Zino Francescatti

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Zino Francescatti
Nom de naissance René-Charles Francescatti
Naissance
Marseille (Drapeau de la France France)
Décès (à 89 ans)
La Ciotat (Drapeau de la France France)
Activité principale Violoniste
Style
musique classique
Lieux d'activité Monde
Années d'activité 1925 - 1976
Collaborations

Maurice Ravel, Robert Casadesus, E Bagnoli, Pierre Fournier, Artur Balsam, M Lanner, Quatuor Guilet, M Faure, G Becker, E Zurfluh-Tenroc, G Bercer, A Clusters, E Stoutz, W Smith, Régis Pasquier,

Rudolf Baumgartner, Leonard Bernstein, Pierre Boulez, Dimitri Mitropoulos, Eugene Ormandy, Artur Rodziński, Thomas Schippers George Szell, Bruno Walter
Maîtres Fortunato et Ernesta Francescatti, violonistes (ses parents)
Élèves Ayla Erduran, Régis Pasquier, Gaëtane Prouvost, Aurélia Spadaro
Conjoint Yolande Potel de la Brière-Francescatti

René-Charles Francescatti, dit Zino Francescatti, né à Marseille le , mort à La Ciotat le , est un violoniste et pédagogue français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ses parents sont musiciens ; son père, Fortunato Francescatti (-), lui-même violoniste, a été formé par Camillo Sivori, le meilleur élève de Niccolò Paganini. Zino Francescatti est un enfant prodige, il se produit en public avec le concerto de Beethoven à l'âge de dix ans. Ses débuts lui promettent une carrière brillante ; cependant, son départ pour les États-Unis avant la guerre et sa semi-retraite pendant la durée du conflit la mettent quelque peu en veilleuse. Francescatti garde toutefois intacte l'admiration de ses pairs, et après la guerre, surtout dans les années 1950, il est un virtuose mondialement demandé.

La carrière de Zino Francescatti est marquée par quatre autres artistes : Jacques Thibaud, qui le protège et l'encourage, Maurice Ravel, dont il est l'ami et l'interprète le plus fidèle (l'équivalent de Vlado Perlemuter pour le piano) ; Bruno Walter, qui le dirige souvent et avec qui l'entente est parfaite ; et Robert Casadesus, avec lequel il forme un duo de choix.

Parmi les élèves de Francescatti, on compte Aurélia Spadaro, Gaëtane Prouvost, Régis Pasquier, Ayla Erduran (en)[1].

Il prend sa retraite à La Ciotat, où il vit seize années paisibles jusqu'à sa mort en .

L'année précédente, la ville donne son nom à son conservatoire municipal de musique et d'art dramatique, lors d'une cérémonie en sa présence et celle de son épouse Yolande Potel. Celle-ci lègue au musée de la ville photos, partitions, et son premier violon d'enfant. Yolande Francescatti est décédée en .

Zino Francescatti jouait sur le Stradivarius de , le Hart, qu'il a cédé en à Salvatore Accardo.

Discographie[modifier | modifier le code]

  • Camille Saint-Saëns, Concerto no 3, New York Philharmonic Orchestra, dir. Pierre Boulez (concert ultime du ). CD Lyrinx LYR 086
  • Camille Saint-Saëns, Concerto n° 3, Philarmonic Symphony Orchestra of New York, dir. Dimitri Mitropoulos. LP Columbia 1950 report CD Sony 1996
  • Camille Saint-Saëns, introduction et Rondo Capricioso, Havanaise ; Chausson, Poème, The Philadelphia Orchestra, dir. Eugene Ormandy. LP Columbia 1950

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Charles de Couëssin-Gaëtane Prouvost, Zino Francescatti (1902-1991), le chant du violon, Préface de Marcel Landowski, de l’Institut, Paris, L’Harmattan, 1999.

  • Jean-Michel Molkhou: Les grands violonistes du XXe siècle (Buchet-Chastel

Liens externes[modifier | modifier le code]