Utilisateur:Anne Marie (AM Lyon)/Brouillon

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Archives municipales de Lyon
Image illustrative de l’article Anne Marie (AM Lyon)/Brouillon
La façade du bâtiment des Archives municipales de Lyon
Informations générales
Type Archives municipales
Affiliation Lyon
Directeur Louis Faivre d'Arcier
Dirigeant Sonia Dollinger
Ampleur 17,6 kilomètres
Période 1203-2022
Collaborateurs 35 EPT
ISIL FR-693855102
Bâtiment
Bâtiment Archives municipales de Lyon
Construction 1905
Architecte Jean Clapot
Destination initiale Hôtel des Postes de Lyon
Informations géographiques
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Métropole Métropole de Lyon
Ville Lyon
Adresse 1, Place des Archives
Coordonnées 45° 44′ 53″ nord, 4° 49′ 28″ est
Site web www.archives-lyon.fr
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(Voir situation sur carte : France)
Archives municipales de Lyon
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Archives municipales de Lyon
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Archives municipales de Lyon

Les Archives municipales de Lyon sont un service municipal de la ville de Lyon rattaché à la direction des affaires culturelles. Elles collectent, classent, conservent, communiquent et valorisent les archives publiques produites la Ville de Lyon dans ses domaines de compétences, ainsi que les archives privées, iconographiques et les ouvrages relatifs à l'histoire de Lyon. Les fonds conservés couvrent la période du Moyen Âge à nos jours et sont accessibles gratuitement en salle de lecture [1]. Le service propose également des activités de médiation, de publication, des expositions et des conférences. Les Archives municipales de Lyon font partie du réseau des archives communales en France, issu de la création des communes en 1790 à la suite des paroisses, et créé avec la loi du 20 septembre 1792, qui transfère aux maires la gestion de l'état civil et des archives antérieures à la Révolution française. Le bâtiment est situé 1, place des Archives à Lyon (2e arrondissement), près de la gare de Lyon-Perrache.

Histoire[modifier | modifier le code]

La charte sapaudine, un acte fondateur[modifier | modifier le code]

La Ville de Lyon obtient le droit de conserver ses archives le 21 juin 1320 dans la charte sapaudine, qui a été accordée par l’archevêque de Lyon Pierre de Savoie. "Premièrement que les citoyens de Lyon peuvent (...) détenir un coffre commun pour conserver leurs lettres, privilèges et autres instruments juridiques " (traduction de Louis Faivre d'Arcier[2]). Ce droit fait partie d'autres droits et franchises, qui donnent à Lyon une identité politique officielle : la commune de Lyon, représentée par des bourgeois, peut également élire des conseillers ou consuls pour s'administrer, lever certains impôts, organiser des gardes de nuit, prendre les armes, ou encore garder les clés et les portes de la ville.

L'original de cette charte est perdu, mais deux copies authentiques sont conservées aux Archives municipales de Lyon et aux Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon[3]. La copie des Archives municipales de Lyon a été réalisée en 1336 sous la direction du consul Étienne de Villeneuve dans un cartulaire, qui regroupe les privilèges de la commune de Lyon. Chaque copie est authentifiée par deux notaires. Le texte de la charte est en latin, mais les rubriques (c’est-à-dire les titres des actes, écrits en rouge) sont en français.

La charte sapaudine n'est cependant pas le plus ancien document de la Ville de Lyon conservé aux Archives de Lyon. La revendication de droits par les bourgeois lyonnais débute à Lyon au XIIIe siècle et ils commencent à élire leurs représentants, les consuls, avant même d'en avoir le droit. Le plus ancien procès-verbal d'élection des consuls, également appelé syndicat, date ainsi de 1294.

De la chapelle Saint-Jacquême à l'hôtel de Ville[modifier | modifier le code]

Du début du XIVe siècle jusqu’au milieu du XVIIe siècle, les archives accompagnent l’assemblée municipale dans ses déplacements successifs[4]. Au XIVe siècle, elle ne possède pas encore de « maison commune ». Les archives, d’abord confiées à la garde de plusieurs conseillers, sont réunies pour être entreposées dans la chapelle Saint-Jacquême[5] au sud-ouest de l’église Saint-Nizier, dont il ne reste plus trace[6]. C’est dans cette chapelle qu’ont lieu principalement les assemblées du conseil municipal et que sont prises les délibérations consulaires.

En 1424, celui-ci se dote d’une maison commune rue Longue, mais les archives n’y sont transférées que quarante ans plus tard, en 1464. Elles sont conservées dans de vastes coffres qui servent également de sièges aux élus et à l’administration appelés « archebancs ». Il est décidé en 1508 d’y aménager une salle voûtée, mais à peine les travaux sont-ils terminés qu’un incendie détruit une partie des documents dans la nuit du 19 mars 1513.

C’est l’époque des archives « ambulantes » : provisoirement stockées chez un élu de la Ville, elles regagnent l’hôtel de la rue Longue pour déménager dans de mauvaises conditions, en 1569, à l’hôtel de Milan, rue Grenette, elles retournent rue Longue pour gagner l’hôtel de la Couronne, rue de la Poulaillerie en 1604 (actuel musée de l’Imprimerie).

À l'Hôtel de Ville[modifier | modifier le code]

Après cette période d’instabilité, liée aux vicissitudes de l’assemblée municipale et de sa maison commune, la décision est prise en 1646 de construire un hôtel de Ville, qui prévoit l’aménagement d’une salle spécifique pour leur conservation. Cette décision inaugure une longue période de stabilité pour les archives de la Ville. Le 14 novembre 1652, l’assemblée municipale tient sa première réunion dans son nouvel hôtel de Ville. Les archives sont conservées dans une pièce voûtée de l’aile nord, dont les murs sont équipés d’armoires sculptées, et fermée par une porte en bois blindée de métal, maintenant présentée dans le hall du bâtiment des Archives de Lyon. Dans la nuit du 13 septembre 1674, éclate un incendie qui ravage le bâtiment ; les archives ne sont pas touchées. La fin de l’Ancien Régime est une période propice : confection de reliures en cuir pour protéger les documents, nomination d’un archiviste attitré, début d’ouverture à la recherche historique. Marc Antoine Chappe réalise l’inventaire détaillé des archives de la ville de Lyon dont les 22 volumes sont conservés. La Révolution constitue une coupure mais le travail des archivistes se poursuit. Le décret du 24 mars 1852 réunit dans les mains du préfet l’administration communale et départementale, la mairie est supprimée, les archives municipales perdent leur indépendance et sont réunies à celles du département. L’installation d’appartements préfectoraux dans l’Hôtel de Ville les conduit dans les combles où leur conservation sera beaucoup moins sûre ; la salle des archives est transformée en salle à manger.
« Nos archives municipales et départementales, placées dans les combles de l’hôtel de Ville que traversent tant de cheminées sous lesquelles s’allument, certains jours de fêtes, tant de milliers de bougies et de centaines de lampes et dans lesquelles les eaux fluviales s’infiltrent de tous côtés. Ces dépôts sont exposés chaque jour aux plusieurs sérieux dangers ». Léopold Niepce, les archives de Lyon, 1875.
Déjà le 26 décembre 1825, un incendie avait détruit une partie des registres paroissiaux de Saint-Nizier et d’Ainay. Les Archives municipales retrouvent leur indépendance en 1890 et restent dans les combles.

