Wolfgang Wodarg

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Wolfgang Wodarg
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Fonctions
Député au Bundestag
16e Bundestag allemand (d)
-
Représentant à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
Allemagne
-
Député au Bundestag
15e Bundestag allemand (d)
-
Suppléant de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
Allemagne
-
Député au Bundestag
14th German Bundestag (d)
-
Député au Bundestag
13th German Bundestag (d)
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (77 ans)
ItzehoeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université de Flensbourg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Partis politiques
Parti social-démocrate d'Allemagne (depuis )
Basisdemokratische Partei Deutschland (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
Groupe de travail des sociaux-démocrates dans le secteur de la santé (d)
Transparency InternationalVoir et modifier les données sur Wikidata

Wolfgang Wodarg (né le ) est un médecin allemand et ancien homme politique membre du Parti social-démocrate d'Allemagne. Il s'est fait connaître en 2010 pour avoir exprimé l'avis que l'industrie pharmaceutique avait influencé les décisions de l'OMS en 2009 lors de la campagne de vaccination de la H1N1, puis en 2020 pour avoir affirmé que le ralentissement des activités économiques comme mesure pour enrayer la pandémie de Covid-19 n'était pas adapté.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en 1947 à Itzehoe dans le Schleswig-Holstein, Wolfgang Wodarg étudie la médecine à Berlin et à Hambourg.

Médecin[modifier | modifier le code]

Il reçoit son titre de docteur en médecine en 1974. Il commence sa carrière de médecin en étant médecin de bord sur les lignes maritimes reliant le port de Hamburg à l'Afrique du sud. Il se spécialise dans les maladies pulmonaires, en hygiène et médecine environnementale ainsi qu'en santé publique et médecine sociale. Il est médecin officiel dans le Schleswig-Holstein pendant 13 ans, et, en même temps, chargé de cours dans les universités et les écoles professionnelles supérieures puis président de la commission technique pour la protection de l’environnement sanitaire à l’Ordre des médecins du Schleswig-Holstein. En 1991, il obtient une bourse d’études en épidémiologie à l’Université Johns Hopkins à Baltimore, aux États-Unis.

Vie politique[modifier | modifier le code]

Depuis 1988 Wodarg est membre du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD). De 1992 à 2002 il est à la tête du district du Schleswig-Flensburg. Du 19 novembre 2005 au 1 décembre 2007 Wodarg est porte-parole pour le district de Flensburgwas. De 1994 à 2009 il est membre du Bundestag.

Prises de position[modifier | modifier le code]

Grippe H1N1[modifier | modifier le code]

Président du Comité santé de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, il co-signe une résolution le [1] qui est brièvement discutée en janvier 2010 lors d'un débat d'urgence. Wodarg appelle les élus européens à enquêter sur l'influence prépondérante de l'industrie pharmaceutique sur la campagne de vaccination de la H1N1 menée sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)[2]. Il dénonce également la vitesse à laquelle les vaccins ont été créés à cette occasion, certains adjuvants insuffisamment testés et notamment le vaccin de Novartis, "produit dans un bioréacteur à partir de cellules cancéreuses. Une technique qui n’avait jamais été utilisée jusqu’à aujourd’hui". Après cette mise en garde; la vaccin est interdit en Allemagne. Wodarg revendique l'idée que "les États doivent contrôler et mettre en œuvre eux-mêmes" les vaccins et pense "qu’il faut abandonner le système des brevets sur les vaccins[3].

Covid-19[modifier | modifier le code]

En 2020, Wodarg revient dans l'actualité en Allemagne lorsqu'il mentionne publiquement pendant les premières semaines de la pandémie de Covid-19 que le SARS-CoV-2 est l'un des multiples virus qui ne sont pas détectés lors de la saison habituelle des infections respiratoires et que l'idée de ralentir les activités économiques dans le but d'enrayer la pandémie est un mauvais plan créé à la suite de perceptions sélectives des chercheurs[4].

