, 1889, huile sur bois, 28 × 20 cm ;
    • Chaumières au bord de la mer, huile sur toile, 56 × 46,3 cm ;
    • Bouquet de fleurs des champs, huile sur carton, 34 × 27 cm ;
    • Animation dans la cour de ferme, huile sur bois, 26 × 41cm.
    • Pêchers sur la plage, huile sur carton, 26,5 × 35 cm ;
    • Intérieur d'auberge, huile sur toile, 71 × 88,5 cm ;
  • Paris, musée d'Orsay :
    • Portrait du père de l'artiste, huile sur toile, 65 × 54 cm ;
    • L'Enfant aux cerises, huile sur bois, 41 × 31 cm ;
    • Marine, berger et mouton sur un rivage, gouache sur papier, 33 × 40,3 cm ;
    • L'Enfant du pêcheur, huile sur toile, 46 × 38 cm ;
Pays-Bas

Notes et références

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  1. A. Boulard, notice du catalogue général de la BnF.
  2. Léon Maillard, L'Œuvre de Auguste Boulard, éd. H. Floury, 1896, p. 5 et 10.
  3. Léon Maillard, op. cit., pp. 5, 10-12.
  4. Jacques Hillairet, L'Île Saint-Louis, Les éditions de Minuit, 1967, p. 82 — sur Gallica.
  5. Fiche exposant Salon 1847, base salon du musée d'Orsay.
  6. Fiche exposant Salon 1868, base salon du musée d'Orsay.
  7. Léon Maillard, op. cit., pp. 22-23, 28.
  8. Fiche exposant Salon 1888, base salon du musée d'Orsay.
  9. Léon Maillard, op. cit., p. 47.
  10. Champfleury, Exposition des peintures et dessins de H. Daumier, Durand-Ruel, 1878 (en ligne sur Gallica).
  11. Le Journal, no 1358, , p. 1.
  12. a et b « Auguste Marie Boulard » dans la base Joconde.
  13. The Meal, catalogue numérique du musée Van Gogh.

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Bibliographie

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  • Léon Maillard, L'Œuvre de Auguste Boulard, éd. H. Floury, 1896 (lire sur Gallica.
  • Jean Riverain, Dictionnaire des peintres célèbres du XIXe siècle : école française, Paris, Larousse, , 155 p., 24 cm (OCLC 749558259, lire en ligne).
  • Frédéric Chapey, Auguste Boulard, 1825-1897 : le dernier des romantiques, Lisle-Adam, musée d'Art et d'Histoire Louis-Senlecq, 1994 (ISBN 9782950842718). — Catalogue de l'exposition du au ..
  • Dominique Lobstein, « Auguste-Marie Boulard, ami et collectionneur d'Honoré-Victorin Daumier », Bulletin de la société franco-japonaise d'art et d'archéologie, no 18, 1998, pp. 3-18.

Liens externes

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