Au Palais Saint-Jean[modifier | modifier le code]

En 1934, les archives antérieures à 1789 quittent l’hôtel de Ville pour la bibliothèque municipale installée au palais Saint-Jean où elles sont conservées dans de meilleures conditions et peuvent être consultées[7]. Les archives du XIXe siècle et du XXe siècle restent encore quarante ans à l’Hôtel de Ville. Elles sont enfin réunies en 1974 au palais Saint-Jean et occupent les espaces laissés par la bibliothèque municipale partie pour son nouveau bâtiment à la Part-Dieu. L’emplacement du palais Saint-Jean dans la ville s’est révélé à plus d’un égard bénéfique pour la fréquentation du service par le public et la diffusion des archives. En revanche, en matière de collecte et de conservation des documents, les locaux ont atteint très tôt leur capacité de stockage et ont toujours présenté de graves inconvénients du fait de la non adaptation des magasins aux documents d’archives. Malgré l’aménagement et la conversion en magasins d’une partie de l’espace souterrain dégagé par la construction du métro de l’avenue Adolphe-Max, les Archives ont dû cesser d’accueillir les versements des services de la ville, faute de place suffisante. À ces dysfonctionnements, s’ajoutait un risque majeur d’incendie dû à la présence d’une cour intérieure transformée en silo métallique de bibliothèque depuis 1911 dénommée « la cage » et équipée de rayonnages en bois.

À Perrache[modifier | modifier le code]

Le service[modifier | modifier le code]

Le bâtiment[modifier | modifier le code]

Le bâtiment actuel est situé dans le quartier de Perrache depuis 2001 dans un ancien centre de tri postal.

L'Hôtel des Postes[modifier | modifier le code]

Jusqu’au début du XXe siècle, la ville de Lyon ne bénéficie pas d’un bâtiment fonctionnel dédié au tri du courrier. Une grande partie du tri s’effectue alors dans les trains, qui acheminent le courrier par des ambulants. A la fin du XIXe siècle, son traitement dépasse le cadre artisanal et un bâtiment fonctionnel devient indispensable.

En 1902, Alexandre Bérard, sous-secrétaire d’Etat des Postes et Télégraphes, prend la décision de construire une « usine postale » à Lyon. Ancien chef de cabinet à la mairie de Lyon, il connaît bien la ville. Il choisit un terrain de 2 100 m² situé à l’angle des rues Dugas-Montbel et Gilibert, présentant l’énorme avantage d’être au plus près des voies ferrées de la gare de Perrache. La Ville cède gratuitement le terrain et autorise la construction d’une passerelle. Une ligne de tramways est prolongée pour permettre le transport des facteurs.

L'Hôtel des Postes est édifié sur les plans de l’architecte lyonnais Jean Clapot. Bâtiment officiel à la façade néoclassique, il comprend sur la façade de la rue Dugas-Montbel une travée médiane ornée d’un fronton, dont le décor sculpté n’a jamais été réalisé.

Le centre de tri postal[modifier | modifier le code]

« L’usine postale » pour le tri du courrier ouvre ses portes le 1er septembre 1906. Le bâtiment abrite également un bureau de poste ouvert au public en rez-de-chaussée en février 1908. Au début des années 1960, le bureau de poste est transféré plus au sud de la Presqu’île. Malgré la construction de la passerelle avec la gare en 1949 et l’installation de tapis transporteurs en 1957, le centre de tri postal atteint la saturation.

Haut lieu de la contestation en mai 68 et lors de la grande grève des postes en 1974, le centre voit son activité se réduire avec l’ouverture d’un nouveau centre de tri à Montrochet en 1978. « Lyon gare » conserve le traitement du courrier international et le transbordement des sacs en gare. Il ferme définitivement ses portes en 1993, avec la construction d’un nouveau centre de tri à Saint-Priest.

L’administration des Postes utilise alors le bâtiment pout y entreposer ses archives. Curieux clin d’œil du destin ou habile transition…

Les Archives municipales de Lyon[modifier | modifier le code]

Le 19 janvier 1998, le conseil municipal prend la décision de transférer les archives de la Ville sur un nouveau site, proche de la gare de Lyon-Perrache[7]. Les Archives municipales ont ainsi ouvert leurs portes au public le 1er octobre 2001[8] dans un bâtiment entièrement restructuré qui avait été le premier centre de tri postal de « Lyon gare», construit au début du XXe siècle, à proximité immédiate de la gare de Perrache, par l’architecte Jean Clapot qui le réalise dans le goût classique du temps. C’est un quadrilatère organisé autour d’une cour intérieure, dont les façades sur les rues Dugas-Montbel et Gilibert sont particulièrement soignées. Le nouveau projet architectural conduit par Albert Constantin a redonné une nouvelle vie à ce bâtiment, au service de la mémoire. En conservant l’ordre architectural des façades du début du XXe siècle, il révèle l’harmonie et l’équilibre des élévations ; il permet de retrouver la conception originelle autour d’une cour centrale, qui devient la salle d’exposition et d’utiliser certains des beaux volumes comme ceux de la nouvelle salle de lecture. Derrière le classicisme des façades, c’est un bâtiment moderne et fonctionnel qui réunit des conditions optimales pour la conservation du patrimoine lyonnais et l’accès du public. Le vaste hall d’accueil est conçu comme un lieu d’expression et de communication derrière une façade de verre qui joue la transparence et donne tout son sens à la réhabilitation du bâtiment. Elle s’ouvre sur un nouvel espace public dénommé place des Archives le 22 novembre 2007 et inauguré officiellement le 6 octobre 2010. Le choix qui a conduit à implanter un lieu de conservation de la mémoire dans un vaste espace urbain en mutation, première pierre d’un vaste chantier qui s’ouvre pour une génération n’est pas dénué de symbolique. C’est affirmer le lien entre mémoire et projet, entre traits de plume et lignes de verre ou de béton, entre patrimoine séculaire et création, entre passé et devenir.

Organisation et missions[modifier | modifier le code]

« Le seul moyen de la longue durée d’une cité florissante, sont les archives (…) lesquelles tiennent les citoyens advertis de tout ce qui a passé ». Guillaume Paradin, Mémoires de l’histoire de Lyon, 1573.

Gravée sur la façade de verre des Archives de Lyon, cette phrase du premier historien lyonnais adressée à chaque visiteur affirme la permanence de la raison d’être des archives. Service public accessible à tous, les Archives de Lyon participent à la constitution et à la transmission de la mémoire de Lyon. Faire la preuve, garder la trace, telles sont les deux missions des Archives, à la fois service de gestion de l’information et de conservation du patrimoine. Elles s’attachent ainsi à collecter les documents produits par les services municipaux ou les archives d’origine privée, les conserver, les rendre utilisables et communicables et, enfin, les partager par des expositions, des visites de classe, des animations et des publications.

