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Frédéric Béatse

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Frédéric Béatse
Illustration.
Frédéric Béatse en 2012.
Fonctions
Conseiller régional des Pays de la Loire
En fonction depuis le
(14 ans, 7 mois et 19 jours)
Réélection 13 décembre 2015
Président Jacques Auxiette
Bruno Retailleau
Conseiller municipal d'Angers
En fonction depuis le
(29 ans, 4 mois et 22 jours)
Élection 18 juin 1995
Maire Jean Monnier
Jean-Claude Antonini
Lui-même
Christophe Béchu
Maire d'Angers

(2 ans, 2 mois et 9 jours)
Prédécesseur Jean-Claude Antonini
Successeur Christophe Béchu
Vice-président du Conseil régional
des Pays de la Loire

(5 ans, 8 mois et 27 jours)
Élection 21 mars 2010
Président Jacques Auxiette
Conseiller général de Maine-et-Loire
Élu dans le Canton d'Angers-Sud

(6 ans, 8 mois et 7 jours)
Prédécesseur André Lardeux
Successeur Norma Mével-Pla
Biographie
Date de naissance (54 ans)
Lieu de naissance Angers (Maine-et-Loire)
Nationalité Française
Parti politique PS
Diplômé de Université d'Angers
Université Panthéon-Sorbonne
Profession Chef d'entreprise
Assistant parlementaire

Frédéric Béatse
Maire d'Angers

Frédéric Béatse, né le à Angers (Maine-et-Loire), est un homme politique français, membre du Parti socialiste.

Il fut le maire d'Angers de janvier 2012 à , date à laquelle lui succède Christophe Béchu.

Biographie

Formation et activité professionnelle

Né le , Frédéric Béatse est titulaire d'un diplôme d'études approfondies (DEA) en économie de l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne ; il a réalisé un mémoire sur Le Dialogue social et sa décentralisation à la régie autonome des transports parisiens en 1993.

Entre 1992 et 1994, Frédéric Béatse est président de l'Union nationale des étudiants de France (Unef) à Angers[1].

Frédéric Béatse exerce la profession de chef d'entreprise et consultant en stratégie Internet. En 2000, il crée l'entreprise de création de sites internet Vidunet. En 2004, celle-ci fusionne avec Inovagora, société de 20 salariés exerçant à Compiègne, et Frédéric Béatse en devient responsable pour la région Ouest.

Il est le collaborateur du sénateur Joël Bigot[2].

Au conseil municipal d'Angers

Il est élu conseiller municipal d'Angers sur la liste du maire Jean Monnier en 1995, réélu lors des élections municipales de 2001 et à nouveau aux élections de 2008. En 2004, il devient adjoint au maire chargé du quartier de la Roseraie[3] De 2010 à 2012, il est adjoint chargé des associations, de la politique de la ville, des quartiers et de l'amélioration du service public. Il est également élu vice-président de la communauté d'agglomération d'Angers Loire Métropole, chargé de la politique de la ville, de la prévention et de la sécurité puis auxquelles s'ajoute ensuite le portefeuille de l'économie sociale et solidaire[4].

En , le maire d'Angers Jean-Claude Antonini présente sa démission[5]. Une élection primaire au sein de la majorité municipale socialiste est organisée pour désigner son successeur : Frédéric Béatse obtient 28 voix, contre 14 pour son adversaire Jean-Luc Rotureau. Frédéric Béatse est élu maire par le conseil municipal le par 38 voix pour, 1 voix contre et 18 votes blancs[6],[7]. La succession rapide des évènements est critiquée par l'opposition : pour la ministre UMP Roselyne Bachelot, il s'agit d'un « mauvais coup fait à la démocratie »[8], tandis que le Mouvement démocrate dénonce une manœuvre électorale[9].

Frédéric Béatse souhaite se présenter à nouveau aux élections municipales de 2014, mais l'adjoint au maire socialiste Jean-Luc Rotureau annonce également son intention de se porter candidat et demande à ce qu'une élection primaire soit organisée pour désigner la tête de liste[10]. Cette proposition n'est pas retenue par les adhérents du Parti socialiste[11], et Jean-Luc Rotureau décide de se mettre en congé du Parti socialiste. Il présente une liste dissidente aux élections municipales[12] et finira en troisième position du scrutin lors du premier tour[13], avant de se retirer sans donner de consigne de vote pour le second tour[14].

Au conseil général de Maine-et-Loire

Frédéric Béatse se présente pour la première fois aux élections cantonales de 1998, mais il n'est pas élu[15].