Ses commentaires sur la pandémie lui attirent des critiques de chercheurs allemands et de quelques média allemands. Selon les critiques, les affirmations de Wodarg contredisent le plus souvent les faits vérifiables. Quelques-unes de ses déclarations ne peuvent être vérifiées ni infirmées. Puisque plusieurs faits présentés par Wodarg ne sont pas reliés ensemble, ses déclarations sont jugées fallacieuses[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12],[13],[14],[15],[16],[17],[18]. En , son nom a été utilisé pour soutenir la prétendue véracité d'un message sur les vaccins[19].

En décembre 2020, Wolfgang alerte également sur un possible effet néfaste du vaccin sur les femmes. Selon lui, le vaccin contre le Covid pourrait les rendre stériles en attaquant une protéine nécessaire à la formation du placenta[20].

Publications (sélection)[modifier | modifier le code]

  • (de) Falsche Pandemien : Argumente gegen die Herrschaft der Angst, München : Rubikon, 2021, (ISBN 978-3-96789-018-1)

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Wolfgang Wodarg » (voir la liste des auteurs).

  1. (en) Wolfgang Wodarg, Aburto Baselga, Fátima, Ayva, Lokman, Conde Bajén, Agustín, Czinege, Imre, Flynn, Paul, Grozdanova, Dzhema, Hancock, Michael, Huss, Jean, Marquet, Bernard, McCafferty, Christine, Ohlsson, Carina, Ünal, Mustafa et Volonte, Luca, « Faked Pandemics - a threat for health » [archive du ] [PDF], Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, (consulté le )
  2. (en) Lynne Taylor, « EU to probe pharma over "false pandemic" », PharmaTimes,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Grippe A. L’implacable réquisitoire du député Wodarg », sur humanite.fr via Internet Archive, (consulté le ).
  4. (de) « Corona-Virus: Arzt setzt viele falsche Behauptungen in die Welt », Bayerischer Rundfunk,
  5. (de) Veronika Simon, « Wird Corona überschätzt? Faktencheck », sur SWR.de, .
  6. (de) Jochen Taßler et Jana Heck, « Alles nur Panikmache? », sur Tagesschau.de, .
  7. Coronavirus: Fakecheck, 10vor10, 19 March 2020; Der Epidemiologe Richard Neher: „Ich halte das für Unverantwortlich“
  8. Jan Kerckhoff, Susanne Delonge: Ohne Fundament: Arzt nennt Corona-Maßnahmen Panikmache. In: BR.de, 18 March 2020.
  9. Corona – alles „Panikmache“? Virale Thesen des Lungenarztes Wodarg im Faktencheck. In: dpa, 19 March 2020.
  10. Selina Bettendorf et al.: Faktencheck. Wolfgang Wodarg verbreitet Thesen, die wichtige Fakten ignorieren. In: Tagesspiegel.de, 19 March 2020.
  11. Faktencheck: Sind die Maßnahmen gegen Corona übertrieben? In: MDR.de, 19 March 2020.
  12. Sarah Serafini: «Kompletter Blödsinn» – so demontiert ein Biophysiker ein Video eines deutschen Arztes. In: Watson.ch, 19 March 2020.
  13. Carsten Korfmacher: Verschwörungstheorien. Die Corona-Parallelgesellschaft. In: Nordkurier, 19 March 2020.
  14. Nike Heinen: Warum dieser Mann die Epidemie kleinredet. In: Welt.de, 19 March 2020.
  15. Julia Merlot: Die gefährlichen Falschinformationen des Wolfgang Wodarg. In: Spiegel.de, 20 March 2020.
  16. Harald Lesch, « Coronavirus – unnötiger Alarm bei COVID-19? » [vidéo], sur YouTube, Terra X Lesch & Co,
  17. Stephanie Lahrtz: Welche Fakten der Corona-Verharmloser Wolfgang Wodarg verkennt. In: Neue Zürcher Zeitung, 21 March 2020.
  18. Friedemann Weber: „Uns Virologen regen Wodargs Behauptungen mächtig auf“. In: Berliner Zeitung, 20 March 2020.
  19. Maxime Bilodeau, « Vérification éclair - Un vaccin qui peut changer nos gènes? », Agence Science-Presse,
  20. « why-covid-vaccines-are-falsely-linked-to-infertility »

Liens externes[modifier | modifier le code]