Montesquieu (Lot-et-Garonne)
Montesquieu | |||||
La mairie et le monument aux morts | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Nérac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Albret Communauté | ||||
Maire Mandat |
Alain Polo 2020-2026 |
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Code postal | 47130 | ||||
Code commune | 47186 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montesquinois[1] | ||||
Population municipale |
755 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 12′ 09″ nord, 0° 26′ 19″ est | ||||
Altitude | 47 m Min. 30 m Max. 163 m |
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Superficie | 25,53 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Agen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lavardac | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Montesquieu est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie
Localisation
La commune de Montesquieu, avec ses 2 554 hectares, est une des plus grandes du canton, exclusivement agricole qui présente des paysages variés : les coteaux boisés et couverts de vignobles, la plaine alluvionnaire traversée par le canal de Garonne, à vocation céréalière et fruitière, qui s'appuie sur les bords de Garonne.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bruch », sur la commune de Bruch, mise en service en 1971[9] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 758,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 11 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,4 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Montesquieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,5 %), cultures permanentes (16,3 %), forêts (16 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), prairies (5,1 %), eaux continentales[Note 7] (4,3 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Histoire
Elle était autrefois contenue dans l'ancienne vicomté du Bruilhois. Cette vicomté, après avoir appartenu aux seigneurs de Xantrailles, passa en 1555, aux mains des rois de Navarre. Les rois de France, après Henri IV, seront vicomtes du Bruilhois jusqu'en 1789.
À l'origine Monteschivum (1162), l'étymologie est simple si on lit Mont-Esquieu. Ce dernier mot, de l'ancien occitan « esquiu », signifie « difficile », « sauvage » ou « montagneux ». Ce nom décrit bien la situation isolée de Montesquieu sur le coteau difficile d'accès. Les Coutumes de Montesquieu datent de 1349. Le château de Montesquieu, construit à l'époque féodale, sur un éperon rocheux dominant la vallée de la Garonne, rappelle par son plan général, celui de Bonaguil : il a la forme de nef ancrée sur les rochers, domine la route par sa proue et s'étend à l'arrière sur le plateau. Au cours des siècles, le château de Montesquieu a connu l'occupation des Anglais, les pillages, les guerres de religion...
Le village de Montesquieu a donné son nom à l'écrivain Montesquieu. Montesquieu (1689-1755), plus exactement Charles Louis de Secondat de Montesquieu, est issu paternellement d'une grande famille agenaise, les Secondat, originaires du Berry, qui se sont installés au XVe siècle en Agenais, puis au service des Albret.
C'est Jeanne d'Albret, reine de Navarre et vicomtesse de Bruilhois, qui, « pour ses bons et loyaux services », vend à pacte de rachat perpétuel les sept terres et seigneuries de Roquefort, Sérignac, Montesquieu, Ségougnac, Plaichac, Goulard et Cuq, situées en Bruilhois, à Jean de Secondat, seigneur de Roques, le . Cette vente étant faite à pacte de rachat, les terres pouvaient être rachetées par le vendeur pour le prix de la vente. Dans un acte du , Henri III de Navarre constate la cession faite le par sa mère des terres et seigneuries de Roquefort, Sérignac, Montesquieu, Ségougnac, Plaichac, Goulard et Cuq, à condition de rachat perpétuel, sous conditions de foi et hommage, et décide de vendre, céder et transporter à perpétuité audit Jean de Secondat, seigneur de Roques, ladite faculté de rachat réservée par la reine Jeanne d'Albret, sa mère, pour la somme de 14 000 livres, ensemble tous et chacun les autres droits et devoirs seigneuriaux lui appartenant. Le roi se réserve les foi et hommage[22]. Et c'est Henri IV qui, en février 1606, érige en baronnie les terres de Montesquieu, pour Jacob, fils de Jean. Celui-ci, seigneur baron de Montesquieu, n'est autre que l'arrière-grand-père de l'illustre Montesquieu.
Héraldique
Blason | D'azur à la fasce d'or, accompagnée en chef de deux coquilles du même et en pointe d'un croissant d'argent[23]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2021, la commune comptait 755 habitants[Note 8], en évolution de −2,08 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
C'est sur ces terres fertiles des bords de Garonne qu'est implanté le Conservatoire végétal régional d'Aquitaine, dont la mission est de retrouver le patrimoine fruitier régional ancien, le protéger et assurer sa revalorisation. Les principales productions agricoles de Montesquieu sont : le vin d'appellation côtes de Buzet, les céréales, les fruits (surtout pommes et pruneaux), les pépinières fruitières.
Lieux et monuments
- Château de Montesquieu, dont il ne reste plus aujourd'hui que les remparts, percés de trois portes, le logis du corps de garde, un puits authentique très profond. Du temps du philosophe Montesquieu, le château était déjà en mauvais état, et celui-ci venait plutôt en sa propriété du Sahuc, en bord de Garonne.
- Conservatoire végétal régional d'Aquitaine, lieu de mémoire fruitière[28].
- Église Saint-Barthélemy de Béquin. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[29].
- Église Saint-Félix de Montesquieu. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[30].
- Église Saint-Jean-Baptiste de Resteau. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[31].
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.habitants.fr/lot-et-garonne-47
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Bruch - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Montesquieu et Bruch », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Bruch - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Montesquieu et Estillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jules de Bourrousse de Laffore, Notes historiques sur des monuments féodaux ou religieux du département de Lot-et-Garonne, p. 235-236, Revue de l'Agenais, 1880, tome 7 (lire en ligne)
- Cercle Héraldique, Généalogique et Historique du 47
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- conservatoire végétal
- « Eglise paroissiale Saint-Barthélémy. », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Eglise paroissiale Saint-Félix. », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Eglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste. », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )