Diable de Tasmanie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 20 octobre 2019 à 12:51 et modifiée en dernier par Prehistoricplanes (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Sarcophilus harrisii

Le diable de Tasmanie[1] (Sarcophilus harrisii) est une espèce de marsupiaux carnivores ne vivant que sur l’île de Tasmanie, au sud de l'Australie. Disparu du « continent » australien environ 400 ans avant l’arrivée des premiers colons européens en 1788, il a longtemps été considéré comme une menace pour le bétail et a été chassé impitoyablement jusqu’à ce qu’il devienne une espèce protégée à partir de 1941. Depuis les années 1990, un grand nombre de représentants de l’espèce sont victimes d’une tumeur cancéreuse (Devil facial tumour disease, ou DFTD), transmissible par morsure, qui réduit fortement sa population[2].

Le diable de Tasmanie est caractérisé par sa fourrure noire, l’odeur forte qu’il dégage lorsqu’il est anxieux, son hurlement fort et inquiétant et son tempérament agressif envers ses congénères quand il mange.

Cette espèce est la seule survivante du genre Sarcophilus mais il existe encore d’autres marsupiaux carnivores (chats marsupiaux).

Étymologie

Le diable de Tasmanie tire son nom du cri strident qu’il pousse pour intimider ses rivaux, qui effraya les premiers européens qui l'entendirent[3],[4].

Les aborigènes de Tasmanie ont donné divers noms à l'animal, dont purinina[5],[6] et tardiba[7],[8], sans rapport avec la notion de diable[7]. D'autres variantes orthographiques de noms qui avaient été notés par les Européens après la colonisation incluent tar-de-bar (ou tarrabah), pile-lin-ner (ou poirinnah) et par-loo-mer-rer[9]. Le nom purinina est celui qui a le plus gagné en popularité chez les Australiens[10] et qui a été choisi par le projet Palawa kani, créé en 1999 dans le but de synthétiser les vestiges des langues tasmaniennes pour en faire une langue véhiculaire[10].

Taxonomie

Le naturaliste George Harris a décrit pour la première fois le diable de Tasmanie en 1807. Il lui avait donné le nom de Didelphis ursina[11]. En 1838, Richard Owen le rebaptisa Dasyurus laniarius avant que Pierre Boitard ne le déplace dans le genre Sarcophilus en 1841 en lui donnant le nom de Sarcophilus harrisii. Plus tard, une proposition de révision de son nom a été faite en 1989 en se basant sur l’étude de quelques fossiles continentaux[12]. Cette proposition n’a pas été acceptée par la communauté scientifique internationale et le nom de S. harrissii doit s’appliquer à l’espèce actuelle, celui de S. laniarius à une espèce fossile. Des études phylogénétiques récentes montrent que le diable de Tasmanie est plus proche du genre Dasyurus que du Tigre de Tasmanie, ou thylacine, disparu récemment[13].

Description physique

Diable de Tasmanie au zoo de Canberra.

Le diable de Tasmanie est devenu le plus grand marsupial carnivore en Australie après la disparition du tigre de Tasmanie (aussi connu sous le nom de thylacine) en 1936. De la taille d’un chien, il est de constitution trapue et épaisse, avec une grande tête et une queue boudinée. La graisse corporelle étant emmagasinée dans la queue, cette dernière sera souvent plus étroite chez un sujet malade. Fait inhabituel pour un marsupial, ses pattes antérieures sont légèrement plus longues que les postérieures. Le diable de Tasmanie peut courir à 13 kilomètres à l’heure sur de courtes distances. La fourrure est habituellement noire, bien que des taches blanches irrégulières sur la poitrine et le croupion soient communes. Les mâles sont habituellement plus grands que les femelles : une longueur de 652 mm (tête comprise), avec une queue de 258 mm et un poids moyen de 8 kg. Les dimensions respectives de la femelle sont de 570 mm, 244 mm et 6 kg[14]. L’espérance de vie moyenne, de six ans dans la nature, peut être plus longue en captivité. Taille au garrot 300 mm[15].

