Hôpital Beaujon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 9 avril 2021 à 19:30 et modifiée en dernier par RT59RC (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Hôpital Beaujon
Image illustrative de l’article Hôpital Beaujon
Façade arrière de l'hôpital Beaujon.
Présentation
Coordonnées 48° 54′ 30″ nord, 2° 18′ 37″ est
Pays France
Ville Clichy
Adresse 100 boulevard du Général-Leclerc
Fondation 1935
Site web aphp.fr/hopital/beaujon
Affiliation AP-HP
Services
Service d’urgences Oui
Nombre de lits 464
Spécialité(s) addictologie, cancérologie, chirurgie maxillo-faciale, chirurgie orthopédique et traumatologique, chirurgie colorectale, endoscopie, hépatologie, gastro-entérologie, gériatrie, gynécologie obstétrique, médecine interne, néonatalogie, neurochirurgie, neuroradiologie interventionnelle, ORL

Carte

L'hôpital Beaujon est un hôpital de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) situé à Clichy (Hauts-de-Seine).

L'hôpital fait partie du Groupe hospitalo-universitaire Nord - Université de Paris de l'AP-HP[1]. Il dispose d'une quinzaine de spécialités[2] parmi lesquelles la gastroentérologie, l'hépatologie, la chirurgie hépato-bilio-pancréatique, la chirurgie colorectale, l'orthopédie, la stomatologie ou encore la médecine interne. En outre, une antenne du SAMU 92 y est implantée.

Origine du nom

Il porte le nom de la rue du 8e arrondissement de Paris qui rend hommage à Nicolas Beaujon, grand financier du royaume, dont la fortune lui permit de financer des œuvres de bienfaisance.

Histoire

D'abord situé no 208 rue du Faubourg-Saint-Honoré, dans le 8e arrondissement de Paris (48° 52′ 32″ N, 2° 18′ 17″ E), il sert d'hôpital militaire durant la Grande Guerre (1914-1918).

Le poète et journaliste Claude Roy y voit le jour en 1915[3].

C'est dans ses murs que meurt le président Paul Doumer, le , après que Paul Gorgulov lui a tiré dessus à deux pas de là, à l'hôtel Salomon de Rothschild.

En 1935, il s'installe dans des nouveaux locaux, dans la commune de Clichy, au no 100 boulevard du Général-Leclerc.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'occupation, il devient un hôpital militaire pour l'armée allemande.

En 1961, en 1968 puis en 1972 certains de ses bâtiments servent de centre de triage des manifestants arrêtés par la police[4],[5].

En 2025, cet édifice, de style art déco, devrait être abandonné pour être remplacé par le nouvel Hôpital Grand Paris Nord.

Architecture

L’hôpital Beaujon[6] est l’œuvre de l’architecte Jean Walter[7]. La première pierre est posée en , l'hôpital ouvre en mars 1935.

On a qualifié cet hôpital-bloc d'« hôpital vertical » : « Il constitue alors une véritable innovation architecturale : c’est le premier hôpital non pavillonnaire monobloc, les treize étages étant censés conjuguer les avantages économiques d’une structure verticale et les vertus hygiéniques de l’altitude. Il faisait référence aux hôpitaux d’outre-Atlantique et lui a valu en France le surnom d’« hôpital gratte-ciel ». »

Notes et références

  1. Marie-Amélie Fenoll, « Les Hôpitaux Universitaires Paris Nord Val de Seine signent un contrat de performance : Ce contrat de performance concerne les hôpitaux universitaires de Beaujon (Clichy), Bichat-Claude-Bernard et Bretonneau (Paris 18e), Louis Mourier (Colombes) et Charles Richet (Villiers-le-Bel) », sur www.decision-achats.fr,
  2. http://www.aphp.fr/hopital/beaujon/poles-et-services/
  3. Acte de naissance N°1176/1915
  4. Cairn.info
  5. L'internationale étudiante, Jean-Jacques Brochier, Bernd Oelgart, FeniXX - 328 pages
  6. « L'hôpital Beaujon », notice no IA00125159, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  7. « Histoire », sur www.hopital-beaujon.fr (consulté le )

Pour approfondir

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Stéphanie Samson, Une usine à guérir : l'hôpital Beaujon à Clichy, in Recherches contemporaines, Université de Paris-X Nanterre, no 4, 1997, p. 75 à 99 [lire en ligne]

Articles connexes

Liens externes