John Mearsheimer
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
John Joseph Mearsheimer |
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Américaine |
Formation |
Université de Californie du Sud Académie militaire de West Point Université Cornell (doctorat) University of Southern California School of International Relations (en) |
Activité |
A travaillé pour |
Council on Foreign Relations (- Université de Chicago (depuis ) Brookings Institution (- |
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The Tragedy of Great Power Politics (d) |
John Mearsheimer, né en , est un spécialiste américain des relations internationales, qui appartient à l'école de pensée réaliste. Il est professeur de relations internationales à l'Université de Chicago et est considéré comme le réaliste le plus influent de sa génération[1].
Mearsheimer est surtout connu pour avoir développé la théorie du réalisme offensif, qui explique l'interaction entre les grandes puissances comme étant principalement motivée par le désir rationnel d'atteindre une hégémonie régionale dans un système international anarchique.
Conformément à sa théorie, Mearsheimer estime que la puissance croissante de la Chine l'amènera probablement à entrer en conflit avec les États-Unis.
Dans son livre, écrit avec Stephen Walt, professeur de relations internationales à Harvard, traduit en français Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine, Mearsheimer affirme que le lobby israélien exerce une influence disproportionnée sur la politique étrangère américaine.
Jeunesse
Mearsheimer est né en décembre 1947 dans l'arrondissement de Brooklyn, à New York. À l'âge de huit ans, il déménage avec sa famille à Croton-on-Hudson, un village en banlieue du comté de Westchester[2]. À 17 ans, Mearsheimer s'engage dans l'armée américaine. Après un an d'engagement, il est nommé à l'Académie militaire américaine de West Point, qu'il fréquente de 1966 à 1970. Après avoir obtenu son diplôme, il sert pendant cinq ans comme officier dans l'armée de l'air américaine[3],[4].
En 1974, alors qu'il est dans l'armée de l'air, Mearsheimer obtient un master en relations internationales à l'université de Californie du Sud. Il entre à l'université Cornell (Ivy League) et obtient en 1980 un doctorat en relations internationales. De 1978 à 1979, il est chargé de recherche à la Brookings Institution de Washington, DC. De 1980 à 1982, il est chercheur post-doctoral au Center for International Affairs de l'université Harvard (Ivy League aussi). Pendant l'année universitaire 1998-1999, il est Whitney H. Shepardson Fellow au Council on Foreign Relations à New York[2].
Carrière
Depuis 1982, Mearsheimer est membre de la faculté du département des sciences politiques de l'université de Chicago[5]. Il devient Associate Professor (professeur associé) en 1984, puis Full Professor (professeur titulaire) en 1987, avant d'être Distinguished Service Professor nommé (professeur émérite) R. Wendell Harrison en 1996. De 1989 à 1992, il est président du département. Il est également membre du corps enseignant du programme d'études supérieures du Committee on International Relations, un master d'un an à l'université de Chicago et l'un des plus vieux des US dans le domaine. Il est aussi co-directeur du Program on International Security Policy[6].
Parmi les ouvrages de Mearsheimer figurent Conventional Deterrence (1983), qui a remporté le Edgar S. Furniss Jr. Book Award ; Nuclear Deterrence : Ethics and Strategy (coédité, 1985, en français "Dissuasion nucléaire : éthique et stratégie", non-traduit) ; Liddell Hart and the Weight of History (1988, en français "Liddell Hart et le poids de l'histoire", non-traduit) ; The Tragedy of Great Power Politics (2001 en français "La tragédie de la politique des grandes puissances", non-traduit), qui a remporté le Lepgold Book Prize ; The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy (2007, traduit en français sous le titre "Le Lobby israélien et la politique étrangère américaine", 2009) ; et Why Leaders Lie : The Truth About Lying in International Politics (2011, en français "Pourquoi les dirigeants mentent : la vérité sur le mensonge en politique internationale", non-traduit). Ses articles ont été publiés dans des revues universitaires comme International Security et dans des magazines populaires comme le London Review of Books. Il a écrit des articles d'opinion pour le New York Times, le Los Angeles Times et le Chicago Tribune[6].