De longues vibrisses se trouvent autour de la gueule et en touffes sur le dessus de la tête. Elles lui permettent de localiser des proies lorsqu’il fourrage dans l’obscurité et de situer les autres diables lors du repas. Agité, le diable peut produire une odeur forte dont l’âcreté rivalise avec la mouffette. L’ouïe est son sens dominant, mais il jouit également d’un excellent odorat. Puisqu’il chasse la nuit, sa vision semble meilleure en noir et blanc. Dans ces conditions, il peut détecter des objets en mouvement, mais il a des difficultés pour voir les objets statiques[16]. Proportionnellement à sa taille, le diable est le mammifère aux mâchoires les plus puissantes[17], ceci étant dû en partie à la longueur de sa tête. Un diable de Tasmanie a également un jeu de dents qui croissent doucement tout le long de sa vie[16].

Reproduction

Diable de Tasmanie humant l’air à la recherche d’une proie.

Les femelles commencent à procréer avec la maturité sexuelle, typiquement dans leur seconde année. À ce moment-là, elles deviennent fertiles une fois par an, produisant de multiples ovules pendant leur période de chaleur[18]. La saison des amours survient en mars. Les animaux s’accouplent, dans des lieux abrités, aussi bien la nuit que le jour. À cette occasion, les mâles se disputent les femelles, ces dernières optant pour le mâle dominant. Les diables sont polygames : à moins qu’elle ne soit gardée après l’accouplement, une femelle s’accouplera avec d’autres mâles.

La gestation dure trente et un jours, pour une portée de vingt à trente individus[16], chacun pesant approximativement entre 0,18 et 0,24 gramme[19]. À la naissance, les jeunes gagnent la poche ventrale depuis le vagin. Là, ils se fixent à un mamelon pour les cent jours à venir. Chez cette espèce, à l’instar du wombat, la poche s’ouvre vers l’arrière, rendant difficiles les interventions de la mère. En dépit de la taille de la portée, la femelle ne dispose que de quatre à six mamelons. Il en résulte dès le début de leur existence, une lutte fratricide dans la poche maternelle, qui aboutit très rapidement à la mort de la plupart des petits. Seuls trois ou quatre parviennent à survivre. Statistiquement, il subsiste davantage de femelles[18].

La croissance est rapide. À quinze jours, l’oreille externe est visible. Les paupières sont apparentes à seize jours, les vibrisses à dix-sept et les lèvres à vingt. Le jeune commence à développer de la fourrure à quarante-neuf jours et possède un pelage complet à quatre-vingt-dix jours. Juste après s’ouvrent les yeux — entre quatre-vingt-sept et quatre-vingt-treize jours — et la bouche peut relâcher son emprise sur le mamelon à cent jours. C’est cent cinq jours après la naissance que les jeunes quittent la poche, apparaissant comme de petites copies du parent et pesant environ deux cents grammes. Contrairement aux petits kangourous, ils ne regagnent pas la poche : ils restent dans la tanière pour trois mois supplémentaires, s’aventurant pour la première fois à l’extérieur entre octobre et décembre, avant de gagner leur indépendance en janvier. Les diablesses sont fécondables six semaines par an environ.

Écologie et comportement

Bien qu’il s’agisse d’animaux nocturnes, les diables de Tasmanie aiment se reposer au soleil ; une blessure par morsure est visible près de l’œil gauche.

Répandu et assez courant à travers la Tasmanie, on le trouve dans tous les habitats de l’île, notamment aux abords de zones urbaines. Il affectionne particulièrement les côtes boisées et les forêts sclérophylles sèches. Chasseur nocturne et crépusculaire, il passe les journées dans un buisson touffu ou un trou. Jeune, il peut grimper aux arbres, mais cela devient plus difficile lorsqu’il grandit. Il peut également nager. Il est essentiellement solitaire et ne vit donc pas en meute[19]. Son territoire a une étendue qui varie de huit à vingt kilomètres carrés et peut considérablement en chevaucher d’autres.

Un diable peut capturer jusqu’à un petit wallaby. En pratique, il est cependant opportuniste et se contente le plus souvent de charognes. Bien que le wombat soit sa nourriture préférée, il mange tous les mammifères indigènes, sauvages ou domestiques (y compris mouton), oiseaux, poissons, insectes, grenouilles et reptiles. Son régime est largement varié et fonction de la nourriture disponible[16]. Il mange quotidiennement environ 15 % de sa masse corporelle dont 40 % en trente minutes si nécessaire[20]. Le diable élimine toute trace d’une carcasse, dévorant os et fourrure en sus de la viande et des organes internes. Les fermiers lui en sont reconnaissants : la rapidité avec laquelle il fait disparaître les charognes aide à prévenir la propagation d’insectes ou de maladies nuisibles au bétail.

