Utilisateur:Commelinus/Etienne de Ganay

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Etienne de Ganay en 1868 dans le tableau Le Cercle de la rue Royale de James Tissot .

Le marquis Étienne de Ganay, né le et mort en , est un aristocrate et collectionneur d'art français, membre de la famille de Ganay.

Famille[modifier | modifier le code]

Étienne de Ganay est le fils cadet de Charles-Alexandre, marquis de Ganay (1803-1881) et d'Élisa Calixte de Pourtalès (1810-1877), membre de la famille suisse de Pourtalès et héritière en 1856 du château de Luins dans le canton de Vaud[1]. Son frère aîné, Louis Charles Maurice, quatrième marquis de Ganay, épouse Mathilde, fille de Henri des Acres de L'Aigle ; son frère cadet, Jacques de Ganay, épouse Renée de Maillé de La Tour-Landry, petite-fille du duc et de la duchesse de Maillé et du général Rainulphe d'Osmond.

Son grand-père maternel est le comte James-Alexandre de Pourtalès, banquier et collectionneur d'art, chambellan du roi de Prusse Frédéric-Guillaume III[2]. Ses grands-parents paternels étaient Françoise Bonne de Virieu et Antoine-Charles de Ganay, deuxième marquis de Ganay[2] député de Saône-et-Loire de 1810 à 1823 [3] [4] [5]

Biographie[modifier | modifier le code]

Le Cercle de la rue Royale, par James Tissot, 1868.
Autoportrait à la palette d'Édouard Manet, 1879

Ganay et son père figurent tous deux dans le portrait de groupe peint par James Tissot en 1868, Le Cercle de la rue Royale. Les membres de ce club masculin fondé en 1852 sont rassemblés sur l'un des balcons de l'hôtel de Coislin qui surplombent la place de la Concorde ; chacun des douze sujets a payé 1 000 francs pour que le tableau soit réalisé[6].

En 1893, il devient le cinquième marquis de Ganay à la suite du décès de son frère aîné décédé sans descendance masculine[2]. Comme son père et son grand-père avant lui, qui possédaient la célèbre collection Comte de Pourtalès vendue aux enchères en 1865, il était collectionneur d'art. En mai 1910, sa veuve acquiert l'Autoportrait à la palette d'Édouard Manet de 1879 auprès de la succession de Suzanne Manet, la veuve de l'artiste décédée en 1906. Ses héritiers ont vendu le tableau à Jakob Goldschmidt en 1931. [7] [8] [9]

Etienne de Ganay, capitaine de La Korrigane, a également été président du Yacht Club de France, le plus ancien club nautique de France et l'un des plus importants yacht clubs au monde[10].

Vie privée[modifier | modifier le code]

En 1858[11] il épouse l'héritière américaine et collectionneuse d'art, Emily Ridgway (1838–1921)[12], fille de John Jacob Ridgway de Philadelphie, en Pennsylvanie, et amie de l'écrivaine Edith Wharton[13]. La tante de son épouse, Susanna Ridgway, fille du marchand Jacob Ridgway, était la deuxième épouse du Dr John Rhea Barton . [14] Ils achètent le château de Courances en 1895. [15]

Ganay et sa femme ont eu cinq enfants : [16]

Etienne de Ganay décède en 1903 ; son fils aîné, Jean, devient le sixième marquis de Ganay[2]

  • Son père, le marquis de Ganay, par James Tissot, 1868.
    Son père, le marquis de Ganay, par James Tissot, 1868.
  • Portrait de sa mère, Élisa, c. 1830 .
    Portrait de sa mère, Élisa, c. 1830 .
  • Photographie de son fils, Jean de Ganay, 1911.
    Photographie de son fils, Jean de Ganay, 1911.
  • Illustration de ses fils, André et Gérard de Ganay, par Georges Goursat .
    Illustration de ses fils, André et Gérard de Ganay, par Georges Goursat .
  • La Comtesse Gérard de Ganay ( née Lily Schneider), sa belle-fille, par Ernest Hébert 1895.
    La Comtesse Gérard de Ganay ( née Lily Schneider), sa belle-fille, par Ernest Hébert 1895.
  • Sa petite-fille, Solange de Ganay, Comtesse Charles de Breteuil, 1932.
    Sa petite-fille, Solange de Ganay, Comtesse Charles de Breteuil, 1932.