Aux élections cantonales françaises de 2004, Frédéric Béatse est élu conseiller général pour le canton d'Angers-Sud avec 62 % des suffrages[16]. Il démissionne en 2010 à la suite de son élection au conseil régional, et est remplacé par Norma Mével-Pla[3].

Au conseil régional des Pays de la Loire

Lors de l'élection régionale de 2010 dans les Pays de la Loire, il est tête de liste départementale du Parti socialiste en Maine-et-Loire[17]. Sa liste est en tête dans tous les quartiers d'Angers à l'exception du centre-ville[18]. Élu conseiller régional, Frédéric Béatse devient le septième vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire. Par souci de non-cumul des mandats, il démissionne du conseil général de Maine-et-Loire[19].

En 2012, il annonce qu'il ne souhaite pas être candidat aux élections régionales de 2015[20].

Frédéric Béatse est le suppléant du député socialiste Marc Goua élu à l'Assemblée nationale lors des élections législatives de 2007.

Pour les élections régionales de 2015, Frédéric Béatse est choisi pour conduire en binôme avec Stella Dupont, la liste de Christophe Clergeau en Maine-et-Loire[21].

Candidat aux élections municipales d'Angers

Le , Frédéric Béatse officialise sur son site internet de campagne sa candidature à la mairie d'Angers pour les élections municipales françaises de 2014 mais il perd face à Christophe Béchu (UMP) lors du scrutin du .

Après avoir présidé durant six ans le groupe d'opposition au conseil municipal, il annonce qu'il ne sera pas tête de liste[22] aux élections municipales de 2020 à Angers mais il figure en dixième position sur la liste Aimer Angers 2020 conduite par la conseillère municipale Silvia Camara-Tombini et l'ex-membre d'Europe Ecologie - Les Verts Stéphane Lefloch[23].

Notes et références

  1. « Frédéric Béatse, aussi affable que redoutable », sur www.ouest-france.fr, (consulté le )
  2. « TROMBINOSCOPE DES COLLABORATEURS DE SENATEUR PAR GROUPE POLITIQUE - Sénat », sur www.senat.fr (consulté le )
  3. a et b « Frédéric Béatse préfère la Région et quitte le conseil général », Ouest-France, 6 décembre 2010.
  4. « Frédéric Béatse », Les biographies d'acteurs publics, 6 février 2013.
  5. « Démission d'Antonini, maire d'Angers », Ouest-France, 20 janvier 2012.
  6. « Frédéric Béatse élu maire d'Angers », sur Ouest-France, (consulté le )
  7. « Frédéric Béatse (PS) élu maire d'Angers », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  8. « Mairie d'Angers : « Mauvais coup à la démocratie » pour R. Bachelot », sur Ouest-France, (consulté le )
  9. « Le Modem : « Petits arrangements entre amis à Angers » », sur Ouest-France, (consulté le )
  10. Christophe Forcari, « A Angers, le centre veut s’émanciper », sur Libération, (consulté le )
  11. « Angers. Municipales 2014 : il n'y aura pas de primaires socialistes », sur le Courrier de l'Ouest, (consulté le )
  12. "Rotureau candidat aux municipales", France 3 Pays de la Loire, 20 septembre 2013
  13. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr
  14. « Municipales à Angers : Jean-Luc Rotureau se retire sans consigne », sur Ouest-France, (consulté le )
  15. « Frédéric Béatse, l'homme qui sait avancer ses pions - Angers », Ouest-France, 27 janvier 2012.
  16. Résultats des élections cantonales 2004 à Angers-Sud
  17. « La liste du parti socialiste est connue », Ouest-France, 21 janvier 2010.
  18. « Béatse prend la pole position pour succéder au maire », Ouest-France, 23 mars 2010.
  19. « Frédéric Béatse démissionne du conseil général », sur angers.maville.com, (consulté le )
  20. « Je ne briguerai pas de second mandat au conseil régional », Ouest-France, 22 mars 2012.
  21. « Régionales : Stella Dupont et Frédéric Béatse, le binôme PS en Anjou », sur Ouest-France, (consulté le )
  22. Emeric Evain, « Municipales à Angers : Frédéric Béatse ne sera pas tête de liste », sur Ouest-France, (consulté le )
  23. Emeric Evain, « Municipales à Angers : Frédéric Béatse en 10e position sur la liste Aimer Angers », sur Ouest-France, (consulté le )

Voir aussi

Article connexe

Lien externe