Se nourrir est un évènement social pour le diable de Tasmanie : un repas peut réunir jusqu’à douze individus autour d’une carcasse. Mais les affrontements sont alors fréquents. On peut entendre les hurlements des animaux qui s’affrontent à des kilomètres à la ronde. La domination s’établit habituellement par le son ou des postures physiques[20], toutefois des combats peuvent survenir avec des morsures parfois très graves.

État de conservation

Jeune diable de Tasmanie.

La Tasmanie a longtemps été le dernier refuge des grands marsupiaux carnivores. Ils se sont éteints en Australie continentale peu après l’arrivée des premiers chasseurs préhistoriques, en commençant par les plus gros. Seuls les plus petits (ce critère est devenu un facteur d’adaptation pour échapper à l’homme) ont survécu. Les fossiles de l’ouest de l’État de Victoria attestent de l’existence du diable de Tasmanie jusqu’à il y a environ 600 ans (soit 400 ans avant l’immigration européenne)[14]. Son extinction est attribuée à la prédation des dingos (introduits par l’homme) et à la chasse par les indigènes[21]. En raison de l’absence de dingos en Tasmanie, deux espèces avaient pu survivre. L’extermination du tigre de Tasmanie (thylacine) par les européens à leur arrivée est connue, le diable de Tasmanie a été lui aussi très menacé.

Les premiers colons tasmaniens mangeaient du diable, qui aurait le goût de veau[11]. Par crainte pour le bétail, un schéma de primes pour en débarrasser les propriétés rurales a été introduit dès 1830. Les cent années suivantes, les pièges et l’empoisonnement amenèrent l’espèce au bord de l’extinction. Cependant, à la mort du dernier Thylacine en 1936, la menace a été reconnue. Le diable de Tasmanie a été légalement protégé en 1941 et la population s’est doucement rétablie.

Les petites populations fragmentées sont plus sensibles aux maladies, notamment exotiques importées par l’homme ou ses espèces domestiques. Au moins deux déclins majeurs de la population sont survenus, peut-être dus à des épidémies : en 1909 et 1950[14]. La population actuelle est très mal connue. Le gouvernement tasmanien l’estime entre 10 000 et 100 000 individus (avec une fourchette plus étroite comprise entre 20 000 et 70 000)[16],[22]. La Tasmanie et l’Australie en interdisent l’exportation.

Bien qu’il n’y ait que 5,25 habitants par km2 en Tasmanie, environ 100 000 animaux par an y sont écrasés sur les routes. Selon l’australien A. Hobday[23] 1 à 2 % des diables de Tasmanie meurent ainsi tous les ans, ce qui est une cause importante et supplémentaire d’affaiblissement de leurs populations.

L’introduction récente du renard roux (Vulpes vulpes) pour tenter d’éradiquer le lapin également introduit a été suivie d’une invasion des renards, probablement facilitée par le recul du diable de Tasmanie.

Le diable de Tasmanie fait l'objet d'un programme de conservation ex situ supervisé par la ville de Canberra en Australie et piloté à l'échelle européenne par le zoo de Copenhague[24].

La DFTD

Depuis 1996, une maladie mortelle dont un des stades est une tumeur de la face évoluant en cancer semble se transmettre à un nombre croissant de diables de Tasmanie qui en meurent systématiquement.

Depuis 1996, une maladie, la tumeur faciale transmissible du Diable de Tasmanie (Devil Facial Tumour Disease ou DFTD en anglais) dont une des composantes est une tumeur de la face évoluant en cancer semble se transmettre à un nombre croissant d’individus (via des blessures, suppose-t-on). Depuis son identification, cette maladie aurait tué la moitié de la population en Tasmanie[25].

Elle provoque vraisemblablement une mutation génétique ; alors que le diable de Tasmanie a quatorze chromosomes, ces cellules cancéreuses sont privées de la paire de chromosomes sexuels et ont par contre quatre nouveaux chromosomes d’origine inconnue, et la mort du sujet contaminé survient entre trois et huit mois soit de la maladie soit de faim, l’animal n’étant plus capable de s’alimenter[26].