Mearsheimer a remporté plusieurs prix d'enseignement. Il a reçu le Clark Award for Distinguished Teaching lorsqu'il était étudiant diplômé à Cornell en 1977, et il a remporté le Quantrell Award for Excellence in Undergraduate Teaching à l'université de Chicago en 1985. En outre, il a été choisi comme Phi Beta Kappa Visiting Scholar pour l'année universitaire 1993-1994. À ce titre, il a donné une série de conférences dans huit collèges et universités. En 2003, il a été élu à l'Académie américaine des arts et des sciences[6]. Il est le lauréat du prix James Madison 2020 de l'American Political Science Association, qui est décerné tous les trois ans à un politologue américain ayant apporté une contribution éminente à la recherche. Le comité du prix a noté que Mearsheimer est "l'un des spécialistes des relations internationales les plus cités dans la discipline, mais que ses travaux sont également lus bien au-delà du cercle académique."[7]
Les ouvrages de Mearsheimer sont largement lus et débattus par les étudiants en relations internationales du XXIe siècle. Une enquête menée en 2017 auprès des professeurs américains de relations internationales le classe au troisième rang des "universitaires dont les travaux ont eu la plus grande influence sur le domaine des RI au cours des 20 dernières années."[8]
Travaux
La dissuasion
Dans son premier ouvrage, Conventional Deterrence (1983), Mearsheimer aborde la question suivante que l'on pourrait formuler ainsi : comment les décisions des responsables politiques concernant l'issue d'une guerre influent-elles le succès ou l'échec de la dissuasion ? Son argument de base est que la dissuasion est susceptible de fonctionner lorsque l'attaquant potentiel pense qu'une attaque sera coûteuse et peu susceptible de réussir. En revanche, si l'attaquant potentiel a des raisons de croire que l'attaque sera peu coûteuse et qu'elle aura des chances de réussir, la dissuasion est susceptible de s'effondrer, ce qui est désormais largement admis comme étant le fonctionnement du principe de dissuasion. Plus précisément, Mearsheimer soutient que le succès de la dissuasion est déterminé par la stratégie dont dispose l'attaquant potentiel. Il présente trois stratégies.
Premièrement, une stratégie d'attrition implique un niveau élevé d'incertitude quant à l'issue de la guerre et des coûts élevés pour l'attaquant. Deuxièmement, une stratégie aux objectifs limités comporte moins de risques et des coûts moindres. Enfin, la stratégie de la Blitzkrieg permet de vaincre l'ennemi de manière rapide et décisive à des coûts relativement faibles. Pour Mearsheimer, les échecs sur le champ de bataille moderne sont principalement dus à la conviction de l'attaquant potentiel qu'il peut mettre en œuvre avec succès une stratégie de blitzkrieg dans laquelle les chars et les autres forces mécanisées sont employés rapidement pour provoquer une pénétration profonde et perturber les arrières de l'ennemi[9]. Les deux autres stratégies ont peu de chances d'aboutir à un échec de la dissuasion car elles impliqueraient une faible probabilité de succès, accompagnée de coûts élevés (guerre d'usure) ou de gains limités et de la possibilité que le conflit se transforme en guerre d'usure (objectifs limités). En revanche, si l'attaquant dispose d'une stratégie cohérente de blitzkrieg, il est probable qu'une attaque s'ensuive, car ses avantages potentiels l'emportent sur les coûts et les risques liés au déclenchement d'une guerre[10].
Outre l'analyse des cas issus de la Seconde Guerre mondiale et du conflit israélo-arabe, Mearsheimer extrapole les implications de sa théorie pour les perspectives de dissuasion conventionnelle en Europe centrale à la fin de la guerre froide. Il affirme qu'une attaque soviétique est peu probable parce que l'armée soviétique serait incapable de mettre en œuvre avec succès une stratégie de blitzkrieg. L'équilibre des forces, la difficulté d'avancer rapidement avec des forces mécanisées à travers l'Europe centrale et les formidables forces de l'OTAN qui s'opposeraient à une telle attaque soviétique font qu'il considère que les chances que les Soviétiques déclenchent une guerre conventionnelle en Europe sont faibles.
