Sangoulé Lamizana
Sangoulé Lamizana | |
Fonctions | |
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Président de la République de Haute-Volta[N 1] | |
– (14 ans, 10 mois et 22 jours) |
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Élection | |
Premier ministre | Gérard Ouédraogo Lui-même Joseph Conombo |
Prédécesseur | Maurice Yaméogo |
Successeur | Saye Zerbo (président du Comité militaire de restauration du progrès national) |
Premier ministre de Haute-Volta | |
– (4 ans, 4 mois et 29 jours) |
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Président | Lui-même |
Prédécesseur | Gérard Ouédraogo |
Successeur | Joseph Conombo |
Biographie | |
Nom de naissance | Aboubacar Sangoulé Lamizana |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Dianra (Haute-Volta) |
Date de décès | (à 89 ans) |
Lieu de décès | Ouagadougou (Burkina Faso) |
Nationalité | burkinabé |
Profession | officier |
Résidence | Palais présidentiel de Ouagadougou |
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Premiers ministres de Haute-Volta Présidents de la République de Haute-Volta |
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Aboubakar Sangoulé Lamizana, né le à Dianra (province du Sourou, Burkina Faso) et mort à Ouagadougou le , est un militaire et homme d'État voltaïque, président de la république de Haute-Volta (actuel Burkina Faso) de 1966 à 1980.
Biographie
Sangoulé Lamizana fait ses études primaires en Haute-Volta et à l’école primaire supérieure Blanchot au Sénégal. Élève à l’école des officiers africains à Saint-Louis (Sénégal), il est incorporé contre son gré le dans l’armée française comme « tirailleur sénégalais ». Il gravit les différents grades de l’armée française avec qui il a combattu en Indochine et en Algérie. Après l’indépendance de la Haute-Volta le , il est chargé de créer l’armée nationale, avec le concours d’autres officiers tel que le colonel Yorian Somé Gabriel. Le , il est nommé chef d'état-major général des forces armées nationales.
Après le soulèvement populaire du qui a amené à la démission du premier président Maurice Yaméogo, il devient chef de l'État au nom de l’armée.
Le , il fait adopter une nouvelle Constitution qui précise que « les charges et prérogatives de la République seront assumées par la personnalité militaire la plus ancienne dans le grade le plus élevé », c'est-à-dire lui-même. Des élections législatives sont organisées en décembre 1970.
Le , il nomme comme Premier ministre Gérard Kango Ouédraogo.
Des querelles entre le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale Joseph Ouédraogo entraînent une paralysie de l’État. Le , Sangoulé Lamizana suspend la Constitution. Un gouvernement de renouveau national est nommé, composée en majorité de militaires, dont Saye Zerbo, nommé ministre des Affaires étrangères.
Le , une nouvelle Constitution est adoptée, créant la Troisième République. En mai 1978, une élection présidentielle est organisée. Mis en ballottage au premier tour, il est élu au second tour avec 56,27 % des voix face à Macaire Ouédraogo.
En 1980, des grèves, déclenchées par le syndicat des enseignants, se généralisent. Pendant deux mois, plusieurs secteurs du pays sont paralysés. Le , un coup d’État militaire est perpétré par le Comité militaire de redressement pour le progrès national (CMRPN). Aboubacar Sangoulé Lamizana est renversé et le colonel Saye Zerbo, ancien ministre des affaires étrangères, devient le chef de l’État.
Le , Aboubacar Sangoulé Lamizana est jugé par un Tribunal populaire de la révolution. On lui reproche sa gestion de 400 millions de francs CFA de fonds spéciaux. Il est acquitté, après plusieurs témoignages qui plaident en sa faveur.
Sangoule Lamizana était marié et père de neuf enfants dont sept vivants[Quand ?] ; sa fille Mariam est une femme politique burkinabè. Il meurt le à la clinique Notre-Dame-de-la-Paix. Son épouse Bintou est décédée le .
Notes et références
Notes
- Président du gouvernement militaire provisoire du 3 janvier 1966 au 14 juin 1970.
Références
Voir aussi
Bibliographie
- L'Hebdo du Burkina du 3 au d’après Histoire politique du Burkina Faso, 1919-2000 de Roger Bila Kaboré.
- Panapress
- Sanfinna du 30 mai au 5 juin