La gravité de la situation, notamment dans les secteurs affectés, a fait placer l’espèce comme menacée et pourrait devoir être clonée (sans donc préserver la diversité génétique relictuelle des populations survivantes). Des sujets sains ont été transférés en Australie et des mesures strictes de quarantaine entre réserves imposées. Le plan vétérinaire australien (AusVet Plan) de 2005 inclut une stratégie de réponse à la maladie, qui a fait l’objet d’un atelier (29–31 août 2005) et d’un rapport final du Department of Primary Industries, Water, and Environment. Les recherches pour éradiquer la maladie continuent[27].

En France

Le 8 avril 2019, la France accueille pour la première fois des diables de Tasmanie en Loir-et-Cher au ZooParc de Beauval[24],[28],[29],[4]. Les diables sont arrivés le soir, vers 22h[30]. Il s'agit de deux mâles nommés Cape et Cluan[28],[4], en provenance du zoo de Copenhague. Les deux animaux sont frères[31]. Le 12 avril 2019, les deux mâles ont effectué leur première sortie dans un enclos extérieur après être restés quelques jours dans leur maison[28],[31]. Cape possède une bande dorsale blanche plus large que celle de son frère Cluan, ce qui permet de les différencier[4],[30].

Beauval accueille cette espèce dans le cadre d’un programme d’élevage européen, le Programme européen pour les espèces menacées (ou EEP)[29], l'espèce étant classée en danger d’extinction par l’IUCN, touchée par le cancer facial qui l'a décimée ces 10 dernières années[29]. L'objectif du programme est de capturer des individus sains, et de les placer dans une zone protégée de la Tasmanie, ainsi que dans des zoos pour multiplier les viviers sains en attendant de travailler sur un vaccin[30]. Le ZooParc de Beauval est le premier à présenter au public français des diables de Tasmanie[30].

Afin d'accueillir ces animaux au mieux, le parc a investi 350 000  dans une vaste "maison des diables", située dans le secteur « pandas – koalas »[24]. Rodolphe Delord avance « Si tout se passe bien, nous recevrons également des femelles dans les années à venir »[29].

Seules quatre institutions zoologiques en Europe hébergent des diables de Tasmanie[30].

Références culturelles

Le diable de Tasmanie est un animal emblématique en Australie ; il est le symbole des parcs nationaux de Tasmanie et l’équipe de football australien de Tasmanie qui joue dans la Ligue de football du Victoria est connue sous le nom des Diables (Devils en anglais). L’ancienne équipe de basket-ball de Hobart portait aussi ce nom. Le diable de Tasmanie est l’un des six animaux d’origine australienne à figurer sur les pièces commémoratives de deux cents dollars australiens frappées entre 1989 et 1994. Les diables de Tasmanie sont très populaires auprès des touristes tant nationaux qu’étrangers. En raison de leurs caractéristiques assez uniques, les diables de Tasmanie ont fait l’objet de nombreux documentaires et de livres d’instruction pour enfants. Le plus récent documentaire australien sur le diable de Tasmanie, Terreurs de la Tasmanie, réalisé et produit par David Parer et Elizabeth Parer-Cook, a été commercialisé en 2005. Le documentaire suit la vie d’une femelle appelée Manganinnie pendant la saison de reproduction puis la naissance et l’éducation de ses jeunes. Le documentaire se penche également sur l’effet de la tumeur faciale sur l’espèce et les mesures de conservation prises pour assurer sa survie. Le documentaire a été projeté à la télévision en Australie et aux États-Unis sur la chaîne National Geographic.

Les restrictions sur l’exportation du diable de Tasmanie hors d’Australie font qu’on ne peut les voir en captivité qu’en Australie. Le dernier diable de Tasmanie à avoir vécu à l’étranger est mort au zoo pour enfants de Fort Wayne dans l’Indiana aux États-Unis en 2004[32]. Toutefois, le gouvernement de Tasmanie a envoyé un couple de diables de Tasmanie au zoo de Copenhague, à la suite de la naissance du premier fils de Frederik, prince héritier du Danemark et de son épouse Marie, une Tasmanienne, en octobre 2005[33]. En 2017 deux jeunes issus des diables de Tasmanie conservés au Danemark furent envoyé au zoo de Pairi Daiza en Belgique Cradle et Cradoc, tous deux nés en 2013, sont ainsi les premiers diables arrivés en Belgique, et font de la Belgique le second pays européen à pouvoir accueillir des représentants de l’espèce[34].

