388 av. J.-C.
Apparence
(Redirigé depuis −388)
Chronologies
-391 -390 -389 -388 -387 -386 -385 Décennies : -410 -400 -390 -380 -370 -360 -350 Siècles : -VIe -Ve -IVe -IIIe -IIe Millénaires : -IIIe -IIe -Ier Ier IIe |
Cette page concerne l'année 388 av. J.-C. du calendrier julien proleptique.
Événements
[modifier | modifier le code]- Février ou mars-avril : Ploutos, dernière comédie d’Aristophane, est présentée aux Lénéennes ou aux Grandes Dionysies[1].
- 3 mars : début du calendrier zoroastrien[2].
- 16 juillet du calendrier romain[3] : entrée en charge à Rome de tribuns militaires à pouvoir consulaire : Titus Quinctius Cincinnatus, Quintus Servilius Fidenas, Lucius Iulius Iullus, Lucius Aquilius Corvus, Lucius Lucretius, Servius Sulpicius Rufus[4].
- Été : échec des chars de Denys de Syracuse aux Jeux olympiques ; le Discours olympique de Lysias appelle les Grecs à l’union contre les tyrannies. La foule, scandalisée par la participation du tyran à la course de chars et au concours de poésie s’en prend à la délégation syracusaine, qui est huée[5]. Trois boxeurs sont corrompus par le pugiliste Eupolos de Thessalie pour lui laisser gagner le tournoi ; ils sont condamnés à une amende, qui sert à financer six statues de Zeus en bronze (Zanes)[6].
- Athènes obtient l’alliance d’Evagoras de Chypre. À la fin de l’année, Artaxerxès II, mécontent de l’appui apporté par Athènes à Chypre révoltée, rétablit le satrape prospartiate Tiribaze (en) à Sardes. Sparte, aidée par le satrape et Denys de Syracuse (20 vaisseaux en 387 av. J.-C.), envoie 80 navires dans la zone des Détroits sous le commandement d’Antalcidas. Athènes, qui ne dispose que d’une vingtaine de vaisseaux, voit son ravitaillement menacé et doit se résigner à accepter les clauses de la paix négociée en 392 av. J.-C. entre spartiates et perses (386 av. J.-C.)[7].
- Le stratège athénien Chabrias est victorieux des spartiates à Égine[8].
- Le philosophe Platon qui vivait depuis deux ans à la cour du tyran Denys de Syracuse est embarqué de force sur un navire spartiate et vendu comme esclave à Égine, alors en guerre contre Athènes. Il est reconnu par un Cyrénéen, Annicéris, rencontré à Syracuse, qui le rachète pour 20 mines avant de le rendre à la philosophie[9]. C'est probablement à la suite de cette mésaventure que Platon recommande de ne pas asservir d'autres grecs et de bien traiter les esclaves.
Naissances
[modifier | modifier le code]Décès
[modifier | modifier le code]- Parrhasios, peintre grec.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Marie-Madeleine Mactoux, Douleia. Esclavage et pratiques discursives dans l'Athènes classique, Les Belles Lettres (présentation en ligne)
- Frank Parise, The Book of Calendars, Gorgias Press LLC, , 387 p. (ISBN 978-1-931956-76-5, présentation en ligne)
- François Clément et Viton de Saint-Allais, L'Art de vérifier les dates, Paris, Moreau, (présentation en ligne)
- (en) John Drinkwater et Timothy Venning, Chronology of the Roman Empire, London/New York, Continuum International Publishing Group, (ISBN 978-1-4411-5478-1, présentation en ligne)
- Brian Caven, Dionysius I : War-Lord of Sicily, Yale University Press, , 272 p. (ISBN 978-0-300-04507-9, présentation en ligne)
- Stephen G. Miller, Arete : Greek Sports from Ancient Sources, University of California Press, , 256 p. (ISBN 978-0-520-95394-9, présentation en ligne)
- (en) Stephen Ruzicka, Trouble in the West : Egypt and the Persian Empire, 525-332 BC, Oxford, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-976662-8, présentation en ligne), p. 78-80
- Joseph Fr. Michaud, Louis Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, vol. 7, Michaud frères, (présentation en ligne)
- Paul Grenet, Histoire de la Philosophie Ancienne, Éditions Beauchesne, (présentation en ligne)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- L’année 388 av. J.-C. sur le site de la Bibliothèque nationale de France