En résumé, Mearsheimer explique qu’une dissuasion efficace dépend de la stratégie adoptée par l’ennemi (guerre d’usure, stratégie d’objectifs limités ou Blitzkrieg), et que seule l’hypothèse d’une Blitzkrieg efficace rend la dissuasion inefficace. Dans les deux autres cas, les pertes sont trop importantes par rapport aux gains, ce qui rend la dissuasion efficace.
Liddell Hart
Le deuxième livre de Mearsheimer, Liddell Hart and the Weight of History (1988, en français "Liddell Hart et le poids de l'histoire", non-traduit)[11], réévalue l'héritage intellectuel du théoricien militaire le plus célèbre du XXe siècle, B. H. Liddell Hart. Tout en reconnaissant que ses propres recherches ont "grandement bénéficié de ses écrits passionnants" et que les travaux de Liddell Hart devraient toujours être considérés comme "une lecture essentielle pour les étudiants sérieux en stratégie et en guerre" (p. x), Mearsheimer soutient qu'une grande partie des idées reçues sur les contributions de Liddell Hart à la pensée militaire moderne étaient erronées. En particulier, la théorie de l'approche indirecte, que Liddell Hart développe dans les années 1930, est si vague et si tautologique que "pratiquement toutes les victoires militaires peuvent lui être attribuées". (p. 87). De plus, les tentatives limitées de Liddell Hart pour rendre la théorie opérationnelle indiquent clairement que ce qu'il avait principalement en tête était de vaincre "indirectement" un adversaire continental en "brisant le moral de la population civile de l'ennemi, et non en détruisant ses forces militaires, ce qui est bien sûr l'objectif de laBlitzkrieg ["guerre éclair" en français] " (p. 88). La pratique courante consistant à faire remonter les origines intellectuelles de Blitzkrieg à l'approche indirecte est donc erronée puisqu'il n'y a "aucune preuve... que Liddell Hart ait compris l'importance de la pénétration stratégique profonde [qui caractérise la Blitzkrieg] avant la Seconde Guerre mondiale" (p. 43). Comme on pouvait s'y attendre, Liddell Hart s'est avéré totalement faux sur les questions militaires fondamentales de l'entre-deux-guerres (il a écarté la possibilité d'une offensive allemande décisive sur le front occidental, bataille de France de mai-juin 1940 où la France, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg sont envahis) et est tombé en disgrâce dans l'immédiat après-guerre.
Mearsheimer montre que Liddell Hart réussit à sauver sa stature intellectuelle en convainquant d'anciens généraux de la Wehrmacht de lui attribuer les idées qui ont conduit au développement de la stratégie allemande de la guerre éclair. Désireux de rétablir leurs propres réputations ternie après la guerre, des généraux allemands à la retraite comme Guderian, surnommé « Heinz le Rapide » (Schneller Heinz) en raison de son application très réussie de la guerre éclair, lors des invasions de la France (1940) et de l’Union soviétique (1941). Cela a permis à Liddell Hart d'exagérer son influence sur la guerre éclair dans leurs mémoires en échange de leur aide pour promouvoir une image d'eux-mêmes comme ayant été avant tout des innovateurs militaires plutôt que des sbires nazis. Dans le cas de Guderian, Liddell Hart a effectivement agi comme son "agent littéraire" pour le monde anglophone (p. 185). Fritz Bayerlein, chef d'état-major pendant la campagne d'Afrique du Nord, du maréchal Erwin Rommel, le « Renard du Désert »[a], a également aidé Liddell Hart à manipuler les archives historiques en présentant faussement Rommel comme son "élève" (pp. 193-201). Mearsheimer conclut en soulignant l'importance d'une communauté intellectuelle robuste qui peut demander des comptes aux "intellectuels de la défense" :