Tuz, mascotte en forme de diable de Tasmanie.

Le diable de Tasmanie est probablement plus connu internationalement par les dessins animés de la série Looney Tunes de la Warner Bros., grâce au personnage de Taz, le diable de Tasmanie. Bien que le personnage du dessin animé ressemble à un diable de Tasmanie stylisé (canines proéminentes, grosse tête, pattes courtes) les similitudes de comportement entre les deux sont limitées à un comportement bruyant, un appétit vorace et une attitude timide.

Les chercheurs ont également donné le nom de « diable de Tasmanie » à un mutant génétique de souris. La souris mutante (mutation sur le chromosome 5) ne développe pas de cellules ciliées sensorielles de l’oreille, ce qui entraîne des comportements anormaux, comme des balancements de la tête et la description de cercles[35].

Bibliographie

  • (en) Don E. Wilson, Deeann M. Reeder, Mammal Species of the World : A Taxonomic and Geographic Reference, Johns Hopkins University Press, Baltimore 2005 (ISBN 978-0801882210)
  • (en) G. P. Harris, Description of two species of Didelphis for Van Diemen’s Land., Transactions of the Linnean Society of London., Zoology, 9, London, 1807
  • (en) L. Werdelin, Some observations on Sarcophilus laniarius and the evolution of Sarcophilus., Records of the Queen Victoria Museum. Launceston 90, 1987, 1–27. (ISSN 0085-5278)
  • (en) C. Krajewski u. a., Phylogenetic relationships of the thylacine (Mammalia:Thylacinidae) among dasyuroid marsupials: evidence from cytochrome b DNA sequences. in Proceedings of the Royal Society. B-Biological Sciences. London 250.1987, 19–27. PMID 1361058, (ISSN 0962-8444)
  • (en) E. R. Guiler, Observations on the Tasmanian Devil, Sarcophilus harrisii II. Reproduction, Breeding and Growth of Pouch Young. in Australian Journal of Zoology. Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO), Collingwood 18.1970, 63–70. (ISSN 0004-959x)
  • (en) D. O. Fisher, The ecological basis of life history variation in marsupials. Appendix A. in Ecology. Washington 82.2001, 3531–3540. (ISSN 0012-9658)
  • (en) D. Pemberton, D. Renouf, A field-study of communication and social behaviour of Tasmanina Devils at feeding sites in Australian Journal of Zoology. CSIRO, Collingwood 41.1993, 507–526 (ISSN 0004-959x)
  • (en) C. N. Johnson, S. Wroe, Causes of extinction of vertebrates during the Holocene of mainland Australia, arrival of the dingo, or human impact? in Holocene. Arnold, London 13.2003, 941–948. (ISSN 0959-6836)
  • (en) Paul S. Martin, Quaternary Extinctions. The University of Arizona Press, Tucson Ariz 1984. (ISBN 0-8165-1100-4)