Références[modifier | modifier le code]

[[Catégorie:Famille de Pourtalès]] [[Catégorie:Marquis français]] [[Catégorie:Décès en 1903]] [[Catégorie:Naissance en 1833]]

  1. ↑ « L'histoire du château », sur chateaudeluins.ch.
  2. ↑ a b c d et e (en) Melville Amadeus Henry Douglas Heddle de La Caillemotte de Massue de Ruvigny Ruvigny and Raineval (9th marquis of), The Titled Nobility of Europe: An International Peerage, Or "Who's Who", of the Sovereigns, Princes and Nobles of Europe, Harrison & Sons, (lire en ligne), p. 686 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Melville1914 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  3. ↑ Jean-François Robinet, Dictionnaire historique et biographique de la Révolution et de l'Empire, 1789-1815, Librairie historique de la Révolution et de l'Empire, (lire en ligne), p. 7
  4. ↑ Memoires de Société éduenne des lettres, sciences et arts, (lire en ligne), p. 58
  5. ↑ Philippe-Henri comte de Grimoard, Histoire Des Quatre Dernieres Campagnes Du Maréchal de Turenne en 1672, 1673, 1674 & 1675: Enrichie de Cartes Et de Plans Topographiques, Dédiée Et Présentée Au Roi, Par M. Le Chevalier de Beaurain, Géographe de Sa Majesté, & Son Pensionnaire, Chez le Chevalier de Beaurain, (lire en ligne), p. 217
  6. ↑ (de) Marcel Proust, Auf der Suche nach der verlorenen Zeit. Gesamtausgabe: Bände 1–8: Vollständige Textausgabe mit Kommentarband, Reclam Verlag, (ISBN 978-3-15-961800-5, lire en ligne), p. 919
  7. ↑ (en) Edouard Manet, Françoise Cachin, Charles S. Moffett, Juliet Wilson Bareau et N.Y.), Manet, 1832-1883: Galeries Nationales Du Grand Palais, Paris, April 22-August 8, 1983, the Metropolitan Museum of Art, New York, September 10-November 27, 1983, Metropolitan Museum of Art, (ISBN 978-0-87099-359-6, lire en ligne), p. 407
  8. ↑ (en) Etienne de Ganay (Cte.), Yacht club de France (lire en ligne)
  9. ↑ (en) Pierre Rosenberg, French Paintings 1500-1825, the Fine Arts Museums of San Francisco, Fine Arts Museums of San Francisco, (ISBN 978-0-88401-055-5, lire en ligne)
  10. ↑ (en) Vincent Debaene, Far Afield: French Anthropology between Science and Literature, University of Chicago Press, (ISBN 978-0-226-10723-3, lire en ligne), p. 331
  11. ↑ Eric Mension-Rigau, L'ami du prince: Journal inédit d'Alfred de Gramont (1892-1915), Fayard, (ISBN 978-2-213-66502-3, lire en ligne), p. 17
  12. ↑ (en) « Marquise de Ganay », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (lire en ligne)
  13. ↑ (en) Cornelia Brooke Gilder, Edith Wharton's Lenox, Arcadia Publishing, (ISBN 978-1-62585-788-0, lire en ligne), p. 23
  14. ↑ a et b (en) John Woolf Jordan, Colonial And Revolutionary Families Of Pennsylvania, Genealogical Publishing Com, (ISBN 978-0-8063-5239-8, lire en ligne), p. 160 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Jordan2004 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  15. ↑ (en) Henry Adams, Jacob C. Levenson et Ernest Samuels, The Letters of Henry Adams, Harvard University Press, (ISBN 978-0-674-52686-0, lire en ligne), p. 75
  16. ↑ (en) John Woolf Jordan, Colonial Families of Philadelphia, Lewis Publishing Company, (ISBN 9785880233557, lire en ligne), p. 160
  17. ↑ (en) {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant,‎
  18. ↑ (en) Martin Kemp, Robert B. Simon et Margaret Dalivalle, Leonardo's Salvator Mundi and the Collecting of Leonardo in the Stuart Courts, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-254329-5, lire en ligne), p. 358
  19. ↑ (en) {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant,‎
  20. ↑ Snow-Smith, Joanne. The Salvator Mundi of Leonardo Da Vinci, Arte Lombarda, no. 50, 1978, pp. 69–81. JSTOR
  21. ↑ Pandectes françaises: recueil de jurisprudence et de législation, Chevalier-Marescq, (lire en ligne), p. 253
  22. ↑ (en) {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant,‎
  23. ↑ Eric Mension-Rigau, Singulière noblesse: L'héritage nobiliaire dans la culture française contemporaine, Fayard, (ISBN 978-2-213-67292-2, lire en ligne), p. 213
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