« Les intellectuels de la défense ont besoin de savoir que leurs opinions et leur comportement général seront jugés en connaissance de cause et que le charlatanisme sera démasqué. L'absence de sanctions pour mauvaise conduite signifie qu'il n'y a pas de frein à la propagation des fausses idées. Liddell Hart a effectivement été tenu pour responsable à un moment donné. La diminution significative de son influence pendant et immédiatement après la Seconde Guerre mondiale était, en fait, une punition pour avoir proposé des idées erronées sur la façon de traiter le Troisième Reich. Cependant, ce qui est troublant dans le cas de Liddell Hart, c'est qu'il a finalement pu se sortir de cette situation difficile en réécrivant l'histoire. Le monde académique de la sécurité nationale, et en particulier ses historiens, doivent être attentifs à la manipulation historique pour des raisons égoïstes (p. 224). »
— Mearsheimer, Liddell Hart and the Weight of History
Les arguments de Mearsheimer concernant Liddell Hart ont suscité des réactions variées. Par exemple, le fondateur de l'Institut de recherche sur la théorie opérationnelle des forces de défense israéliennes, Simon Naveh, a confirmé dans une autre étude qu'"en déformant les circonstances historiques réelles de la formation de la Blitzkrieg, [Liddell Hart] a obscurci ses origines temporelles et cognitives... La présentation, au début des années 1950, de la version transformée de Blitzkrieg comme un fait historique, portant la signature conjointe de Liddell Hart et de Guderian, lui a conféré une touche d'authenticité et une légitimité professionnelle inébranlable."[12] En revanche, Richard Swain, de l'US Army Command and General Staff College, a soutenu que si "Mearsheimer a raison sur de nombreux points", il exagère probablement la mesure dans laquelle les distorsions historiques de Liddell Hart étaient consciemment intéressées : "Pour accuser Liddell Hart d'avoir habilement créé une tromperie, il faut d'abord accepter que Liddell Hart savait qu'il s'était trompé. Il y a peu ou pas de preuves de cela"[13].
Le réalisme offensif et les questions d'hégémonie territoriale
Le véritable apport de John Mearsheimer à l’étude des relations internationales réside dans la création du mouvement du « réalisme offensif ».
Contrairement aux réalistes classiques comme Hans Morgenthau, il ne considère pas que la compétition sécuritaire entre les États dépende de la « nature humaine », mais du système international anarchique, rejoignant ainsi les théories de Kenneth Waltz. Mais contrairement à ce dernier, il affirme, en adaptant le concept de conatus élaboré par Hobbes puis Spinoza, que les États ne sont jamais satisfaits d’un niveau donné de puissance et qu’ils recherchent constamment à accroître leur puissance, afin d’atteindre une éventuelle position hégémonique qui assurerait leur sécurité.
Affirmant qu’une hégémonie mondiale est inenvisageable, Mearsheimer considère que les États cherchent une hégémonie régionale et, que par là même, ils tentent d’empêcher les autres États d’accéder à cette position. Dans ce contexte belliqueux de course à l’hégémonie, Mearsheimer remet en cause les théories de Michael Doyle sur l’impossibilité de la guerre entre démocraties libérales. Il développe ces différentes théories dans The Tragedy of Great Power Politics (2001).
Après la chute du mur de Berlin, Mearsheimer a tenté une analyse prospective des mutations à attendre du système international. La prédiction de la désagrégation de l'OTAN ne s'est pas réalisée. Ainsi, en 1990, il écrivait:
« la guerre froide avait permis à la Communauté européenne de s’épanouir comme une plante à l’abri d’une serre. Mais si la guerre froide prend fin et avec elle l’ordre particulièrement stable qu’elle instituait, alors il est probable qu’avec le temps cette Communauté européenne va plutôt s’affaiblir et non se renforcer[14]. »
Ayant écarté la possibilité d'une réorientation de l'OTAN sur d'autres objectifs, il déclarait:
« le ciment de l’OTAN, c’était la menace soviétique. Otez cette menace et il est probable que les États-Unis se retireront d’Europe et de ce fait, l’alliance défensive qu’ils ont dirigée pendant quarante ans se désagrégera[15]. »
D'autres prédictions eurent plus de succès, en particulier l'anticipation à contre-courant du consensus universitaire de l'époque, de l'aisance de la campagne de la première guerre du Golfe ainsi que l'anticipation des difficultés qui suivraient l'éviction de Saddam Hussein en 2003.
