Yann Le Masson
Naissance |
Brest |
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Nationalité | Français |
Décès |
(à 81 ans) Avignon |
Profession |
Directeur de la photographie Réalisateur |
Films notables | Kashima Paradise |
Yann Le Masson est un réalisateur de documentaires et un directeur de la photographie français, né le à Brest (Finistère), mort le à Avignon (Vaucluse)[1].
Biographie
Yann Le Masson est le cofondateur, en 1974, avec Jean-Michel Carré et Serge Poljinsky, du collectif de production Grain de Sable[2].
Filmographie
Réalisateur
- 1961 : J'ai huit ans[3] coréalisé avec Olga Poliakoff et René Vautier
- 1963 : Sucre amer
- 1973 : Kashima Paradise (Prix Georges-Sadoul en 1973), coréalisé avec Bénie Deswarte[4]
- 1978 : Le poisson commande coréalisé avec René Vautier
- 1980 : Regarde, elle a les yeux grands ouverts
- 1985 : Heligonka
Chef opérateur
- 1954 : Quand le soleil dort de Ruy Guerra
- 1960 : Aicha
- 1966 : Les Morutiers de Jean-Daniel Pollet
- 1966 : L'Or et le Plomb
- 1966 : Rosalie (court-métrage)
- 1967 : Tu imagines Robinson
- 1973 : Kashima Paradise
- 1974 : Black Love / L'Homme qui voulait violer le monde entier de José Bénazéraf
- 1974 : Les Violons du bal
- 1974 : La Folle de Toujane
- 1975 : La Cecilia
- 1975 : Les Prisons aussi... de Hélène Chatelain, René Lefort
- 1977 : Nucléaire danger immédiat
- 1980 : Aïnama : Salsa pour Goldman de Frank Cassenti
- 1981 : Votre enfant m'intéresse
Cadreur
- 1966 : Grand Prix
- 1968 : Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages
- 1970 : Cannabis
- 1973 : Sans sommation
- 1976 : Je t'aime moi non plus
- 1983 : Équateur
Citations
« Caméraman d’exception et par ailleurs marinier, Yann Le Masson est une légende du cinéma direct dont chaque film balisa l'histoire du geste documentaire. Coréalisé avec Bénie Deswarte, Kashima Paradise (1973) est son chef-d'œuvre. »
— Patrick Leboutte, Kashima Paradise, le cinéma de Yann Le Masson
« Une des clefs de ce bouleversement, cette chose qui manque le plus à la plupart d'entre nous, particulièrement aux cinéastes : le Temps. Le temps de travailler, et aussi, et surtout de ne pas travailler. Le temps de parler, d'écouter, et surtout de se taire. Le temps de filmer et de ne pas filmer, de comprendre, et de ne pas comprendre, de s'étonner, et d’attendre l'au-delà de l'étonnement, le temps de vivre. Le temps de s'habituer aussi, de part et d'autre, et ce n'est pas rien. Même si la limitation de l'équipe de tournage, à deux personnes, réduit déjà le traumatisme martien que provoque un vrai tournage, le temps continue d'apprivoiser, de familiariser. On s'habitue à cette caméra que Yann porte à l'œil comme un myope chausse ses lunettes, pour mieux vous regarder, mon enfant[5]. »
Notes et références
- Annonce de décès sur letelegramme.com
- Cyril Beghin, « Description d'un combat », Cahiers du cinéma, no 667, mai 2011, p. 74
- Le film a été interdit pendant dix ans sur le territoire français
- Bénie Deswarte sur data.bnf.fr
- Un cinéaste breton s’en est allé sur filmsenbretagne.com
Liens externes
- « Yann Le Masson » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- Yann Le Masson, Autour de Kashima Paradise, par Lucien Logette, site de la revue Jeune Cinéma.
- Yann Le Masson, cinéaste au long cours
- Yann Le Masson, épisode no 2 du documentaire audio Passeurs de réel, émission Sur les docks, diffusion le sur France Culture (podcast)
- Le cinéma paradise de Yann Le Masson
- Description du fonds Yann Le Masson conservé à la Cinémathèque de Toulouse
- 27 films liés à Yann Le Masson sur Ciné-Ressources.net