Liste des Archivistes de la Ville de Lyon[modifier | modifier le code]

Cette liste a été établie en partie à partir de l'ouvrage de Léopold Niepce sur les l'histoire des Archives de Lyon [réf à intégrer]. Pour les premiers d'entre eux, les dates d'existence et de fonction restent incomplètes ou inconnues. La fonction d'archiviste de la Ville de Lyon n'a pas été occupée de façon continue

Nom Titre Dates d'existence Dates de fonction Observations
Étienne de Villeneuve A regroupé les principaux droits et privilèges de Lyon dans un cartulaire (1336, cote AA 1, lien à insérer), 1er inventaire des Archives de Lyon
Jean de Beaumont 27/03/1406-?
Maître Pierre Grolier 1574-? Procureur général de Lyon
Claude de Rubys 1553-1613 1533-1613 Procureur général de Lyon
Jean Ravot Secrétaire de la Ville
Guyot de Massot Receveur de la Ville
Benoît du Troncy Secrétaire de la Ville ?-1589 ? ?-1589 ? Notaire à Lyon (1554-1589), "destitué à l’avènement de Henri IV à cause de son ardeur pour la Ligue, auteur d'un Formulaire fort récréatif de tous contracts, donations, testamens"[9]…. Il avait emporté beaucoup d'archives chez lui et la Ville les fit récupérer à sa mort.
M. de Saillans Secrétaire de la Ville 1599 ?-1601
M. de Glareins Secrétaire de la Ville 1661-1680
Maître Renaud Secrétaire de la Ville 1680-1694
Maître Perrichon Secrétaire de la Ville 1705-1730
Abbé Benoît Archiviste 1730-1746 "Tombé en démence" en 1746, l'ouvrage qu'il s'était engagé à faire était "très peu avancé" [réf Niepce à insérer]
Marc-Antoine Chappe Archiviste ?-1780 ou 1781 ? 1746-1780? Avocat, ancien échevin, il est choisi pour la remise en ordre des archives parce que "ex-consul, gradué, dont la probité, l'habitude et l'expérience dans les affaires de la Ville" [réf Niepce à insérer] étaient reconnues. Auteur d'un monumental inventaire en 23 volumes qui sert encore de fil conducteur à travers les archives anciennes.

La Ville de Lyon le rémunère 4000 francs par an et lui adjoint quatre commis : Besuchet, Philis, Fourton et Poulain.

?? 1781-1789 Interdiction par le Consulat au garde des archives de communiquer des documents sans son autorisation, y compris au prévôt des marchands et aux échevins.
?? 1789-1796 Création des communes en 1790 à la suite des paroisses.

Loi du 20 septembre 1792, qui transfère aux maires la gestion de l'état civil et des archives antérieures à la Révolution française. 24 pluviôse an IV (13/02/1796) : procès-verbal d'incinération de papiers concernant les privilèges de la Ville de Lyon. 15 fructidor an IV (1/09/1796) : le ministère de l'Intérieur décide de réunir les archives de la municipalité unique aux Archives départementales du Rhône.

Ferrand Archiviste du département du Rhône, archiviste de la ville de Lyon 1802-? 26 ventôse en X (17/03/1802) : le préfet du Rhône nomme Ferrand, archiviste du département, avec une prise en charge financière partagée entre le département du Rhône et la Ville de Lyon.
Bertholon Archiviste de la Ville de Lyon 1802?-1806 La Ville de Lyon ne vote pas la prise en charge de Ferrand et désigne Bertholon.
Abbé Jean-Nicolas Sudan Archiviste en chef de la Ville de Lyon 1761-1827 1806-1824 Cet érudit étudie l'histoire de Lyon et laisse des notes conservées aux Archives de Lyon (sous-série 41II). Il emporte de nombreux documents chez lui, qui sont vendus pas ses héritiers.
H. (?) Morel de Voleine Archiviste en chef de la Ville de Lyon 1825-1829 Auteur de nombreux articles sur l'histoire de Lyon publiés dans les Archives historiques et statistiques du département du Rhône.
Jean-Baptiste Carrand, dit "Carrand Aîné" Archiviste en chef de la Ville de Lyon 1792-1871 1829-1832 Il a pour adjoint Paret en 1831-1832.

Possesseur d'une remarquable collection d'objets d'art du Moyen Âge et de la Renaissance, qui fait aujourd'hui la fierté du musée du Bargello de Florence, à qui son fils Louis (différent de Louis-Hilaire, celui de la rue) l'a léguée.

Brosse Archiviste en chef de la Ville de Lyon 1832 Il a pour adjoint Paret.
Paret Archiviste en chef de la Ville de Lyon 1833-1836 ? Il a pour adjoint Godemard.
Godemard Archiviste en chef de la Ville de Lyon 1836-1839
Vernange Archiviste en chef de la Ville de Lyon 1839 Il établit le répertoire général des affiches (1502-1832) par ordre alphabétique de matières et par dates, ainsi que le catalogue des plans.
Claude-Louis Grandperret Archiviste en chef de la Ville de Lyon 1791-03/11/1854 1840-1854 Ecrivain, publiciste, membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon dont il écrivit l'histoire, inspecteur des écoles primaires. Moins connu que son fils, qui eut une dimension nationale comme conseiller d'état, garde des sceaux et ministre.

Il a pour adjoint Barre (1848-1852).

Vacher 1855-1856 Vacher est 1er commis d'archives (1855-1856).
Prosper Gauthier Archiviste du département du Rhône, archiviste en chef de la ville de Lyon ?-1877 1857-1877 Union aux Archives départementales du Rhône (1852-1889) : en raison de la suppression de la mairie, les archives de la Ville sont unies à celles du Département et confiées à l'archiviste départemental.

Simple employé de commerce, il adresse le 19/01/1855 un rapport sur les archives au secrétaire général de la préfecture du Rhône, qui dresse un bilan des fonds et de ses prédécesseurs.

Il a pour adjoint Fortuné Rolle (1857-187?), érudit qui commence l'inventaire-sommaire des archives communales antérieures à 1790, ainsi que l'inventaire-sommaire des archives hospitalières antérieures à 1790. Vacher est son chef de bureau (1857-1875) et participe au récolement de toutes les archives. Marie-Claude Guigue prend la suite de Fortuné Rolle (1874-1877).

Marie Claude Guigue Archiviste-paléographe, archiviste du département du Rhône, archiviste en chef de la ville de Lyon 1832-1889 1878-1888 Chartiste, percepteur, vérificateur des poids et mesures, archiviste de l'Ain, puis du Rhône et de Lyon.

Il a pour adjoint Vaesen (1878-1882), Bellemain (1883-1884 ?) et son fils Georges Guigue (1883-1889). Son chef de bureau est Véricel (1883-1886) puis Favier (1887-1888) et le service compte un à deux employés.

Georges Guigue Archiviste-paléographe, archiviste du département du Rhône, archiviste en chef de la ville de Lyon 1861-1926 1889-1926 Fils du précédent. Chartiste, archiviste de l'Ain (1873-1877), puis du Rhône et de Lyon. Grâce aux archives, il rédige de nombreux mémoires sur l'historie de Lyon.

Il a pour chef de bureau Favier et le service compte un employé.

Paul Rochex Archiviste ?-1913 ? 11/11/1910-1912 Ancien secrétaire d'Édouard Herriot de 1893 à 1895, avocat jusqu'en 1913. Auteur d'un article sur l'histoire des archives [réf à insérer].
Jean Vermorel Archiviste 1875-1942 1912-1934 Bibliothécaire puis archiviste de la Ville, c'était un homme de lettres auteur de romans et contes, également tourné vers les actions sociales ; il a fondé la Société d'Education populaire.
Henri Joly Bibliothécaire, archiviste-paléographe 1934-1954 Union des Archives à la bibliothèque municipale de Lyon entre 1934 et 1959.

