Antoine et Antoinette

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Antoine et Antoinette

Réalisation Jacques Becker
Scénario Jacques Becker
Maurice Griffe
Françoise Giroud
Musique Jean-Jacques Grünenwald
Acteurs principaux
Sociétés de production Gaumont
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 84 minutes
Sortie 1947

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Antoine et Antoinette est un film français, réalisé par Jacques Becker, sorti sur les écrans en 1947.

Le film obtient le grand prix du Festival de Cannes 1947.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le film commence un samedi soir alors qu'Antoine (Roger Pigaut), ouvrier dans une imprimerie et Antoinette (Claire Mafféi), employée au Prisunic des Champs-Élysées, s'apprêtent à quitter leur travail pour rejoindre leur domicile. Antoinette est séduisante et subit les assiduités d'un épicier peu scrupuleux (Noël Roquevert). Le couple, en proie aux difficultés de la vie matérielle, en cet après-guerre, se dispute pour des broutilles et se réconcilie sur l'oreiller. Antoine découvre que le billet de loterie acheté par Antoinette est gagnant, il pourra enfin réaliser son rêve et acheter un side-car. S'ensuivent quelques rebondissements, billet perdu et retrouvé, correction infligée à l'épicier, promenade en barque sur le lac du bois de Boulogne, match de football au Parc des Princes, et le couple, finalement installé sur son side-car, s'éloigne sur la route.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Commentaires[modifier | modifier le code]

Le film récompensé par l'équivalent de la palme d'or 1947 du Festival de Cannes ("Grand Prix du Festival International du Film" catégorie amour et psychologie), ne faisait pourtant pas l'unanimité. Roger Boussinot, journaliste à Action, reprochait à Becker d'avoir décrit un couple d'ouvriers dont les idéaux simples devaient rasséréner la bourgeoisie et s'interrogeait sur le réalisme de la représentation. Becker répondait dans le même journal, qu'il lui semblait au contraire qu'Antoine devait avoir sa carte syndicale, tandis que L'Écran français se rendait sur les lieux, une imprimerie et le Prisunic, pour vérifier l'authenticité de la description.

Lieux de tournage[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Le film a été présenté en sélection officielle en compétition au Festival de Cannes 1947[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]