Ardent partisan de l'endiguement face à la Chine, il soutient que les États-Unis devraient tout faire pour que « l’économie chinoise s'écroule »[16].
Concernant la prolifération nucléaire, il rejoint la théorie de Kenneth Waltz selon lequel la prolifération maintient un effet dissuasif. Il déclare notamment à ce sujet : "les bombes nucléaires sont une super dissuasion".
Cet ouvrage est paru en 2007 aux États-Unis, et a été traduit en France la même année[17] Il défend avec Steven Walt (Harvard) la thèse que la politique étrangère des États-Unis au Moyen-Orient pendant les dernières décennies a principalement visé à soutenir l’État israélien, même si ce soutien n’était à long terme ni dans l’intérêt des États-Unis, ni dans celui d’Israël. La raison de ce soutien aurait été plus due à l’influence de l’AIPAC, un lobby pro-israélien reconnu par le monde universitaire et les médias, pesant sur les décisions du Congrès et de l’Administration, qu’à des intérêts stratégiques ou à des impératifs moraux.
La thèse est exposée dans la première partie de l’ouvrage, où les auteurs décrivent successivement leur vision des types d’aides apportées à Israël, l’apport stratégique de cette aide, la faiblesse des arguments moraux avancés, leur définition du lobby pro-israélien, et les modes d’action du lobby, visant à peser sur les choix politiques et à contrôler le discours public.
La seconde partie décline les mêmes thèses en analysant les discours et interactions de ce lobby avec la politique des États-Unis par rapport aux questions palestiniennes, aux conflits avec l'Irak, la Syrie, l'Iran, le Liban pendant la seconde guerre de 2006. Il termine sur des suggestions concernant la conduite à tenir tant vis-à-vis d’Israël que du lobby tel qu’il est perçu.
Dans son avant-propos, John Mearsheimer fait part des polémiques et débats instaurés lors de la parution des articles préalables à la parution de ce livre, s’étant traduits à la fois par un accueil progressivement favorable de certains lecteurs, y compris dans des groupes définis comme pro-israéliens, et à l’inverse par de vigoureuses accusations d’antisémitisme de la part de l’AIPAC et d’une partie de la presse américaine.
Ce livre a notamment fait l'objet d'une série d'émissions en France sous le sous-titre « voyage autour d'un tabou »[18].
Opinion politique
En 2019, Mearsheimer a déclaré que son candidat préféré à la primaire présidentielle démocrate de 2020 était Bernie Sanders[19]. Il a déclaré que les inégalités économiques aux États-Unis était le plus grand problème auquel la nation était confrontée[19].
Publications
Livres originaux en anglais
- Conventional Deterrence, Cornell University Press, , 296 p. (ISBN 978-0-8014-1569-2)
- Liddell Hart and the Weight of History, Cornell University Press, , 264 p. (ISBN 978-0-8014-2089-4, lire en ligne)
- The Tragedy of Great Power Politics, W. W. Norton & Company, , 448 p. (ISBN 978-0-393-02025-0)
- The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy, Farrar, Straus and Giroux, , 496 p. (ISBN 978-0-374-17772-0)
- Why Leaders Lie : The Truth About Lying in International Politics, Oxford University Press, , 160 p. (ISBN 978-0-19-975873-9) ; édition poche 2009
- (en) The Great Delusion : Liberal Dreams and International Realities, New Haven (Conn.), Yale University Press, , 328 p. (ISBN 978-0-300-23419-0)
Livre traduit en français
- Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine [« The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy »] (trad. de l'anglais), Paris, La Découverte, , 500 p. (ISBN 978-2-7071-5261-9)
Article
- « Why the Ukraine Crisis Is the West’s Fault », Foreign Affairs, (lire en ligne)
Références
- (en) William C. Wohlforth, « Gilpinian Realism and International Relations », International Relations, vol. 25, no 4, , p. 499–511 (ISSN 0047-1178 et 1741-2862, DOI 10.1177/0047117811411742, lire en ligne, consulté le )
- « Conversation with John Mearsheimer, p. 1 of 7 », sur globetrotter.berkeley.edu (consulté le )