Notes et références

  1. (en) Référence Mammal Species of the World (3e  éd., 2005) : Scatophilus harrisii .
  2. (en) « EPBC Act List of Threatened Fauna », sur le site du Department of Environment and Heritage.
  3. « Les diables de Tasmanie | Nouveauté 2019 | ZooParc de Beauval », sur www.zoobeauval.com (consulté le )
  4. a b c et d Yoan, « Les diables de Tasmanie sont arrivés à Beauval! », sur Zoonaute.net, (consulté le )
  5. « Parks & Wildlife Service - Tasmanian Devil », sur www.parks.tas.gov.au (consulté le )
  6. DPIPWE, 2009b.
  7. a et b (en) Jeffrey Moussaieff Masson, Altruistic Armadillos, Zenlike Zebras: Understanding the World's Most Intriguing Animals, Skyhorse Publishing, Inc., (ISBN 9781626366336, lire en ligne)
  8. Robertson, 2005.
  9. (en) David Owen et David Pemberton, Tasmanian Devil: A unique and threatened animal, Allen & Unwin, (ISBN 9781742692760, lire en ligne)
  10. a et b (en) « Native animals should be rechristened with their Aboriginal names », sur Australian Geographic, (consulté le )
  11. a et b (en) Harris, G. p. 1807. Description of two species of Didelphis for Van Diemen’s Land. Transactions of the Linnean Society of London, Volume IX.
  12. (en) Werdelin, L. 1987. Some observations on Sarcophilus laniarius and the evolution of Sarcophilus. Records of the Queen Victoria Museum, Launceston, 90:1–27.
  13. (en) Krajewski, C. et al. 1992. Phylogenetic relationships of the thylacine (Mammalia:Thylacinidae) among dasyuroid marsupials: evidence from cytochrome b DNA sequences. Proceedings of the Royal Society B-Biological Sciences 250:19–27 PMID 1361058.
  14. a b et c (en) Guiler, E.R. 1983. Tasmanian Devil in R. Strahan Ed. The Australian Museum Complete Book of Australian Mammals. p. 27–28. Angus & Robertson (ISBN 0-207-14454-0).
  15. « About Tasmanian devils », sur www.tassiedevil.com.au (consulté le )
  16. a b c d et e (en)Tasmanian Devil - Frequently Asked Questions, Department of Primary Industries, Water and Environment.
  17. (en) Wroe, S, McHenry, C, and Thomason, J. 2005. Bite club: comparative bite force in big biting mammals and the prediction of predatory behaviour in fossil taxa. Proceedings of the Royal Society B-Biological Sciences 272:619–625 PMID 15817436.
  18. a et b (en) Guiler, E.R. 1970. Observations on the Tasmanian Devil, Sarcophilus harrisii II. Reproduction, Breeding and Growth of Pouch Young. Australian Journal of Zoology 18:63–70.
  19. a et b (en) Fisher, D.O. et al. 2001. The ecological basis of life history variation in marsupials, Appendix A.Ecology 82:3531–3540.
  20. a et b (en) Pemberton, D. and Renouf, D. 1993. A field-study of communication and social behaviour of Tasmanian Devils at feeding sites. Australian Journal of Zoology, 41:507–526.
  21. (en) Johnson, C.N. and Wroe, S. 2003. Causes of extinction of vertebrates during the Holocene of mainland Australia: arrival of the dingo, or human impact? Holocene 13:941–948.
  22. . Le professeur Hamish McCallum, responsable de l’étude sur la DFTD news/newsdesk/SYD321428.htm Battle to save Tasmanian devil from extinction]. Consulté le 15 mars 2007.
  23. (en) Transcription d’une interview radiophonique du Dr Alistair Hobday ; « Roadkill researcher ».
  24. a b et c Léia Santacroce, « Des diables de Tasmanie au zoo de Beauval : une première en France », sur Geo.fr, (consulté le )
  25. Marie-Morgane Le Moël, « Australie : le diable de Tasmanie contaminé par des produits chimiques toxiques », Le Monde, (consulté le ).
  26. Lise Barneoud, « Sauvez le diable », Libération, (consulté le ).
  27. http://www.gizmag.com/tasmanian-devil-vaccine/26790/
  28. a b et c « Cape et Cluan, les diables de Tasmanie, nouveaux pensionnaires du zoo de Beauval », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  29. a b c et d « Les diables de Tasmanie débarquent au zoo de Beauval ! - Vibration », sur www.vibration.fr (consulté le )
  30. a b c d et e « Diable de Tasmanie : pour la première fois observable en France », sur Animaux-Online.com (consulté le )
  31. a et b « Loir-et-Cher : deux diables de Tasmanie vont effectuer leur première sortie vendredi au zoo de Beauval », sur Franceinfo, (consulté le )
  32. (en)Last tasmanian devil not in Australia dies, United Press International.
  33. (en)Tassie sends devils to celebrate birth, AAP, 17 october 2005.
  34. « Les diables de Tasmanie - Les activités - Pairi Daiza », sur www.pairidaiza.eu (consulté le )
  35. (en) Erven, A. et al. 2002. A novel stereocilia defect in sensory hair cells of the deaf mouse mutant Tasmanian Devil. European Journal of Neuroscience 16:1433–1441 PMID 12405956.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :