Victor-Auguste Frémyn

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Victor-Auguste Frémyn
Illustration.
Fonctions
Conseiller municipal de Paris
(Quartier des Invalides)

(4 ans)
Successeur Auguste Delpech
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paris
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Paris
Nationalité Française
Parti politique Conservateur
Profession Notaire

Victor-Auguste Frémyn, né à Paris (ancien 10e arrondissement) le et mort dans cette même ville le [1], est un notaire et homme politique français du XIXe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Victor-Auguste Frémyn est le fils de Valentin-Étienne Frémyn (1796-1858), président de la chambre des notaires de Paris et conseiller municipal (orléaniste mais favorable au régime bonapartiste) entre 1851 et 1857. Son grand-père maternel est Louis-Auguste Lahure, lui aussi notaire et conseiller municipal de la capitale (de 1831 à 1847).

Après avoir obtenu une licence à la Faculté de droit de Paris en 1847, Victor-Auguste s'oriente à son tour vers le notariat. Par décret impérial du , il est nommé notaire en remplacement de son père, qui a démissionné en sa faveur[2]. Il dirigera l'étude pendant vingt ans.

Résidant au no 14 de la rue de Bellechasse, il est adjoint au maire du 7e arrondissement entre 1860 et 1869. Chevalier de l'Ordre de Charles III d'Espagne depuis 1858, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du .

Soutenu par l'Union parisienne de la presse, qui patronne les candidats conservateurs (monarchistes ou républicains très modérés) lors des élections de juillet 1871[3], il est élu membre du conseil municipal, dont il sera plusieurs fois vice-président, et siège également au conseil général de la Seine. Réélu en 1874, il démissionne de ses fonctions le .

Habitant à la fin de sa vie au no 4 de la rue Lavoisier, Frémyn meurt le . Ses obsèques sont célébrés en l'église Saint-Augustin[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La Croix, 4 mai 1906, p. 3.
  2. La Presse, 1er février 1855, p. 3.
  3. Le Figaro, 21 juillet 1871, p. 2.
  4. La Presse, 5 mai 1906, p. 2.

Sources bibliographiques[modifier | modifier le code]

  • Ernest Glaeser, Biographie nationale des contemporains, Paris, Glaeser, 1878, p. 267.
  • Ernest Gay, Nos édiles, Paris, 1895, p. 8 et 153.
  • Nobuhito Nagai, Les conseillers municipaux de Paris sous la troisième république, 1871-1914, Paris, Sorbonne, 2002, p. 98 et 161.

Liens externes[modifier | modifier le code]