En plus de la direction de la bibliothèque, Henri Joly est conservateur des archives historiques (sans traitement).

Alice Joly Archiviste-paléographe 1954-1959 Travaille sous le contrôle de son mari Henri Joly. Chargée de 1933 à 1940 d'une mission de classement des archives à titre d'auxiliaire ; de 1946 à 1954 à titre de contractuelle ; de 1954 à 1957 à titre d'archiviste à 2/3 de temps. Nommée archiviste municipale en octobre 1957 à la demande de la Direction des Archives de France, avec pour mission la réorganisation et la réunification des fonds. Demande en novembre 1958 à être déchargée des archives modernes pour raisons de santé.

Elle achève le classement de la série CC (finances communales) en publiant les volumes 4 (1949) et 5 (date à vérifier) de l'inventaire. Elle classe également la série EE (affaires, militaires, 1938) et la série I (police, justice, 1955) [réf à insérer].

Henri Hours Archiviste-paléographe 1926-2017 1959-1988 Met en place le service des Archives, sa classification systématique et de précieux fichiers documentaires et bibliographiques.
Jeanne-Marie Dureau Archiviste-paléographe 1938-2022 1989-2000 Met en place une politique active d'expositions temporaires au Palais Saint-Jean, accompagnée de catalogues scientifiques. Elle lance l'informatisation du service, ainsi que son déménagement dans le centre de tri postal de Perrache.
Anne-Catherine Marin Archiviste-paléographe 1956- 2000-2015 Suit le chantier de réhabilitation du centre de tri postal et pilote le déménagement des archives en 2001. Suit le chantier d'extension entre 2002 et 2010. Développe la politique d'expositions temporaires.
Louis Faivre d'Arcier Archiviste-paléographe 1975- 2015- Renforce le pôle collecte auprès des services de la Ville de Lyon. Fait évoluer l'informatisation du service (logiciel Mnesys en janvier 2017) et les outils en ligne : base de données en ligne en septembre 2020, nouveau site Internet en mars 2021, présence accrue sur les réseaux sociaux. Développe les partenariats scientifiques.

Organigramme[modifier | modifier le code]

Missions[modifier | modifier le code]

Prévoir tableau avec liste des expositions.

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Conservées depuis la fin du XIIIe siècle, les Archives de Lyon occupent actuellement 17 kilomètres linéaires de rayonnages.

Principaux fonds conservés[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Archives communales en France#Cadre_de_classement_des_archives_communales.

Aux côtés des archives publiques produites par l’administration municipale depuis l’origine, des archives privées (de familles, d’entreprises, d’architectes, d'artistes, de photographes…) viennent enrichir les sources de l’histoire lyonnaise. Dans ce cadre, les Archives de Lyon conservent les archives des Hospices civils de Lyon, qui représentent un fonds exceptionnel. D’une part, elles constituent la mémoire de l’activité des différents établissements, comme l’Hôtel-Dieu et l’hôpital de la Charité, qui ont œuvré au service de la population dans les domaines de l’assistance et de la santé depuis la Renaissance jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. D’autre part, elles viennent enrichir les fonds déjà existants dans les domaines du développement urbain lyonnais, intimement lié à la maîtrise foncière de ce grand établissement public communal.

Les fonds figurés sont importants en volume et en qualité : plus de 100 000 photos dont 12 000 cartes postales, 40 000 affiches, plus de 100 000 cartes et plans, ainsi que des maquettes.

Une bibliothèque à dominante historique, riche en brochures administratives locales depuis le XVIIIe siècle et en dossiers documentaires, permet une première approche de l'histoire lyonnaise.

Principaux fonds numérisés[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ville de Lyon, « Un service d'archives », (consulté le )
  2. FAIVRE D'ARCIER Louis, GALLAND Bruno et SOURIAC Pierre-Jean, Lyon et la charte sapaudine (XIVe-XVIIIe siècle) : Traduction et analyse, Lyon, , 112 p. (ISBN 978-2-908949-50-4[à vérifier : ISBN invalide]), pp. 8
  3. FAIVRE D'ARCIER Louis, GALLAND Bruno et SOURIAC Pierre-Jean, Lyon et la charte sapaudine (XIVe-XVIIIe siècle) : Traduction et analyse, Lyon, , 112 p. (ISBN 978-2-908949-50-4[à vérifier : ISBN invalide]), pp. 5
  4. Paul Rochex, « Archives municipales », dans Edouard Herriot, Lyon et la région lyonnaise en 1906, Lyon, A. Rey et Cie, 1906.
  5. Vital de Valous, La chapelle de Saint-Jacquême ou de Saint-Jacques de Lyon : Notice rédigée sur les documents originaux par V. de Valous avec un essai de restitution figurée par A. Steyert, Lyon, Auguste Brun, , 62 p.
  6. Inventaire général du patrimoine culturel de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « Chapelle Saint-Jacquême ou Saint-Jacques », Dossiers de l'Inventaire, (consulté le )
  7. a et b « 700 ans d'histoire », sur Archives de Lyon
  8. A.D., « Les Archives municipales rouvrent leurs portes », Le Progrès,‎
  9. Service d'archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon, « Minutes et répertoires des notaires du Rhône et de la métropole de Lyon : répertoire méthodique (1992-2021) » [PDF], sur https://archives.rhone.fr/, « date de publication - 2021 »

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Accès[modifier | modifier le code]

Le site est desservi :

  • en train par la gare de Lyon-Perrache ;
  • en transports en commun par le métro ligne A (arrêt Perrache), les tramways T1 et T2 (arrêt Suchet - Place des Archives) ;
  • en voiture avec 3 parkings situés à proximité.

Ressources numériques[modifier | modifier le code]

Depuis septembre 2020, les Archives municipales de Lyon ont mis en ligne le système d'information archivistique (SIA) permettant de consulter une grande partie des instruments de recherche, des aides à la recherche, un accès aux fonds numérisés, une actualité et des focus sur les fonds.

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Archives municipales de Lyon

Les Archives municipales de Lyon sont un service municipal de la ville de Lyon rattaché à la direction des affaires culturelles. Elles collectent, classent, conservent, communiquent et valorisent les archives publiques produites la Ville de Lyon dans ses domaines de compétences, ainsi que les archives privées, iconographiques et les ouvrages relatifs à l'histoire de Lyon. Les fonds conservés couvrent la période du Moyen Âge à nos jours et sont accessibles gratuitement en salle de lecture [1]. Le service propose également des activités de médiation, de publication, des expositions et des conférences. Les Archives municipales de Lyon font partie du réseau des archives communales en France, issu de la création des communes en 1790 à la suite des paroisses, et créé avec la loi du 20 septembre 1792, qui transfère aux maires la gestion de l'état civil et des archives antérieures à la Révolution française. Le bâtiment est situé 1, place des Archives à Lyon (2e arrondissement), près de la gare de Lyon-Perrache.

Histoire[modifier | modifier le code]

La charte sapaudine, un acte fondateur[modifier | modifier le code]

La Ville de Lyon obtient le droit de conserver ses archives le 21 juin 1320 dans la charte sapaudine, qui a été accordée par l’archevêque de Lyon Pierre de Savoie. "Premièrement que les citoyens de Lyon peuvent (...) détenir un coffre commun pour conserver leurs lettres, privilèges et autres instruments juridiques " (traduction de Louis Faivre d'Arcier[2]). Ce droit fait partie d'autres droits et franchises, qui donnent à Lyon une identité politique officielle : la commune de Lyon, représentée par des bourgeois, peut également élire des conseillers ou consuls pour s'administrer, lever certains impôts, organiser des gardes de nuit, prendre les armes, ou encore garder les clés et les portes de la ville.

