Aller au contenu

Céline Pina

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 4 août 2022 à 14:39 et modifiée en dernier par Polymagou (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Céline Pina, née en , est une femme politique, chroniqueuse et essayiste française.

Biographie

Après un diplôme en sciences politiques et un diplôme d'études approfondies (DEA) d'administration publique à l'Institut d'études politiques de Grenoble, Céline Pina part à Paris faire un diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) de gestion des collectivités locales[1].

Après avoir travaillé au sein de diverses collectivités territoriales, soit dans l'administration soit en cabinet — notamment auprès du maire de Pontoise et de celui des Mureaux —, elle est pendant sept ans assistante parlementaire au Sénat, puis à l'Assemblée nationale jusqu'à fin janvier 2016. À la suite de vingt ans de militantisme au sein du Parti socialiste (PS), elle est élue pour la première fois en 2008 adjointe au maire de Jouy-le-Moutier dans le Val-d'Oise et, jusqu'en 2015, conseillère régionale d'Île-de-France[2],[3]. De 2012 à 2017, elle est la suppléante du député Dominique Lefebvre[4].

En réaction aux attentats terroristes de novembre 2015 et engagée tout d'abord avec le Printemps républicain, Céline Pina fonde son propre mouvement associatif avec Fatiha Boudjahlat, « Viv(r)e la République », visant à combattre l’islamisme politique et à défendre la laïcité[3].

Elle participe en 2020 à la création de la revue Front populaire, à l’initiative de Michel Onfray, et y publie plusieurs articles[5].

En novembre 2021, Céline Pina est poursuivie par Rokhaya Diallo pour « injure publique », pour avoir évoqué dans un article du Figaro en 2018 la non intégration de la militante au Conseil national du numérique, qu'elle jugeait motivée non par le racisme d'État, comme l'avançaient Rokhaya Diallo et The New York Times[6], mais en raison de « son propre racisme, de son sexisme et de sa proximité avec la mouvance islamiste »[7]. Elle est relaxée[8].

Publications

Notes et références

  1. aref.org
  2. « Entretien avec Céline Pina », Newspress.fr, (consulté le ).
  3. a et b Isabelle Racine, « Orléans : naissance d'un comité local Viv(r)e la République », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  4. « Camping-car militant pour Dominique Lefebvre », Le Parisien, (consulté le ).
  5. Sonya Faure et Erwan Cario, « Ils participent à la revue d'Onfray », sur Libération (consulté le ).
  6. (en-US) The Editorial Board, « Opinion | France Fails to Face Up to Racism », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  7. « L'ancienne élue socialiste Céline Pina, au tribunal pour injure publique à l'encontre de Rokhaya Diallo », sur lecourrierdelatlas, (consulté le )
  8. « Céline Pina relaxée après la plainte de Rokhaya Diallo pour «injure publique» », sur LEFIGARO, (consulté le )

Liens externes