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Abbès Mohsen

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Abbès Mohsen
Abbès Mohsen, le 12 avril 2013.
Fonction
Maire de Tunis
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (79 ans)
TunisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
عباس محسنVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Parti politique

Abbès Mohsen (arabe : عبّاس محسن), né le à Tunis, est un homme politique tunisien.

Membre du comité central du Rassemblement constitutionnel démocratique (parti au pouvoir) de 2008 à 2011, il a notamment été maire de Tunis de 2000 à 2010.

Famille et études

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Né dans une famille de la grande notabilité tunisoise d'origine chérifienne, qui a donné une lignée d'imams à la mosquée Zitouna, il est le fils de Zine el-Abidine Mohsen, caïd-gouverneur, fils du grand imam Mahmoud Mohsen, et de Zohra, fille du ministre beylical Habib Djellouli[1]. Titulaire du baccalauréat français après des études au lycée de Mutuelleville[2], licencié en droit et ancien élève de l'École nationale d'administration (ENA)[3], il devient à trente ans le premier délégué du gouvernorat de Bizerte puis le plus jeune gouverneur du Cap Bon en 1976.

Ancien stagiaire de l'École nationale d'administration à la préfecture du Tarn[4], il devient gouverneur-président du district de Tunis[3] en 1978, et chargé de mission auprès du Premier ministère pour la réforme administrative deux ans plus tard. Nommé PDG de la Société hôtelière et touristique de Tunisie en 1981, il devient directeur général des collectivités locales au ministère de l'Intérieur en 1983 puis gouverneur-président du district de Tunis pour la seconde fois[3] en 1986. Nommé directeur général du protocole à la présidence de la République[3] en 1988, il est chargé de mission auprès du ministère de l'Intérieur l'année suivante tout en étant chargé de conférence à l'ENA de 1989 à 1992. Envoyé en 1992 comme ambassadeur au Yémen, il revient au pays en 1995 pour occuper le poste de secrétaire permanent du Rassemblement constitutionnel démocratique (parti au pouvoir) avant de repartir comme ambassadeur au Brésil[3] en 1997.

En 2000, il est nommé par décret comme maire de Tunis et reconduit à son poste après les élections municipales de mai 2005. Lors de cette période, il devient secrétaire général de l'Association internationale des maires francophones[5]. Lors du Congrès du Défi du RCD, qui s'est déroulé à Tunis du 30 juillet au , il devient membre du comité central de ce parti. Le , il est limogé et remplacé à la mairie de Tunis par Mohamed Béji Ben Mami, alors membre du Conseil municipal de la ville[6]. L'agence de presse Tunis Afrique Presse ne précise pas les raisons du limogeage, mais la presse privée croit savoir que celui-ci fait suite à son refus de communiquer avec des journalistes de l'émission télévisée El Hak Maâk de la chaîne Tunisie 7, enquêtant alors sur un litige opposant un Tunisois aux services municipaux de la ville[7]. Le de la même année, il est accrédité comme ambassadeur de Tunisie aux Pays-Bas, fonction qu'il quitte après la révolution de 2011.

Le , il est désigné comme tête d'une liste unifiée, issue du Mouvement destourien et de l'Initiative nationale destourienne, dans la première circonscription de Tunis pour les élections législatives du 26 octobre[8].

Grand amateur de voitures, il est à l'origine au début des années 2000 de la création du Grand Prix historique de Tunis[9], organisé d'abord aux Berges du Lac puis, à partir de 2001 au Belvédère. Cet évènement, organisé jusqu'en 2009, a réussi à attirer plusieurs grands noms du sport automobile tels que Nino Vaccarella, Jean Guichet, Arturo Merzario et Clay Regazzoni. Il participe lui-même à la célèbre course des 24 heures du Mans Classic en 2006[source insuffisante][10].

Chercheur associé au Centre de recherches et d'études administratives de Tunis, il est le coauteur d'un ouvrage collectif intitulé L'administration régionale et locale ; il est aussi l'auteur d'une étude sur l'évolution de l'administration locale entre 1881 et 1992.

Décorations

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Il a reçu diverses décorations au cours de sa carrière dont les suivantes :

Vie privée

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Abbès Mohsen est marié et père de trois enfants[3].

Publications

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Références

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  1. (en) Arnold H. Green, The Tunisian ulama, 1873-1915 : social structure and response to ideological currents, Leyde, Brill Archive, , 324 p. (ISBN 978-9004056879, lire en ligne), p. 272.
  2. Patrick Cabanel (dir.), Une France en Méditerranée : écoles, langue et culture françaises. XIXe – XXe siècles, Paris, Créaphis, , 443 p. (ISBN 978-2913610835), p. 200.
  3. a b c d e f g h i j et k (en) « Abbès Mohsen », sur labaulewic.org.
  4. « Rencontre avec Abbès Mohsen autour de son ouvrage Les Gouverneurs », sur espacemanager.com, (consulté le ).
  5. « Réunion de l'Observatoire international de l'état civil à Tunis du 4 au 6 septembre 2007 », sur aimf.asso.fr.
  6. Noureddine Hlaoui, « Municipalité de Tunis - Mohamed Béji Ben Mami succède à Abbès Mohsen », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  7. « Tunisie : le maire de Tunis évincé pour déficit de communication », sur medi1.com, .
  8. « Le Mouvement destourien dévoile ses têtes de liste pour les élections législatives », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  9. « Le Grand Prix Historique de Tunisie 2018 », sur newsclassicracing.com, (consulté le ).
  10. (en) « Le Mans Classic 2006 », sur classicdriver.com, (consulté le ).
  11. « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 64,‎ , p. 2180 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  12. « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 57,‎ , p. 2266 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF]).
  13. « Ordre du 7-Novembre », Journal officiel de la République tunisienne, no 15,‎ , p. 742 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  14. « Signature du livre de Abbès Mohsen : Servir, mémoires désabusés d'un commis de l'État », sur tuniscope.com, (consulté le ).
  15. « Les Gouverneurs : un nouveau livre d'Abbès Mohsen, en plaidoyer d'une profonde restauration », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  16. Mohamed El Aziz Ben Achour, « La transition immobile : panorama haute définition de la décennie 2011-2020 », sur leaders.com.tn, (consulté le ).

Liens externes

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