L'original de cette charte est perdu, mais deux copies authentiques sont conservées aux Archives municipales de Lyon et aux Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon[3]. La copie des Archives municipales de Lyon a été réalisée en 1336 sous la direction du consul Étienne de Villeneuve dans un cartulaire, qui regroupe les privilèges de la commune de Lyon. Chaque copie est authentifiée par deux notaires. Le texte de la charte est en latin, mais les rubriques (c’est-à-dire les titres des actes, écrits en rouge) sont en français.

La charte sapaudine n'est cependant pas le plus ancien document de la Ville de Lyon conservé aux Archives de Lyon. La revendication de droits par les bourgeois lyonnais débute à Lyon au XIIIe siècle et ils commencent à élire leurs représentants, les consuls, avant même d'en avoir le droit. Le plus ancien procès-verbal d'élection des consuls, également appelé syndicat, date ainsi de 1294.

De la chapelle Saint-Jacquême à l'hôtel de Ville[modifier | modifier le code]

Du début du XIVe siècle jusqu’au milieu du XVIIe siècle, les archives accompagnent l’assemblée municipale dans ses déplacements successifs[4]. Au XIVe siècle, elle ne possède pas encore de « maison commune ». Les archives, d’abord confiées à la garde de plusieurs conseillers, sont réunies pour être entreposées dans la chapelle Saint-Jacquême[5] au sud-ouest de l’église Saint-Nizier, dont il ne reste plus trace[6]. C’est dans cette chapelle qu’ont lieu principalement les assemblées du conseil municipal et que sont prises les délibérations consulaires.

En 1424, celui-ci se dote d’une maison commune rue Longue, mais les archives n’y sont transférées que quarante ans plus tard, en 1464. Elles sont conservées dans de vastes coffres qui servent également de sièges aux élus et à l’administration appelés « archebancs ». Il est décidé en 1508 d’y aménager une salle voûtée, mais à peine les travaux sont-ils terminés qu’un incendie détruit une partie des documents dans la nuit du 19 mars 1513.

C’est l’époque des archives « ambulantes » : provisoirement stockées chez un élu de la Ville, elles regagnent l’hôtel de la rue Longue pour déménager dans de mauvaises conditions, en 1569, à l’hôtel de Milan, rue Grenette, elles retournent rue Longue pour gagner l’hôtel de la Couronne, rue de la Poulaillerie en 1604 (actuel musée de l’Imprimerie).

À l'Hôtel de Ville[modifier | modifier le code]

Après cette période d’instabilité, liée aux vicissitudes de l’assemblée municipale et de sa maison commune, la décision est prise en 1646 de construire un hôtel de Ville, qui prévoit l’aménagement d’une salle spécifique pour leur conservation. Cette décision inaugure une longue période de stabilité pour les archives de la Ville. Le 14 novembre 1652, l’assemblée municipale tient sa première réunion dans son nouvel hôtel de Ville. Les archives sont conservées dans une pièce voûtée de l’aile nord, dont les murs sont équipés d’armoires sculptées, et fermée par une porte en bois blindée de métal, maintenant présentée dans le hall du bâtiment des Archives de Lyon. Dans la nuit du 13 septembre 1674, éclate un incendie qui ravage le bâtiment ; les archives ne sont pas touchées. La fin de l’Ancien Régime est une période propice : confection de reliures en cuir pour protéger les documents, nomination d’un archiviste attitré, début d’ouverture à la recherche historique. Marc Antoine Chappe réalise l’inventaire détaillé des archives de la ville de Lyon dont les 22 volumes sont conservés. La Révolution constitue une coupure mais le travail des archivistes se poursuit. Le décret du 24 mars 1852 réunit dans les mains du préfet l’administration communale et départementale, la mairie est supprimée, les archives municipales perdent leur indépendance et sont réunies à celles du département. L’installation d’appartements préfectoraux dans l’Hôtel de Ville les conduit dans les combles où leur conservation sera beaucoup moins sûre ; la salle des archives est transformée en salle à manger.
« Nos archives municipales et départementales, placées dans les combles de l’hôtel de Ville que traversent tant de cheminées sous lesquelles s’allument, certains jours de fêtes, tant de milliers de bougies et de centaines de lampes et dans lesquelles les eaux fluviales s’infiltrent de tous côtés. Ces dépôts sont exposés chaque jour aux plusieurs sérieux dangers ». Léopold Niepce, les archives de Lyon, 1875.
Déjà le 26 décembre 1825, un incendie avait détruit une partie des registres paroissiaux de Saint-Nizier et d’Ainay. Les Archives municipales retrouvent leur indépendance en 1890 et restent dans les combles.

Au Palais Saint-Jean[modifier | modifier le code]

En 1934, les archives antérieures à 1789 quittent l’hôtel de Ville pour la bibliothèque municipale installée au palais Saint-Jean où elles sont conservées dans de meilleures conditions et peuvent être consultées[7]. Les archives du XIXe siècle et du XXe siècle restent encore quarante ans à l’Hôtel de Ville. Elles sont enfin réunies en 1974 au palais Saint-Jean et occupent les espaces laissés par la bibliothèque municipale partie pour son nouveau bâtiment à la Part-Dieu. L’emplacement du palais Saint-Jean dans la ville s’est révélé à plus d’un égard bénéfique pour la fréquentation du service par le public et la diffusion des archives. En revanche, en matière de collecte et de conservation des documents, les locaux ont atteint très tôt leur capacité de stockage et ont toujours présenté de graves inconvénients du fait de la non adaptation des magasins aux documents d’archives. Malgré l’aménagement et la conversion en magasins d’une partie de l’espace souterrain dégagé par la construction du métro de l’avenue Adolphe-Max, les Archives ont dû cesser d’accueillir les versements des services de la ville, faute de place suffisante. À ces dysfonctionnements, s’ajoutait un risque majeur d’incendie dû à la présence d’une cour intérieure transformée en silo métallique de bibliothèque depuis 1911 dénommée « la cage » et équipée de rayonnages en bois.

À Perrache[modifier | modifier le code]

Le service[modifier | modifier le code]

Le bâtiment[modifier | modifier le code]

Le bâtiment actuel est situé dans le quartier de Perrache depuis 2001 dans un ancien centre de tri postal.

L'Hôtel des Postes[modifier | modifier le code]

Jusqu’au début du XXe siècle, la ville de Lyon ne bénéficie pas d’un bâtiment fonctionnel dédié au tri du courrier. Une grande partie du tri s’effectue alors dans les trains, qui acheminent le courrier par des ambulants. A la fin du XIXe siècle, son traitement dépasse le cadre artisanal et un bâtiment fonctionnel devient indispensable.

En 1902, Alexandre Bérard, sous-secrétaire d’Etat des Postes et Télégraphes, prend la décision de construire une « usine postale » à Lyon. Ancien chef de cabinet à la mairie de Lyon, il connaît bien la ville. Il choisit un terrain de 2 100 m² situé à l’angle des rues Dugas-Montbel et Gilibert, présentant l’énorme avantage d’être au plus près des voies ferrées de la gare de Perrache. La Ville cède gratuitement le terrain et autorise la construction d’une passerelle. Une ligne de tramways est prolongée pour permettre le transport des facteurs.

