Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais d'Hambers

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Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais
Image illustrative de l’article Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais d'Hambers
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse de Laval
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1954)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Ville Hambers
Coordonnées 48° 15′ 16″ nord, 0° 25′ 05″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
(Voir situation sur carte : Mayenne)
Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais

L'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais est située à Hambers, en Mayenne.

L'édifice est inscrit partiellement aux monuments historiques depuis 1954[1].

Localisation[modifier | modifier le code]

L'église est située dans le bourg d'Hambers, au croisement des routes départementales 236 et 241.

Histoire[modifier | modifier le code]

L’église date du XIIe siècle, ses architectures romanes ont été remaniées aux XVe siècle et XVIIe siècle. La dernière pierre du chœur, décidée par l'abbé Jean Nourry, est posée en 1684[b 1].

L'inventaire devait avoir lieu le mais il n'est effectué que le 22 du même mois, devant une foule de 400 personnes, les hommes attendant l'agent devant l'église et les femmes à l'intérieur. Peu rassuré par cette foule malgré la présence des gendarmes, l'agent termine l'opération précipitamment, avant même l'heure à laquelle il aurait dû commencer[a 1].

Architecture et extérieurs[modifier | modifier le code]

La particularité extérieure de l'édifice réside dans son clocher-campanile[note 1],[a 2], renforcé de contreforts et d'un cintre intermédiaire. Ce type de clocher est exceptionnel dans la région[a 2]

Intérieur[modifier | modifier le code]

Retable de l'autel de Saint-Eustache (détail).

L'église possède des stalles sculptées (XVIe siècle) et un maître-autel de 1691[b 1] ou 1696[a 1] signé François Langlois, inclus dans un retable possédant une balustrade en marbre et des statues en terre cuite représentant saint Gervais et saint Protais, saint René, saint Étienne et une Vierge à l'Enfant. Le tableau central représente l'Ascension. Le tabernacle est de même facture que le retable.

La nef comporte une statue de saint Joseph et une de sainte Barbe.

Un autre autel, dédié à saint Eustache et de style Renaissance, a été construit vers 1530 aux frais d'un prêtre, de famille noble, originaire de la paroisse, Eustache de la Haie, jugé remarquable par l’abbé Angot. Il comprend trois arcatures en plein cintre, surmontées d'architraves et de frontons triangulaires que supportent de petits pilastres superposés, dans l'entre-deux des arcades, aux pilastres inférieurs. Le gradin de l'autel, sur lequel s'élèvent les trois arcatures, forme une sorte de murette continue qui les relie l'une à l'autre. La sculpture qui décore cette architecture comprend sur les gradins : les armoiries des donateurs et des cartouches allongés ; sur les pilastres : des calices, ciboires, chandeliers, livres, suspendus par des lacs et entremêlés de feuillages d'ornement. Des cartouches, chargés d'un cœur et d'instruments de la Passion, occupent le centre des frontons sur les rampants desquels courent des volutes en forme d’S. L’abbé Angot croit pouvoir l'attribuer aux artistes qui construisaient, à la même époque exactement, la galerie du château du Rocher de Mézangers[2]. L'autel est agrémenté d'inscriptions latines tirées de saint Bernard.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Gilbert Chaussis parle bien de clocher-campanile, alors même que la structure ne fait qu'un avec l'église et en constitue la façade

Références[modifier | modifier le code]

  1. Notice no PA00109512, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Dessinée en 1887, pour M. Léon Palustre, gravé et décrit dans la 13e livraison de La Renaissance en France (p. 160-163). Le seigneur du Rocher de Mézangers était seigneur de la paroisse d'Hambers et les deux localités sont limitrophes.
  • La Mayenne de village en village, tome 2, Gilbert Chaussis, Éditions Siloé, Laval, 1985 (ISBN 2-905-259-13-2).
  1. a et b p. 141.
  2. a et b p. 140.
  • Le Patrimoine des communes de la Mayenne, tome I, éd. Flohic, 2002 (ISBN 284234135X).
  1. a et b p. 98.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]