- (en-US) « Conversations in International Relations: Interview with John J. Mearsheimer (Part I) » , sur web.archive.org, (consulté le )
- (en-US) « Conversations in International Relations: Interview with John J. Mearsheimer (Part II) » , sur web.archive.org, (consulté le )
- « Political Science @ Chicago », sur web.archive.org, (consulté le )
- « World Affairs Council: John Mearsheimer », sur web.archive.org, (consulté le )
- (en-US) Karima Scott, « John J. Mearsheimer Receives the 2020 James Madison Award - », sur politicalsciencenow.com, (consulté le )
- « 2017 Faculty Survey | Teaching, Research, and International Policy (TRIP) », sur trip.wm.edu (consulté le )
- (en-US) John Mearsheimer, « Why the Soviets Can't Win Quickly in Central Europe » , sur web.archive.org, International Security, (consulté le )
- (en-US) John Mearsheimer, Back to the Future: Instability in Europe After the Cold War, International Security, eté 1990 (lire en ligne)
- (en) John J. Mearsheimer, Liddell Hart and the Weight of History, Cornell University Press, (ISBN 978-0-8014-7631-0, lire en ligne)
- (en-US) John Mearsheimer, « Review of Liddell Hart and the Weight of History », Albion: A Quarterly Journal Concerned with British Studies, , p. 801-804 (lire en ligne )
- Mearsheimer John, « Correspondence: Back to the Future, Part II », International Security , automne 1990, vol.15
- Mearsheimer John, « Back to the Future: Instability in Europe after the Cold War », International Security, été 1990, vol.15
- Philip S. Golub, « Entre les États-Unis et la Chine, une guerre moins commerciale que géopolitique », Le Monde diplomatique, (lire en ligne)
- John Mearsheimer et Stephen Walt (trad. de l'anglais par N. Guilhot, L. Manceau, N. Marzouki, M. Saint-Upéry), Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine [« The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy »], Paris, La Découverte, coll. « Poche », (1re éd. 2007), 504 p., Poche (ISBN 978-2-7071-5701-0)
- États-Unis, le lobby pro-israélien : voyage autour d’un tabou, 4 émissions de Daniel Mermet de février 2009
- « Who's Your Candidate for President? || Debate Clip » (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- Néoréalisme (relations internationales)
- Puissance (relations internationales)
- Hégémonie
- Suprématie militaire
- Kenneth Waltz
- Réalisme classique
- Réalisme néoclassique
Liens externes
- John Mearsheimer's Home Page
- All Publications by John Mearsheimer
- John Mearsheimer a Short biography, The Globalist
- Conversations With History Interview, conducted by the Institute of International Studies at Berkeley
- Lying in International Politics by John J. Mearsheimer, University of Chicago, 22 août 2004
- American Amnesia Interviews John Mearsheimer, American Amnesia Blog, décembre 2004
- Hans Morgenthau and the Iraq War: Realism Versus Neo-Conservatism, John J. Mearsheimer, OpenDemocracy, 19 mai 2005
- Recent survey recognizing Mearsheimer as one of the five most important IR scholars of his time.
- The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy A Harvard Study, mars 2006
- WSJ response to Mearsheimer-Walt working paper on the Israel Lobby
- Kennedy School removes its logo from lobby 'study' Rosner's Blog, Haaretz, 22 mars 2006
- Study Decrying "Israel Lobby" Marred by Numerous Errors, 20 mars 2006
- Analysis of The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy
- "A Lobby, Not a Conspiracy" by Tony Judt, The New York Times, 20 avril 2006
- "Yes, It's Anti-Semitic" by Eliot A. Cohen, Washington Post, 5 avril 2006
- (a response to the critiques) John Mearsheimer & Stephen Walt, 11 mai 2006
- Transcript of C-SPAN interview, 23 juin 2006
- "Pronouncing Blame on the Israel Lobby Authors" -Timothy Stinson, Al-Jazeerah.info
- What the Israel lobby wants, it too often gets Mearsheimer and Walt respond to their critics in Foreign Policy
- Why John J. Mearsheimer Is Right (About Some Things), The Atlantic, Robert D. Kaplan, janvier-
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