L'Hôtel des Postes est édifié sur les plans de l’architecte lyonnais Jean Clapot. Bâtiment officiel à la façade néoclassique, il comprend sur la façade de la rue Dugas-Montbel une travée médiane ornée d’un fronton, dont le décor sculpté n’a jamais été réalisé.

Le centre de tri postal[modifier | modifier le code]

« L’usine postale » pour le tri du courrier ouvre ses portes le 1er septembre 1906. Le bâtiment abrite également un bureau de poste ouvert au public en rez-de-chaussée en février 1908. Au début des années 1960, le bureau de poste est transféré plus au sud de la Presqu’île. Malgré la construction de la passerelle avec la gare en 1949 et l’installation de tapis transporteurs en 1957, le centre de tri postal atteint la saturation.

Haut lieu de la contestation en mai 68 et lors de la grande grève des postes en 1974, le centre voit son activité se réduire avec l’ouverture d’un nouveau centre de tri à Montrochet en 1978. « Lyon gare » conserve le traitement du courrier international et le transbordement des sacs en gare. Il ferme définitivement ses portes en 1993, avec la construction d’un nouveau centre de tri à Saint-Priest.

L’administration des Postes utilise alors le bâtiment pout y entreposer ses archives. Curieux clin d’œil du destin ou habile transition…

Les Archives municipales de Lyon[modifier | modifier le code]

Le 19 janvier 1998, le conseil municipal prend la décision de transférer les archives de la Ville sur un nouveau site, proche de la gare de Lyon-Perrache[7]. Les Archives municipales ont ainsi ouvert leurs portes au public le 1er octobre 2001[8] dans un bâtiment entièrement restructuré qui avait été le premier centre de tri postal de « Lyon gare», construit au début du XXe siècle, à proximité immédiate de la gare de Perrache, par l’architecte Jean Clapot qui le réalise dans le goût classique du temps. C’est un quadrilatère organisé autour d’une cour intérieure, dont les façades sur les rues Dugas-Montbel et Gilibert sont particulièrement soignées. Le nouveau projet architectural conduit par Albert Constantin a redonné une nouvelle vie à ce bâtiment, au service de la mémoire. En conservant l’ordre architectural des façades du début du XXe siècle, il révèle l’harmonie et l’équilibre des élévations ; il permet de retrouver la conception originelle autour d’une cour centrale, qui devient la salle d’exposition et d’utiliser certains des beaux volumes comme ceux de la nouvelle salle de lecture. Derrière le classicisme des façades, c’est un bâtiment moderne et fonctionnel qui réunit des conditions optimales pour la conservation du patrimoine lyonnais et l’accès du public. Le vaste hall d’accueil est conçu comme un lieu d’expression et de communication derrière une façade de verre qui joue la transparence et donne tout son sens à la réhabilitation du bâtiment. Elle s’ouvre sur un nouvel espace public dénommé place des Archives le 22 novembre 2007 et inauguré officiellement le 6 octobre 2010. Le choix qui a conduit à implanter un lieu de conservation de la mémoire dans un vaste espace urbain en mutation, première pierre d’un vaste chantier qui s’ouvre pour une génération n’est pas dénué de symbolique. C’est affirmer le lien entre mémoire et projet, entre traits de plume et lignes de verre ou de béton, entre patrimoine séculaire et création, entre passé et devenir.

Organisation et missions[modifier | modifier le code]

« Le seul moyen de la longue durée d’une cité florissante, sont les archives (…) lesquelles tiennent les citoyens advertis de tout ce qui a passé ». Guillaume Paradin, Mémoires de l’histoire de Lyon, 1573.

Gravée sur la façade de verre des Archives de Lyon, cette phrase du premier historien lyonnais adressée à chaque visiteur affirme la permanence de la raison d’être des archives. Service public accessible à tous, les Archives de Lyon participent à la constitution et à la transmission de la mémoire de Lyon. Faire la preuve, garder la trace, telles sont les deux missions des Archives, à la fois service de gestion de l’information et de conservation du patrimoine. Elles s’attachent ainsi à collecter les documents produits par les services municipaux ou les archives d’origine privée, les conserver, les rendre utilisables et communicables et, enfin, les partager par des expositions, des visites de classe, des animations et des publications.

Liste des Archivistes de la Ville de Lyon[modifier | modifier le code]

Cette liste a été établie en partie à partir de l'ouvrage de Léopold Niepce sur les l'histoire des Archives de Lyon [réf à intégrer]. Pour les premiers d'entre eux, les dates d'existence et de fonction restent incomplètes ou inconnues. La fonction d'archiviste de la Ville de Lyon n'a pas été occupée de façon continue

Nom Titre Dates d'existence Dates de fonction Observations
Étienne de Villeneuve A regroupé les principaux droits et privilèges de Lyon dans un cartulaire (1336, cote AA 1, lien à insérer), 1er inventaire des Archives de Lyon
Jean de Beaumont 27/03/1406-?
Maître Pierre Grolier 1574-? Procureur général de Lyon
Claude de Rubys 1553-1613 1533-1613 Procureur général de Lyon
Jean Ravot Secrétaire de la Ville
Guyot de Massot Receveur de la Ville
Benoît du Troncy Secrétaire de la Ville ?-1589 ? ?-1589 ? Notaire à Lyon (1554-1589), "destitué à l’avènement de Henri IV à cause de son ardeur pour la Ligue, auteur d'un Formulaire fort récréatif de tous contracts, donations, testamens"[9]…. Il avait emporté beaucoup d'archives chez lui et la Ville les fit récupérer à sa mort.
M. de Saillans Secrétaire de la Ville 1599 ?-1601
M. de Glareins Secrétaire de la Ville 1661-1680
Maître Renaud Secrétaire de la Ville 1680-1694
Maître Perrichon Secrétaire de la Ville 1705-1730
Abbé Benoît Archiviste 1730-1746 "Tombé en démence" en 1746, l'ouvrage qu'il s'était engagé à faire était "très peu avancé" [réf Niepce à insérer]
Marc-Antoine Chappe Archiviste ?-1780 ou 1781 ? 1746-1780? Avocat, ancien échevin, il est choisi pour la remise en ordre des archives parce que "ex-consul, gradué, dont la probité, l'habitude et l'expérience dans les affaires de la Ville" [réf Niepce à insérer] étaient reconnues. Auteur d'un monumental inventaire en 23 volumes qui sert encore de fil conducteur à travers les archives anciennes.

La Ville de Lyon le rémunère 4000 francs par an et lui adjoint quatre commis : Besuchet, Philis, Fourton et Poulain.

?? 1781-1789 Interdiction par le Consulat au garde des archives de communiquer des documents sans son autorisation, y compris au prévôt des marchands et aux échevins.
?? 1789-1796 Création des communes en 1790 à la suite des paroisses.

Loi du 20 septembre 1792, qui transfère aux maires la gestion de l'état civil et des archives antérieures à la Révolution française. 24 pluviôse an IV (13/02/1796) : procès-verbal d'incinération de papiers concernant les privilèges de la Ville de Lyon. 15 fructidor an IV (1/09/1796) : le ministère de l'Intérieur décide de réunir les archives de la municipalité unique aux Archives départementales du Rhône.

Ferrand Archiviste du département du Rhône, archiviste de la ville de Lyon 1802-? 26 ventôse en X (17/03/1802) : le préfet du Rhône nomme Ferrand, archiviste du département, avec une prise en charge financière partagée entre le département du Rhône et la Ville de Lyon.
Bertholon Archiviste de la Ville de Lyon 1802?-1806 La Ville de Lyon ne vote pas la prise en charge de Ferrand et désigne Bertholon.
Abbé Jean-Nicolas Sudan Archiviste en chef de la Ville de Lyon 1761-1827 1806-1824 Cet érudit étudie l'histoire de Lyon et laisse des notes conservées aux Archives de Lyon (sous-série 41II). Il emporte de nombreux documents chez lui, qui sont vendus pas ses héritiers.
H. (?) Morel de Voleine Archiviste en chef de la Ville de Lyon 1825-1829 Auteur de nombreux articles sur l'histoire de Lyon publiés dans les Archives historiques et statistiques du département du Rhône.
Jean-Baptiste Carrand, dit "Carrand Aîné" Archiviste en chef de la Ville de Lyon 1792-1871 1829-1832 Il a pour adjoint Paret en 1831-1832.

Possesseur d'une remarquable collection d'objets d'art du Moyen Âge et de la Renaissance, qui fait aujourd'hui la fierté du musée du Bargello de Florence, à qui son fils Louis (différent de Louis-Hilaire, celui de la rue) l'a léguée.

Brosse Archiviste en chef de la Ville de Lyon 1832 Il a pour adjoint Paret.
Paret Archiviste en chef de la Ville de Lyon 1833-1836 ? Il a pour adjoint Godemard.
Godemard Archiviste en chef de la Ville de Lyon 1836-1839
Vernange Archiviste en chef de la Ville de Lyon 1839 Il établit le répertoire général des affiches (1502-1832) par ordre alphabétique de matières et par dates, ainsi que le catalogue des plans.
Claude-Louis Grandperret Archiviste en chef de la Ville de Lyon 1791-03/11/1854 1840-1854 Ecrivain, publiciste, membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon dont il écrivit l'histoire, inspecteur des écoles primaires. Moins connu que son fils, qui eut une dimension nationale comme conseiller d'état, garde des sceaux et ministre.

Il a pour adjoint Barre (1848-1852).

Vacher 1855-1856 Vacher est 1er commis d'archives (1855-1856).
Prosper Gauthier Archiviste du département du Rhône, archiviste en chef de la ville de Lyon ?-1877 1857-1877 Union aux Archives départementales du Rhône (1852-1889) : en raison de la suppression de la mairie, les archives de la Ville sont unies à celles du Département et confiées à l'archiviste départemental.

Simple employé de commerce, il adresse le 19/01/1855 un rapport sur les archives au secrétaire général de la préfecture du Rhône, qui dresse un bilan des fonds et de ses prédécesseurs.

Il a pour adjoint Fortuné Rolle (1857-187?), érudit qui commence l'inventaire-sommaire des archives communales antérieures à 1790, ainsi que l'inventaire-sommaire des archives hospitalières antérieures à 1790. Vacher est son chef de bureau (1857-1875) et participe au récolement de toutes les archives. Marie-Claude Guigue prend la suite de Fortuné Rolle (1874-1877).

Marie Claude Guigue Archiviste-paléographe, archiviste du département du Rhône, archiviste en chef de la ville de Lyon 1832-1889 1878-1888 Chartiste, percepteur, vérificateur des poids et mesures, archiviste de l'Ain, puis du Rhône et de Lyon.

Il a pour adjoint Vaesen (1878-1882), Bellemain (1883-1884 ?) et son fils Georges Guigue (1883-1889). Son chef de bureau est Véricel (1883-1886) puis Favier (1887-1888) et le service compte un à deux employés.

Georges Guigue Archiviste-paléographe, archiviste du département du Rhône, archiviste en chef de la ville de Lyon 1861-1926 1889-1926 Fils du précédent. Chartiste, archiviste de l'Ain (1873-1877), puis du Rhône et de Lyon. Grâce aux archives, il rédige de nombreux mémoires sur l'historie de Lyon.

Il a pour chef de bureau Favier et le service compte un employé.

Paul Rochex Archiviste ?-1913 ? 11/11/1910-1912 Ancien secrétaire d'Édouard Herriot de 1893 à 1895, avocat jusqu'en 1913. Auteur d'un article sur l'histoire des archives [réf à insérer].
Jean Vermorel Archiviste 1875-1942 1912-1934 Bibliothécaire puis archiviste de la Ville, c'était un homme de lettres auteur de romans et contes, également tourné vers les actions sociales ; il a fondé la Société d'Education populaire.
Henri Joly Bibliothécaire, archiviste-paléographe 1934-1954 Union des Archives à la bibliothèque municipale de Lyon entre 1934 et 1959.

En plus de la direction de la bibliothèque, Henri Joly est conservateur des archives historiques (sans traitement).

Alice Joly Archiviste-paléographe 1954-1959 Travaille sous le contrôle de son mari Henri Joly. Chargée de 1933 à 1940 d'une mission de classement des archives à titre d'auxiliaire ; de 1946 à 1954 à titre de contractuelle ; de 1954 à 1957 à titre d'archiviste à 2/3 de temps. Nommée archiviste municipale en octobre 1957 à la demande de la Direction des Archives de France, avec pour mission la réorganisation et la réunification des fonds. Demande en novembre 1958 à être déchargée des archives modernes pour raisons de santé.

Elle achève le classement de la série CC (finances communales) en publiant les volumes 4 (1949) et 5 (date à vérifier) de l'inventaire. Elle classe également la série EE (affaires, militaires, 1938) et la série I (police, justice, 1955) [réf à insérer].

Henri Hours Archiviste-paléographe 1926-2017 1959-1988 Met en place le service des Archives, sa classification systématique et de précieux fichiers documentaires et bibliographiques.
Jeanne-Marie Dureau Archiviste-paléographe 1938-2022 1989-2000 Met en place une politique active d'expositions temporaires au Palais Saint-Jean, accompagnée de catalogues scientifiques. Elle lance l'informatisation du service, ainsi que son déménagement dans le centre de tri postal de Perrache.
Anne-Catherine Marin Archiviste-paléographe 1956- 2000-2015 Suit le chantier de réhabilitation du centre de tri postal et pilote le déménagement des archives en 2001. Suit le chantier d'extension entre 2002 et 2010. Développe la politique d'expositions temporaires.
Louis Faivre d'Arcier Archiviste-paléographe 1975- 2015- Renforce le pôle collecte auprès des services de la Ville de Lyon. Fait évoluer l'informatisation du service (logiciel Mnesys en janvier 2017) et les outils en ligne : base de données en ligne en septembre 2020, nouveau site Internet en mars 2021, présence accrue sur les réseaux sociaux. Développe les partenariats scientifiques.

Organigramme[modifier | modifier le code]

Missions[modifier | modifier le code]

Prévoir tableau avec liste des expositions.

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Conservées depuis la fin du XIIIe siècle, les Archives de Lyon occupent actuellement 17 kilomètres linéaires de rayonnages.

Principaux fonds conservés[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Archives communales en France#Cadre_de_classement_des_archives_communales.

Aux côtés des archives publiques produites par l’administration municipale depuis l’origine, des archives privées (de familles, d’entreprises, d’architectes, d'artistes, de photographes…) viennent enrichir les sources de l’histoire lyonnaise. Dans ce cadre, les Archives de Lyon conservent les archives des Hospices civils de Lyon, qui représentent un fonds exceptionnel. D’une part, elles constituent la mémoire de l’activité des différents établissements, comme l’Hôtel-Dieu et l’hôpital de la Charité, qui ont œuvré au service de la population dans les domaines de l’assistance et de la santé depuis la Renaissance jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. D’autre part, elles viennent enrichir les fonds déjà existants dans les domaines du développement urbain lyonnais, intimement lié à la maîtrise foncière de ce grand établissement public communal.

Les fonds figurés sont importants en volume et en qualité : plus de 100 000 photos dont 12 000 cartes postales, 40 000 affiches, plus de 100 000 cartes et plans, ainsi que des maquettes.

Une bibliothèque à dominante historique, riche en brochures administratives locales depuis le XVIIIe siècle et en dossiers documentaires, permet une première approche de l'histoire lyonnaise.

Principaux fonds numérisés[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ville de Lyon, « Un service d'archives », (consulté le )
  2. FAIVRE D'ARCIER Louis, GALLAND Bruno et SOURIAC Pierre-Jean, Lyon et la charte sapaudine (XIVe-XVIIIe siècle) : Traduction et analyse, Lyon, , 112 p. (ISBN 978-2-908949-50-4[à vérifier : ISBN invalide]), pp. 8
  3. FAIVRE D'ARCIER Louis, GALLAND Bruno et SOURIAC Pierre-Jean, Lyon et la charte sapaudine (XIVe-XVIIIe siècle) : Traduction et analyse, Lyon, , 112 p. (ISBN 2-908949-50-4), pp. 5
  4. Paul Rochex, « Archives municipales », dans Edouard Herriot, Lyon et la région lyonnaise en 1906, Lyon, A. Rey et Cie, 1906.
  5. Vital de Valous, La chapelle de Saint-Jacquême ou de Saint-Jacques de Lyon : Notice rédigée sur les documents originaux par V. de Valous avec un essai de restitution figurée par A. Steyert, Lyon, Auguste Brun, , 62 p.
  6. Inventaire général du patrimoine culturel de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « Chapelle Saint-Jacquême ou Saint-Jacques », Dossiers de l'Inventaire, (consulté le )
  7. a et b « 700 ans d'histoire », sur Archives de Lyon
  8. A.D., « Les Archives municipales rouvrent leurs portes », Le Progrès,‎
  9. Service d'archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon, « Minutes et répertoires des notaires du Rhône et de la métropole de Lyon : répertoire méthodique (1992-2021) » [PDF], sur https://archives.rhone.fr/, « date de publication - 2021 »

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages généraux[modifier | modifier le code]

  • Paul Chopelin et Pierre-Jean Souriac, Nouvelle histoire de Lyon et de la métropole, Privat, coll. « Histoire des villes et des régions : histoire », , 958 p. (ISBN 978-2-7089-8378-6).
  • Louis Faivre d’Arcier, Bruno Galland et Pierre-Jean Souriac, Lyon et la charte sapaudine (XIVe-XVIIIe siècle) : Traduction et analyse, Lyon, , 112 p. (ISBN 2-908949-50-4).

Ouvrages sur les Archives de Lyon[modifier | modifier le code]

  • Archives municipales de Lyon, Guide du lecteur, Lyon, Archives municipales de Lyon, , 48 p.
  • Claudius Brouchoud, Les archives du département du Rhône et de la ville de Lyon, Lyon, Metton, , 15 p. (lire en ligne).
  • Jeanne-Marie Dureau, « Les Archives municipales de Lyon », dans Collectif, Le Palais Saint-Jean, Lyon, Archives municipales, , p. 19-24.
  • Léopold Niepce, Les archives de Lyon municipales, départementales, judiciaires, hospitalières et judiciaires, Henri Georg, , 728 p. (lire en ligne).
  • Paul Rochex, « Archives municipales », dans Edouard Herriot, Lyon et la région lyonnaise en 1906, Lyon, A. Rey et Cie, , p. 538-544.
  • Vital de Valous, La chapelle de Saint-Jacquême ou de Saint-Jacques de Lyon : Notice rédigée sur les documents originaux par V. de Valous avec un essai de restitution figurée par A. Steyert, Lyon, Auguste Brun, , 62 p.

Articles[modifier | modifier le code]

La Gazette des archives[modifier | modifier le code]

  • Jeanne-Marie Dureau, « La numérisation des plaques de verre de la voirie municipale de Lyon », La Gazette des archives, nos 180-181,‎ , p. 33-37 (lire en ligne).
  • Anne-Catherine Marin, « Les archives « historiques » des Hospices Civils de Lyon (HCL) », La Gazette des archives, no 205,‎ , p. 27-42 (lire en ligne).
  • Anne-Catherine Marin, « Archivistes, tous médiateurs ? Petites réflexions sur les pratiques professionnelles », La Gazette des archives, no 247,‎ , p. 145-152 (lire en ligne).
  • Tristan Vuillet, « Aide mémoire(s), les Archives de Lyon s'engagent », La Gazette des archives, no 197,‎ , p. 57-61 (lire en ligne).

Blog Histoires lyonnaises[modifier | modifier le code]

Anne Forest, « Les mille mues des archives lyonnaises », Blog Histoires lyonnaises,‎ (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Accès[modifier | modifier le code]

Le site est desservi :

  • en train par la gare de Lyon-Perrache ;
  • en transports en commun par le métro ligne A (arrêt Perrache), les tramways T1 et T2 (arrêt Suchet - Place des Archives) ;
  • en voiture avec 3 parkings situés à proximité.

Accessibilité[modifier | modifier le code]

Le service propose plusieurs dispositifs pour améliorer l’accessibilité des publics en situation de handicap :

  • boucles auditives pour les personnes malentendantes ;
  • bandes podotactiles, rampes et adaptation de la lumière pour les publics malvoyants ;
  • seuil du bâtiment, ascenseurs et aménagement de la banque d'accueil pour les personnes à mobilité réduite ;
  • rédaction (en cours) de textes en langage facile à lire et à comprendre (FALC) pour tous les publics ;
  • adaptation sur demande et sous un délai minimum de 3 semaines d'ateliers et de visites par l'équipe de médiation.

Ressources numériques[modifier | modifier le code]

Depuis septembre 2020, les Archives municipales de Lyon ont mis en ligne le système d'information archivistique (SIA) permettant de consulter une grande partie des instruments de recherche, des aides à la recherche, des fonds numérisés et des actualités sur les fonds.

Instruments de recherche (inventaires)[modifier | modifier le code]

Aides à la recherche[modifier | modifier le code]

Les Archives municipales de Lyon proposent une trentaine d'aides à la recherche correspondant aux demandes les les plus courantes, ainsi que des tutos vidéos.

Fonds numérisés[modifier | modifier le code]

Actualités et focus sur les fonds[modifier | modifier le code]

Publications en ligne[modifier | modifier le code]

Les Archives municipales de Lyon coordonnent le blog Histoires lyonnaises, avec la Bibliothèque municipale de Lyon, le musée Gadagne et le Centre d'Histoire de la résistance et de la déportation. Elles publient en ligne les enregistrements sonores des conférences.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]